Existe-t-il Un Critère Purement Formel Du Bien?
Mémoires Gratuits : Existe-t-il Un Critère Purement Formel Du Bien?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Annanthony • 18 Décembre 2012 • 1 705 Mots (7 Pages) • 1 273 Vues
La notion de Bien constitue la notion centrale de la philosophie morale depuis l'Antiquité. Le concept de bien a été attaché aux concepts de bonheur. Cette affiliation témoigne d'un élément commun. À chaque fois, le bien est l'objet d'une orientation, d'un but essentiel à l’Homme. La question de la moralité ne se poserait pas sans un être humain qui connaît, désire, est affecté. Elle maintient le lien entre la motivation et la moralité et rend possible de concevoir celle-ci comme désirable. Elle intègre de nombreux domaines de la vie humaine : comment dois-je vivre ? D'où son importance en philosophie morale, même si aujourd'hui nombreux courants philosophiques plaident pour substituer au bien comme première notion de la philosophie morale les notions de devoir (dans la tradition kantienne) ou de juste. Existe-t-il un critère purement formel du Bien ? Peut-on définir de manière universelle et intransigeante le Bien ? Aux yeux des Hommes, le Bien semble être une valeur commune, mais n’est-ce pas une affaire privée dépendant de l’individu. Ainsi, nous pouvons nous demander si ce critère plus ou moins formel sera dissociable du Mal.
Le Bien est une notion intégrée par les Hommes dès leur enfance. Chaque individu est capable de se rende compte si ses actes sont dans le domaine du Bien ou du Mal.
Les religions des Hommes sont depuis toujours porteuses du concept de Bien, le définissant comme un concept universel que chacun peut intégrer indifféremment à sa foi. Dans la religion Catholique, les sept péchés capitaux que sont la gourmandise, l’envie, la luxure, la paresse, l’orgueil, la colère et l’avarice sont ainsi les marques du Mal que chacun peut apprécier. Aucun individu ne pourrait donc soutenir, qu’il est la foi catholique ou non, que ses actes dictés par l’un de ses comportements relèveraient du Bien. Le Coran, lu par des extrémistes peut peut-être inciter à des actes relevant du Royaume du Mal, mais une lecture saine et objective incite l’individu à produire le Bien autour de soi. Ces religions définissent le Bien à travers la lecture des textes sacrés et célèbrent donc la grandeur d’un Dieu qui serait la perfection de la Bonté et du Bien. Dieu est donc symbole du Bien au cœur des Hommes quels que soient leurs croyances. Ceux-ci ne peuvent donc que s’incliner face à la grandeur divine. La religion possède donc un critère purement formel du Bien que serait la lecture éclairée de ses textes sacrées. Mais le Bien n’est pas qu’une valeur religieuse, cette valeur est aussi le reflet des agissements d’Hommes qui œuvrent pour un monde meilleur. Il existe donc des Lois qui tendent à l’universalité au sein de l’espace mondial : l’ONU (Organisations des Nations Unies) va permettre par exemple le progrès de la paix à travers le monde, et donc le progrès du Bien. Ce genre de communauté permet une meilleure entente et semble fixer des règles universelles qui imposent aux différents États une meilleure façon de penser le Bien de leurs habitants. Par ailleurs, il semblerait que dans tous les pays et toutes les cultures, tuer un semblable soit un acte relevant du Mal et est donc qualifié de crime. De plus, les grandes catastrophes humaines qui ont traversé les époques telles que la Shoah ou les attentats du 11 septembre 2001, permettent de définir que mieux la notion de Mal et donc celle de Bien. Même ceux qui sont pris de pulsions meurtrières ou même les soldats savent que c’est mal de tuer d’autres individus. Il semble donc que l’Homme possède des idéaux du Bien propre à toutes les cultures. Le Bien est l’Idéal de l’être Humain par excellence. Le Bien est, en général, le but de chaque action possible. Les hommes veulent leur propre bien. Même un criminel fait le bien, certes pour lui-même, mais aussi pour les autres. On le considère en général comme le but de la vie. La marche du progrès humain malgré ces travers ne tend que vers un seul but, l’amélioration de la condition humaine, et pour cela, les Hommes doivent tenter de travailler ensemble et acquérir des valeurs communes telles que la bonté, la générosité ou le courage pour atteindre leur But.
Le Bien est une valeur qui a traversé les âges mais pourtant, malgré une apparente entente au sein de l’espèce humaine quant à un but commun du Bien, mais cette notion demeure individuelle et personnelle pour chacun et ne peut être totalement formelle.
Tout d’abord, la religion considère l’Homme comme faillible car Dieu l’a créé comme tel, il ne peut donc y avoir une vision entièrement formelle car le Bien se mélange au mal et inversement. La frontière entre ces deux extrêmes n’est pas limitée, elle est floue et peut permettre des actions qui semblent
...