Existe-t-il un arbitrage entre chômage et inégalités ?

Existe-t-il un arbitrage entre chômage et inégalités ?

Aujourd’hui avec la flexibilité croissante du marché du travail dans la plupart des pays du monde l’arbitrage entre inflation et chômage semble laisser place à un potentiel arbitrage entre inflation et inégalités. Les inégalités peuvent être de différents types , il est possible d’ériger une typologique dans le cadre du marché du W. On peut distinguer les inégalités de revenus sur le marché du travail résultant de différences de salaires , mais également de différences de revenus sociaux, inégalités de position sur le marché du W : notamment au niveau des contrats dont disposent les Weurs : emplois précaires : CDD et emplois stables CDD.

Egalement inégalités de retour a l’emploi , inégalité face au chômage : difficulté plus poussée pour certains de retours a l’emploi, notamment pour ceux les moins qualifiés, tandis que ceux ayant des études poussées ont une possibilité de regagner un travail beaucoup plus rapidement. En vue de toute ces inégalités croissantes on peut se demander si il existe un réel arbitrage entre chômage et inégalités ?

On verra tout d’abord qu’il existe en effet un arbitrage nécessaire entre chômage et inégalités. Cependant cet arbitrage peut être remit en cause et il est possible d’essayer une combinaison optimale entre chômage et inégalités.

I- arbitrage chômage inégalités

Pour obtenir un chômage faible , dans les nouvelles économies très flexibles , il faut accepter une bi-polarisation du marché du W , entre des emplois à salaires élevés et des emplois peu qualifiés dans les services peu sophistiqués à salaires faibles. Le plein emploi est en effet assuré par les créations d’emplois peu qualifiés dans les services, pendant que le nombre d’emplois intermédiaires , dans l’industrie en particulier , diminue. Peut être du aussi au progrès technique qui dans les secteurs industriels mène a une substitution du capital technique au capital travail.

Il faut de fortes créations d’emplois dans les services peu sophistiqués pour assurer le plein emploi , dans le même temps il faut aussi que les salaires associés à ces emplois soient faibles , donc il faut accepter des inégalités de revenus élevées.

Les pays qui rejettent les inégalités et maintiennent des salaires élevés pour les peu qualifiés réduisent l’emploi pour les peu sophistiqués , et conservent alors un chômage élevé.

Si certains pays choisissent de favoriser le chômage , c’est a dire d’essayer de maintenir le plein emploi , ils ont la possibilité de MEP des conditions , des règles pour durcir le marché du W.

Par exemple il y a la possibilité de durcir les conditions de réhabilitation d’emplois précaires , leur renouvellement : par exemple en FR il est interdit de cumuler plus de trois CDD d’affilée, sous peine pour l’E de se voir obligé de donner un CDI a l’employé par un tribunal.

Mais également possibilité de flexibiliser au maximum le marché du W :

Exemple de l’Allemagne :Avait un taux de chômage très haut et ajd a un tx de 5% : plein emploi :

Cette nette amélioration est accompagnée d’une forte hausse du taux d’emploi.

Loi Hartz : création des mini jobs : 50 heures par mois au maximum et la rémunération plafonnée de 450€ / mois. Cela a permit de dynamiser le marché du travail , le taux d’emploi atteint 74% en

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