Vous montrerez que les configurations familiales influencent la socialisation des enfants
Dissertation : Vous montrerez que les configurations familiales influencent la socialisation des enfants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juuu00000 • 24 Janvier 2023 • Dissertation • 1 315 Mots (6 Pages) • 660 Vues
1G7
Dm de ses
Sujet : A l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les configurations familiales influencent la socialisation des enfants
La socialisation est un processus débutant à notre naissance et se poursuivant jusqu’à notre mort. Elle diffère selon plusieurs facteurs comme l’âge (socialisation primaire ou secondaire) le sexe ou encore le milieu social, mais cela reste le même processus par lequel un individu apprend et intériorise des normes et des valeurs. Un grand nombre de facteurs interviennent dans cette socialisation. Les principaux étant les groupes de pairs, les médias, l’école et la famille. La famille joue un rôle essentiel notamment dans la socialisation primaire puisque c’est elle qui va montrer à l’enfant les comportements à reproduire ou non. La construction de la famille, aussi appelée configuration familiale, est donc très importante. Quelles sont les différents facteurs pouvant changer d’une configuration familiale à une autre et surtout quelles sont leurs conséquences ? Premièrement nous verrons l’influence de la situation des parents, puis celle d’une éventuelle fratrie. Nous verrons également le rôle des grands parents et enfin, l’impact sur l’enfant s’il est issu d’une famille mixte.
Les parents sont, dans la majorité des cas, le modèle de leurs enfants, les personnes avec qui ils vivent et ceux qui leurs apprennent tout. Ils exercent une énorme influence sur leurs enfants. Ce sont eux qui sont responsables de leur éducation et qui leurs inculquent les normes et les valeurs qu’ils souhaitent. Leurs rapports peuvent donc entraîner des conséquences sur les enfants. Par exemple, des parents séparés ne vont pas forcément vouloir donner la même éducation à leurs enfants, certains penseront que l’école est importante est les aideront dans leurs devoirs, d’autres feront passer ça au second plan en laissant les devoirs de côté. Cette manière de penser peut satisfaire l’enfant qui n’a pas forcément envie de faire ses devoirs mais peut avoir des conséquences sur sa scolarité « la proportion d’élèves en difficultés est plus forte de 6,6 points quand les parents sont séparés ». De plus, les enfants vivant dans une famille monoparentale, c’est-à-dire vivre et être élevé par un de ses 2 parents, ont parfois une vie plus compliquée et se retrouvent confrontés à des situations dont ils ne devraient pas avoir connaissance à leur âge. Par exemple, la plupart des ces familles vivent dans la précarité car elles n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins de leur(s) enfant(s). Selon une étude réalisée en 2013, « le taux de pauvreté des familles monoparentales atteint les 32,5% ». En général ces enfants vivant dans une situation précaire abandonnent le cursus scolaire pour travailler et aider le parent avec qui ils vivent à payer les factures. Selon une étude, en 1975, le nombre de familles monoparentales était de 600 milliers. En 2015 il y en avait 1 708 milliers. Cela signifie donc que de plus en plus d’enfants se retrouvent dans des situations catastrophiques. Ces parents apprennent donc à leurs enfants à être autonome, à avoir le sens du partage de la générosité, valeurs que des enfants n’ayant pas grandi dans ce cadre familial n’auront pas ou du moins auront moins.
La fratrie est le deuxième modèle d’un enfant. Que ce soit des demis, des plus grands ou des plus petits, les frères et sœurs sont des éléments majeurs de la socialisation d’un enfant. Plus ils sont nombreux, plus l’enfance peut être vue de deux points de vue. Les enfants issus de familles nombreuses sont souvent partagés sur la manière de décrire leur enfance. Certains la décriront comme pleine de complicité avec tous leurs frères et sœurs, d’autres diront que c’était une punition et qu’ils auraient préféré n’avoir qu’un ou deux frères et sœurs. Par exemple, une famille nombreuse avec un faible revenu de la part des parents doit procéder à des choix pour nourrir les enfants et avoir un minimum de confort. Lors d’une socialisation comme celle-ci, le partage et la générosité sont des valeurs mises en avant que les enfants intègrent rapidement. Cette expérience peut se traduire par « des restrictions matérielles importantes et des relations intra-familiales tendues ». Les adultes qui penseront ça de leur enfance n’auront certainement pas envie de faire vivre ça à leurs éventuels enfants, et ne seront donc pas parents d’une famille nombreuse. Il y a de moins en moins de familles qui ont beaucoup d’enfants (4 ou plus). En 1975, le taux de familles ayant 1 enfant était de 42,5%. Il y en avait 32,2% qui avait 2 enfants, 14,8% qui en avait 3 et 10,5% qui en avait 4 ou plus. En 2015, la diminution est encore plus frappante puisqu’il y a 42,8% des familles qui ont 1 enfant, 32,8% qui en ont 2, 12,7% qui en ont 3 et enfin 3,7% qui en ont 4 ou plus. Cela signifie donc qu’il y a donc plus de familles qui ont 1 ou 2 enfants en 2015 mais beaucoup moins qui ont 3 ou 4 enfants ou plus.
...