Guerre, pauvreté et inégalités de notre monde

Guerre, pauvreté et inégalités de notre monde.

La pauvreté : le plus grand des défis

Si tous les pays sont touchés, la très grande pauvreté concerne surtout les pays en guerre, notamment en guerre civile. De nombreux programmes d’aide existent, que ce soit dans le cadre de l’UNESCO, de l’ONU et de l’UE, ou des actions menées par des ONG (organisations non-gouvernementales). Néanmoins, la première exigence est que les états se stabilisent, afin que les aides puissent être efficaces, durables.

Mettre fin a la sous-nutrition est le premier pas vers un monde plus juste ; hélas, cela s’avère complexe. Nous pouvons tirer deux constats des enquêtes de l’OMS (organisation mondiale de la santé). D’abord, et ce n’est pas surprenant, la pauvreté est couplée à la famine. Ensuite, la population la plus vulnérable est les enfants, surtout ceux de moins de cinq ans. Il est important que chaque pays soit en mesure de fournir à ses habitants une alimentation suffisante et ne dépende pas constamment de la solidarité internationale.

À la sous-nutrition s’ajoute l’absence d’accès à l’eau potable. Cela entraîne un manque d’hygiène aux graves conséquences sanitaires. L’eau potable, nous le savons, deviendra un grand enjeu de notre siècle, sa répartition est déjà à l’origine de guerres. Là encore, il est nécessaire d’oublier les frontières pour s’entraider efficacement.

Or, cela commence sans doute par stopper une coûteuse course à l’armement. Aucun pays n’ose réduire le budget de ses armées, par peur de perdre de sa puissance internationale et les pays en développement cherchent à égaler les pays développés sur ce terrain-là. Il est pourtant évident que ce n’est pas ce qui améliorera la vie quotidienne des populations locales !

Inégalités de notre monde, que faire à l’échelle locale ?

Dès qu’il s’agit d’aborder le sujet des inégalités, le monde entier s’accorde pour les condamner. Cependant, les moyens pour s’y attaquer sont plus discutés. La devise de la république française « Liberté, égalité, fraternité » témoigne de cette volonté de rassemblement. Cependant, si c’est un bel idéal politique, ce n’est pas la réalité. Si on l’écrit sur les frontons de mairie, c’est surtout pour se rappeler de ce vers quoi l’on tend. Mais ces grandes idées sont difficiles à appliquer au niveau local.

        Dans nos pays riches, les inégalités sont criantes. Les crises que traversent les banlieues françaises en sont l’exemple, l’expression d’un sentiment d’injustice. De même, malgré la volonté de développer les logements sociaux, on ne peut que déplorer l’augmentation du nombre de sans-abris ou de mal logés. Les mairies préfèrent souvent payer des amendes plutôt que de respecter leurs obligations.

Une majorité de personnes attende que l’état prenne en charge les plus démunis. C’est sûr que c’est l’un des devoirs du gouvernement d’organiser les aides sociales, on oublie trop souvent que le rôle de la politique est avant tout de s’occuper des hommes ! Toutefois, il est dangereux de tout demander aux officiels. L’humanité est l’affaire de tous. Les associations, les bénévoles qui œuvrent, ou même les petits gestes quotidiens des citoyens sont presque plus importants, même s’ils sont moins visibles.

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