Pour ou contre une décriminalisation de la prostitution au Canada?
Commentaires Composés : Pour ou contre une décriminalisation de la prostitution au Canada?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fredon69 • 6 Décembre 2013 • 1 576 Mots (7 Pages) • 909 Vues
Pour ou contre une décriminalisation de la prostitution au Canada?
La prostitution, un sujet tabou à travers la planète, est omniprésente dans la grande majorité des villes du monde entier. Il demeure que ce métier est l’un des plus vieux qu’il existe, si ce n’est pas le plus ancien. Par référence à son histoire, on en cite même quelques passages dans la Bible : «Va, prends une femme se livrant à la prostitution et des enfants de prostitution, car le pays ne fait que se prostituer en se détournant de Yahvé (Osée 1, 2) .» Souvent cachée, sombre et malsaine, parfois apparente et contrôlée, elle englobe en elle toutes sortes de controverses. Que ce soit par la drogue, le crime organisé, le trafic humain, les lois, les opinions de tous et chacun, la prostitution créée plusieurs tensions et surtout de nombreux questionnements à son sujet.
Description factuelle La question de la légalité ou de l’illégalité se discute et se fait débattre depuis plusieurs années au Canada. Déjà en 2002, le Conseil du statut de la femme a fait une étude sur la prostitution mettant en question la criminalisation versus la décriminalisation, évidement vérifiée par le Gouvernement du Québec. Selon ce conseil, une décriminalisation devrait être soutenu par l’État afin de rendre sécuritaire la pratique de ce métier selon un cadre établit. Il faut justifier qu’au Canada, la prostitution en elle-même n’est pas un crime. Selon les lois, ce sont les activités l’entourant qui le sont. Or, au fur de ses années de remise en question, aucune personne n’a eu l’espoir d’y aller jusqu’au bout pour une décriminalisation. Seulement 1998, l’enclenchement du processus débutât, alors que Terry-Jean Bedford, une prostituée ontarienne, fut coupable de tenir une maison close. Un long processus judiciaire naît alors que Mme. Bedford et deux autres de ses compagnes embarquèrent pour un long combat pour la légalisation des lieux de d’ébauche. Plus précisément, Terry-Jean contesta trois articles du Code criminel interdisant la sollicitation, les maisons de d’ébauche et le fait de vivre des fruits de la prostitution , selon un article publié dans La Presse le 13 juin 2013. Au mois de septembre 2010, la Cour suprême leur donna raison suite aux contestations faites par Mme. Bedford. C’est alors le 26 mars 2012 que la cours d’appel émis son jugement : « […] le jugement de la Cour d'appel de l'Ontario donne le coup de grâce aux lois encadrant la prostitution, qui sont en partie inconstitutionnelles, selon ce tribunal. Le mois suivant, Ottawa décide d'en appeler, cette fois auprès du plus haut tribunal du pays. » Selon l’actualité, la Cours suprême du Canada, soit le gouvernement fédéral, devra rendre son jugement sur l’enjeu d’ici le mois de mars 2014 où il y aura peut-être lieu un changement radical de la prostitution.
Justification personnelle Le débat du «pour ou contre une décriminalisation de la prostitution» m’intéresse grandement pour de multiples raison. Premièrement, ce sujet se fait parler à travers le monde. Plusieurs pays ont décriminalisé la prostitution telle que la Suède, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande et pour la plupart, les résultats sont généralement efficaces. Cependant, le Canada en est rendu à un point culminant où il se doit de décider d’un sort dans la même lignée de l’enjeu sur la légalisation du cannabis par le gouvernement libéral. Or, la prostitution se trouve dans un énorme système criminel qui ne tient pas compte du bien-être des prostituées(és). Souvent, la prostitution se combine avec la drogue et le trafic humain. Deux aspects allant à l’encontre des valeurs générales et surtout deux atouts économiquement important du marché noir. On ne parle ici de petits problèmes, mais d’un gros enjeu qui pourrait changer la vie de plusieurs personnes. Toujours dans l’actualité canadienne, ce sujet m’intéresse par les proportions qu’elles engendrent : racisme, violence, argent, drogue, etc. Moi-même travaillant sur la rue Ontario Est, dans le quartier Hochelaga, où la prostitution est apparente tout en étant hostile, je remarque que la vie de ses personnes est en périls. Par la violence qu’elle peut engendrer, par la effet pervers de la drogue, pas les risques pris de ces personnes, que ce soit un choix personnel ou non de pratiquer ce métier, ces femmes (ou plus rarement des hommes) méritent tout de même un encadrement.
Analyse objective et argumentée La société au Canada n’en est pas au même point de vu qu’à l’origine de la prostitution où elle était considérée comme étant sacrée pour l’honneur de plusieurs déesses dont celle de la fertilité : Inanna. De la culture canadienne, la prostitution est mal vue au départ par l’entremise de la religion chrétienne et de sa Bible, qui bannit de telles pratiques. Dans l’idéologie des citoyens, elle se retrouve
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