Conflits armés

DÉPARTEMENT DE SCIENCE POLITIQUE

Fiche de lecture

PRÉSENTÉE COMME EXIGENCE DU COURS POM2002-20

À L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

PAR NDÉYE AWA SAER NDIAYE

NDIN29559607

à

Eric Boulanger

Le 28-nov -2017

De Senarclens, Pierre, La mondialisation. Théorie, enjeux et débats, coll. U science politique, 4e éd., Paris, Éditions Dalloz/Armand Colin, 2005, 275 p. Chap6

Problématique

Dans ce chapitre, l’auteur tente de cerner la notion de sécurité qui soulève beaucoup de débats tant sa perception présente des divergences du aux inconstances de ses représentations majeures.

De ce fait, son explication reste équivoque.

Thèse:

Puisque qu’il n’y a pas une seule definition de la sécurité, l’auteur, dans sa propre conception, propose de la considerer comme constituant la finalité poursuivie par toute les sociétés. En effet, ces dernières s’attèlent à suivre un certain dispositif afin d’assurer la stabilité nationale.

Arguments :

1. Anarchie et violence : Les rouages de l’ordre politique œuvrent non seulement pour maintenir la stabilité nationale, mais également pour conserver de bonnes relations avec les pays étrangers.  Si ces mécanismes de régulations sont dissolus une situation d’anarchie s’installera. Le champ des relations internationales gagnerait en perspicacité si, en plus des relations stratégiques et diplomatiques, il accordait plus de considération à la politique nationale des États. Grace à la complexité des armes et la politique de dissuasion, il n’y a pas de risque alarmant de guerre entre grandes puissances bien qu’il n’y ait pas d’instance internationale gouvernant. L’OTAN tente de faire face aux nouveaux défis de sécurité, notamment les guerres asymétriques,  et révise son champ stratégique. Concernant ces nouvelles menaces, la puissance et l’intervention américaine sont des points importants à ne pas laisser en rade.

1. Etats en faillite : En ce qui concerne l’émergence des guerres civiles, ce chapitre met l’emphase sur une carence  du coté l’État et une limitation du rôle des institutions internationales. Les mutations de régimes économiques découlant de la mondialisation et le nouvel ordre international pourraient être responsables de l’accroissement du nombre de guerres civiles. L’assise politique de l’État détermine en quelque sorte la paix civile. La nature du régime de l’État peut être la cause d’une guerre civile afin de s’imposer ou d’asseoir une idéologie. On note souvent une relation entre les guerres civiles et des activités criminelles ou de brigandages. De même, le terrorisme fait son chemin. En effet, des minorités voulant installer l’insécurité pour créer des changements politiques,  sont devenues très puissantes à cause de la libéralisation du marché des armes et de l’accroissement des moyens de communication. Leurs revendications ne sont légitimées par aucune juridiction.  

• Conclusion : La sécurité est un but essentiel de l’ordre politique. Toute fois, la mondialisation, bien qu’ayant  eu des effets bénéfiques, elle a également causé ses méfaits, notamment en entachant la notion de sécurité. La mondialisation est à l’origine de graves problèmes sociaux, politiques, entre autres. Elle appuie la multiplication des conflits armés . Les guerres civiles et la violence ont considérablement accru à cause de la dynamique non contenue du capitalisme. La libéralisation de la vente des armes constitue une lourde menace sur la sécurité internationale renforçant ainsi le problème du terrorisme  
• Critique : Ce chapitre est bien concis et facile a comprendre. L’auteur met bien en évidence la relation entre la mondialisation et les conflits armés. Toutefois, son explication de la notion de sécurité pouvait être plus précis  

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