Globalisation financieres
Cours : Globalisation financieres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lucas boule • 17 Octobre 2016 • Cours • 4 276 Mots (18 Pages) • 882 Vues
La globalisation financière qui se caractérise par une grande mobilité internationale des capitaux stimulée par la multiplication des innovations financières et par la dérégulation des marchés financiers. Ce processus conduit à une plus forte intégration des marchés financiers internationaux ce qui signifie que l'on tendrait vers un marché financier « global » favorisant une certaine convergence du prix des actifs internationalement mobiles et la synchronisation des cycles.
Selon l’OMC, les flux financiers représentent quotidiennement plus de 3 000 milliards de dollars alors que le commerce annuel de biens et services représente environ 14 000 milliards.
I] Constitution et fonctionnement du marché mondial des capitaux
A) Le marché des capitaux : de la 1ère mondialisation à la crise des 30th
économistes aiment soutenir que la mondialisation financière n'est pas un phénomène nouveau :
Lénine (1917) : « ce qui caractérisait l’ancien capitalisme, où régnait la libre concurrence, c’était l’X des marchandises. Ce qui caractérise la capitalisme actuel, où règnent les monopoles, c’est l’X de capitaux »
Domination européenne (90% des capitaux exportés, près de 50% pour l’Angleterre)
Rôle des banques : Rothschild, la ‘pieuvre germanique’ (4D)
Ce sont les pays les plus anciennement industrialisés (GB et déjà vieillissants (FR) qui sont exportateurs de Kaux, ntmt vers les colonies, ou les pays neufs (US, Russie, Argentine…) via principalement des investissements directes dans des infrastructures ( de LT !!!!) mais aussi la circulation de titres de la dette publique (emprunt Russe et Turcs)
Les placements extérieurs de la GB sont multipliés par 10 entre 1860 et la 1ère GM
P. Bairoch : le stock d’IDE passe de 2 milliards de $ en 1840 à 44 milliards en 1913
Ces mouvements de capitaux sont liés au financement des déficits courants
Globalisation 80th n’est dc pas une nouveauté radicale mais il subsiste des différences importantes entre les 2
D’après le triangle d’incompatibilité de R.Mundell, on voit qu’il existe alors deux systèmes compatibles avec la liberté des mvts de capitaux et la poursuite du processus de GF :
1ère vague de globalisation s’est déroulée dans un contexte de changes fixes (étalon or) avec une politique monétaire passive et dépendante de l’extérieur (tx de change, balance des paiements…)
La « régulation par la faillite » (J. Rueff) a fonctionné : si un pays connaît un déséquilibre écon, la contrainte monét, déclenchait une baisse des prix, des fermetures d’entreprises, une montée du chômage, jusqu’à ce que la baisse du coût du L, le désendettement, et le retour de la compétitivité permettent un redémarrage
Théorie de la stabilité hégémonique (C. Klindelberger) : rôle dominant de la livre sterling et la 1ère place financière qu’est Londres assurent une certaine centralisation de l’espace monétaire et financier mondial
La majorité des Kaux finance des infrastructures et sont des flux de LT : peu d’invest de portefeuille de CT
2nd vague : chge flottant avec une politique monétaire active (orientée vers la satisfaction d’objectif interne)
(le système intermédiaire de BW a été́ expérimenté pour se révéler finalement insoutenable : un dollar fixe ne permettait ni d'assigner à la politique monétaire américaine des objectifs exclusivement internes, ni de résister à la pression des investisseurs intéressés par des placement à l'étranger plus rémunérateurs.)
GF pas irréversible : 1914 fin du système d’étalon or, entre 2 GR : Conf de Gênes surtout marqué par un échec de la reconstruction d’un ordre monét international et par la montée du protectionnisme : recul GF jusqu'à 70
le triangle d’incompatibilité de R. Mundell : (60th)
un pays ne peut à la fois libéraliser ses mouvements de capitaux, maintenir un système de change fixe, et mener une politique monétaire "indépendante", c'est-à-dire soumise aux objectifs internes qu’ils se définissent d’ailleurs en termes d'inflation, de croissance ou de plein-emploi
B) De BW à la globalisation financière
L'accélération du processus de libération financière peut être datée avec précision : 1974, date à laquelle les Etats-Unis lèvent les restrictions à l'exportation des capitaux que le système de BW imposait pour assurer la stabilité́ des taux de change…
Une GF d’abord ralentie: marché des capitaux internationaux et nationaux relativement modeste, De Gaulle en 1966 « la politique de la FR ne se fait pas à la corbeille ». R. Mundell analyse la période de BW comme une période caractérisé par des changes fixes, une relative immobilité de Kaux, et donc la possibilité pour les pays de conduire des politiques monétaires indépendantes
Le tournant des 70th :
70-74 développement des euro-marchés, avc le dvlpt du recyclage des pétrodollars, (H. Bourguinat parle de « contournement »), marché interbancaire, échappe au contrôle des autorités monétaires
Politique monétaire de Volcker : hausse des tx d’int (près de 20% en 80-81) crise de la dette au Brésil et en Argentine en 1982 réorientation des Capitaux internationaux vers les US (effet d’éviction mondiale !)
Les 3D et l’approfondissement de la GF :
Mutations technologiques (réduits les coûts de transactions)
Le dvlpt du CI : (nécessitant un financement accrus et intensifie l’interdépendance entre les pays)
Internationalisation des processus productifs (essor des FMN et des flux des IDE)
Montée des risques financiers (effondrement de BW et instabilité des changes)
Changement de contexte intellectuel : Consensus de Washington de 1989
Discipline budgétaire, réorientation des dépenses publiques afin de favoriser la croissance et réduire les ineg de revenus, réforme fiscale, libération des tx d’intérêt, tx de
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