Le conflit armé de Ghaza de juillet et août 2014 opposant l’armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas
Commentaire d'oeuvre : Le conflit armé de Ghaza de juillet et août 2014 opposant l’armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Oussama94 • 1 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 695 Mots (3 Pages) • 685 Vues
Le conflit armé de Ghaza de juillet et août 2014 opposant l’armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas n’a pas épargné les installations onusiennes où nombreuses personnes ont trouvé la mort.
Un rapport d’enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) met en lumière ces faits. Rapport dont un résumé a été publié lundi soir. Selon l’AFP, les enquêteurs ont recueilli les témoignages et les informations sur des cas d’«incidents» que les Nations unies imputent tous à l’armée israélienne. Comme ils se sont penchés sur l’utilisation, à l’insu de l’ONU, des écoles onusiennes par les groupes armés palestiniens pour cacher des armes et tirer sur l’armée israélienne.
L’école Beit Hanoun, vu l’intensité du conflit, elle a été transformée en abri d’urgence. Les jours précédents, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a reçu des «appels multiples» des autorités israéliennes disant que des roquettes étaient tirées de l’école et de sa proximité et qu’elle devait être évacuée en prévision d’une riposte israélienne. Des témoins démentent une telle activité des combattants palestiniens. Plusieurs tentatives sont entreprises pour convaincre les occupants de partir.
Mais ils refusent. L’UNRWA n’obtient pas la «fenêtre» qu’elle demande pour évacuer ses personnels. Il reste environ 450 occupants dans l’école. Le 24 juillet, au moins deux mortiers tombent dans la cour et devant l’école. Bilan, selon l’ONU : entre 12 et 14 morts et 93 blessés. L’école de l’UNRWA, au centre du camp de réfugiés de Jabaliya, est devenue aussi un abri d’urgence pour environ 3000 déplacés. Les jours précédents, des combats se déroulent à l’est du camp de réfugiés.
L’armée israélienne, par tracts, demande aux résidents de partir. Des témoins disent que les combattants palestiniens ne sont pas actifs dans les environs proches de l’école. Le 30 juillet, quatre projectiles s’abattent sur l’établissement et font 17 ou 18 morts. Le rapport note que les frappes n’ont été précédées d’aucun avertissement.
Comme pour le 24 juillet, Tel-Aviv indique aux enquêteurs de l’ONU que sa justice militaire a ouvert une enquête criminelle sur les faits. Le 3 août, un missile israélien tombe près d’une autre école de l’UNRWA, à Rafah. Quinze personnes sont tuées, selon l’ONU. Israël justifie auprès des enquêteurs une telle action par le fait qu’elle visait trois membres du djihad islamique à moto. Mais quand il s’est avéré qu’ils passaient près de l’école, il était trop tard pour stopper le tir.
Dans les trois cas examinés par les enquêteurs, les écoles de l’ONU, alors vacantes, ont bien servi à cacher des armes comme des tubes de mortier et leurs munitions et probablement ; dans deux de ces trois cas, à tirer sur les soldats israéliens, indique le rapport.
à chacun sa vérité
Pour le mouvement Hamas, le rapport montre qu’«Israël a commis des crimes de guerre contre des civils palestiniens». Il doit en rendre compte à la justice internationale. Aussi, il dément détenir des informations sur la dissimulation d’armes dans des écoles de l’ONU. Pour Israël, le rapport confirme que les combattants
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