Socialisation de l'enfant: un processus différencié
Dissertation : Socialisation de l'enfant: un processus différencié. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mauddb • 6 Octobre 2019 • Dissertation • 1 232 Mots (5 Pages) • 834 Vues
Pendant l’enfance, les individus sont socialisés, c’est ce qu’on appelle la socialisation primaire. Lors de cette socialisation, les agents de socialisation comme la famille, l’école, les médias ou les groupes de pairs transmettent des normes et valeurs à l’enfant qui vont construire son identité sociale future. Cependant, la socialisation primaire est différente d’un l’individu à un autre en fonction de certains caractères. Cette socialisation peut alors entrainer des inégalités entre les individus notamment au niveau scolaire. Nous allons donc nous demander, en quoi la socialisation de l’enfant est-elle un processus différencié? Dans un premier temps, nous verrons que la socialisation est différente en fonction du sexe d’un individus. Puis nous verrons dans un second temps que la socialisation est aussi différente en fonction du milieu social dont l’Individu est issu.
La socialisation est différente en fonction du sexe de l’enfant, ce qui influera dans le domaine scolaire et donc sur le futur métier. Nous verrons donc premièrement que des différences existent sur le niveau d’étude entre les hommes et les femmes. Puis, nous verrons que ces différences sont aussi présentes dans le domaine choisi.
En 2008, selon les données de l’enquête Emploi de l’Insee, parmi les jeunes ayant achevés leurs études depuis moins de 6 ans, 37% des garçons ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur contre 51% des filles et la proportion de jeunes ne possédant aucun diplôme du secondaire est de 19% chez les hommes, contre 12% chez les filles. Ce qui signifie que les femmes ont plus de chances d’obtenir un diplôme de manière générale. En effet, les femmes sont plus diplômées que les hommes car on leur apprend qu’il faut bien travailler à l’école puisqu’une femme aura plus de difficulté qu’un homme à trouver un travail si elle est non diplômé. Une autre raison est qu’à même niveau d’étude, une femme occupera un poste moins important qu’un homme, les femmes doivent donc faire plus d’études. Cependant, il y a environ 10000 garçons de plus en classes préparatoires aux grandes écoles et environ 4000 filles de plus que de garçons en sections de techniciens supérieurs. Cette différence est dû au fait que les femmes ne visent pas un diplôme aussi haut que les hommes car elles ne s’en sentent pas capable, certains pensent que les hommes sont plus intelligents que les femmes et l’inculquent donc à leurs enfant, ce qui est bien entendu faux mais aussi car la femme ayant intériorisée le fait qu’elle doit s’occuper des tâches domestiques et des enfants va choisir des études moins prestigieuses.
Cependant, ces différences perdurent même au sein de ses classes préparatoires, mais cette fois si au niveau des filières choisies.
En effet, d’après le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, durant l’année scolaire 2008-2009, les garçons sont surreprésentés en préparatoire scientifiques puisqu’ils sont deux fois plus que les filles et le pourcentage de fille est supérieur en préparation économique comparé au garçon car leur nombre est de 10 530 contre 8672 garçons. Mais aussi en préparation littéraire où les filles sont 8629 sur un total de 11522 soit environ trois fois plus que les garçons. Ces différences sont présentes dés le lycée puisque d’après une enquête Emploi de l’Insee, en 2009, 80% des élèves en classe littéraire sont des filles et en scientifique elles ne sont que 47% par rapport aux hommes. Dans la voie technologique, les filles sont surreprésentés dans le domaine du tertiaire et sous-représentées dans le domaine industriel (seulement 10% des filles en STI). Ces différences dans le choix des filières sont dû au fait que l’on inculque aux filles et aux garçons des rôles. Comme le modèle de l’homme scientifique, technicien et de la femme secrétaire. Ces modèles sont transmis grâce au jouets genrés, par les médias mais aussi par la représentation des parents, un petit garçon voudra faire le même métier que son père et inversement pour une petite fille.
...