L'analyse classique du commerce international

D’après ADAM SMITH et RICARDO, la participation au commerce internationale permet une affectation optimale des ressources productives entre les pays et à l’intérieur même de chaque pays puisque chacun des pays consacrera ces facteurs de productions aux utilisations les plus efficaces. L’allocation optimale des ressources sur le plan mondial fait que pour les classiques, le commerce international est un jeu à somme positive.

• Théorie de l’avantage absolu de SMITH (1723-1790) :

L’échange internationale est mutuellement avantageux si chaque pays se spécialise dans la production et l’exportation de produit ou il possède un avantage absolu en matière de cout. Le pays s’approvisionne à l’extérieur à moindre cout pour les productions dans lesquels il ne détient aucun avantage. L’avantage absolue désigne la possibilité pour un pays de produire un bien avec moins de facteur de production que les autres pays c'est-à-dire avec un cout de production plus faible qu’à l’étranger.

Dans son ouvrage La richesse des nations (1776), SMITH raisonne dans le cadre de deux pays produisant chacun deux biens avec un unique facteur de production : le travail qu’il considère mobile sur le plan national et immobile sur le plan international. Les couts de productions unitaires sont mesurés en heure de travail et donc un pays dispose d’un avantage absolu dans la production d’un bien lorsqu’il peut le produire avec moins d’heures de travail que le pays partenaire. Une meilleure utilisation des ressources productives est forcément obtenue au niveau mondial grâce à la spécialisation et la DIT ; chaque pays se spécialise dans la production pour laquelle il a un avantage absolu. L’ouverture des marchés c'est-à-dire le commerce international, la libre circulation des biens entre les pays permet d’élever le niveau général de la productivité des pays et donc d’obtenir un gain au niveau mondial.

• Théorie avantage comparatif de RICARDO :

D’après lui, dans principe de l’économie politique et de l’impôt de 1917, même en l’absence d’avantage absolu, la spécialisation peut se révéler avantageuse si les pays se spécialisent ds le biens pour lequel ils disposent de la productivité relative la + forte. Alors, le commerce international s’explique non pas par des différences de coûts absolus mais par les coûts relatifs qui sont mesurés en temps de travail. Ce sont donc les différences de productivités du travail qui gouvernent la spécialisation internationale des pays ; les nations, sans aucun avantage absolu, doivent se spécialiser dans les productions pour lesquelles elles ont un moindre désavantage – on parle d’un avantage comparatif.

Ex : on suppose que le monde est constitué de deux pays (UK / Portugal). Ils ont deux produits : le vin et les draps. Pour fabriquer une unité de draps, l’Angleterre a besoin de 100 H et le Portugal en a besoin de 90. Pour fabriquer une unité de vin, l’UK a besoin de 120 H et le Portugal de 80. Selon la théorie de l’avantage absolu, l’UK ne devrait se spécialiser dans aucune production et le Portugal dans les deux. Mais selon la théorie de l’avantage comparatif, l’UK doit se spécialiser dans la production de draps et le Portugal dans la production de vin et chq

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