Définition de la prostitution

Problème social parti travail

Définition de la prostitution

Origine et contexte de la prostitution

La prostitution est un problème social qui se trouve à être très enraciné dans notre société. Durant le 19e siècle, la forme de prostitution la plus répandue était celle pratiquée dans les maisons de débauche. L’arrivée du chemin de fer a produit un important élan du phénomène de la prostitution, en raison des nombreux hommes voyageant seuls. La prostitution connaît ensuite un autre monté de popularité lors de la Première Guerre mondiale, car les femmes n’ont pas beaucoup de possibilités d’emploi, elles se tournent donc vers cette activité. Un affaiblissement quant à l’activité de se prostituée se remarque au cours de la Deuxième Guerre mondiale, alors que les femmes ont désormais des choix de métiers plus vastes. (Shavers, 2016) La prostitution reste tout de même présente dans notre société.

Tout d’abord, la prostitution se définit comme étant l’échange d’argent contre des services de nature sexuelle. L’État canadien interdit la prostitution de manière indirecte. C’est-à-dire, la loi interdit spécifiquement quatre formes d’activités qui entre en lien avec la prostitution. La loi interdit d’abord toutes formes de communication entre le client et la personne qui se prostitue. Deuxièmement, la loi interdit les maisons de débauche, un endroit ou les prostituées pratiquent leurs services. De plus, l’État bannit l’accompagnement d’une personne, quelle qu’en soit la forme dans le lieu de pratique de la prostituée. Finalement, la dernière activité interdite par la loi est le proxénétisme, que celui qui le pratique vit économiquement des récoltes qu’engendre la prostitution. (Roc, 2019) Les premières lois concernant l’activité de se prostitué et ses activités connexes sont apparu au même moment que le Code criminel en 1892. La législation concernant l’ensemble des activités ayant rapport à la prostitution s’est affinée au courant des années. (Shavers, 2016)

Il existe plusieurs conceptions concernant la prostitution. La conception de l’approche prohibitionniste est contre la prostitution, quelle qu’en soit la forme. Les prohibitionnistes considèrent cette activité comme étant corrompus moralement. Une deuxième approche revendique les lois contre la prostitution. Les abolitionnistes sont en faveur de retirer les lois qui empêchent les femmes d’exercer leurs activités reliées au service sexuel et de pénaliser davantage les clients et les proxénètes, car selon cette approche, ceux-ci sont la menace principale des prostituées face à l’exploitation sexuelle. L’approche réglementariste affirme avec conviction que la prostitution est un problème social déjà encré alors il faut désormais l’encadrer. Pour ce faire, l’approche a comme objectif d’établir clairement des lois relatives au lieu d’exercices dans lequel la personne qui se prostitue a le droit d’exercer son activité. La dernière approche est celle de la décriminalisation totale de la prostitution. Cette approche vise la légalisation de ce type d’activité en respectant le choix des femmes qui se prostituent. (Roc, 2019)

Parcours de la prostitution

La prostitution englobe plusieurs types d’activités ayant toutes recourent à des services différents. La prostitution comporte la prostitution de rue, la danse érotique, les massages érotiques, les services d’escortes et la webcam. Comte (2016) mentionne dans son étude réalisée auprès de 16 participantes que les femmes qui ont d’abord commencé dans la prostitution en pratiquant la webcam, la danse ou les massages érotiques se sont éventuellement tourné vers les services d’escortes en général parce que ça semblait plus rentable [traduction libre] (Comte, 2016). De plus selon l’étude de Raphaël et Shapiro réalisée en 2004, après avoir interrogé 222 femmes ayant déjà pratiqué ou pratiquant encore les activités reliées au service sexuel, ils ont rapporté qu’une moyenne de 2,69 types de prostitution était pratiquée au cours de leur passage dans cette industrie (citée dans Rosa & Chadillon-Farinacci, 2014).

Dans la pratique de la prostitution, il y a une diversification dans les activités que les femmes prostituées décident d’offrir. Comte (2016) rapporte que certaines femmes lorsqu’elles étaient en couple cessaient d’offrir ses services d’escorte en se tournant vers les massages ou la danse érotique dans les bars afin de garder une intimité sexuelle plus réservée avec leur partenaire amoureux [traduction libre] (Comte, 2016). Ce choix leur permettait également d’éviter les disputes au sein de leur couple [traduction libre] (Comte, 2016).

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