SES: L’école et la famille sont-elles forcément complémentaires en matière de socialisation? Les filles et les garçons ne sont pas socialisé de la même façon? Montrez que la socialisation est un processus.

question de réfléxion : L’école et la famille sont-elles forcément complémentaires en matière de socialisation? Les filles et les garçons ne sont pas socialisé de la même façon? Montrez que la socialisation est un processus.

La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation de norme et de valeur. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent selon leur personnalité. L'école et la famille sont des instances de socialisation complémentaires mais elles peuvent être aussi concurrentes. Elles sont toutes les deux primaires et toutes les deux ont pour rôles d'assurer une transmission de valeurs

À l'école, l'enfant apprend la vie en collectivité, il intériorise également les recommandations scolaires et intègre les savoir-faire nécessaires pour son insertion professionnelle. L'école transmet des normes et des valeurs qui vont permettre à l'individu de créer son identité sociale, les individus passent de plus en plus de temps à l'école. Celle-ci va modeler l'éducation de l'individu en transmettant des savoirs mais aussi des nouvelles règles de vie complémentaire ou bien différente de celle à apprise dans la famille. Il y a un lien très fort entre la socialisation familiale et la réussite scolaire. Les enfants issus de milieux sociaux favorisés réussissent mieux leurs études car leur famille peut culturellement mieux les soutenir et on tendance à plus les encourager ce qui augmente leurs ambitions. Dans le cas des familles les plus aisées, l'école et le cadre familial sont absolument complémentaires: effectivement les plus riches bénéficient des bienfaits de l'éducation et reconnaissent sa valeur et son importance, valeur et importance que les parents transmettent à leurs enfants dès le plus jeune âge. De plus la socialisation est différente selon le genre de l'individu, car encore aujourd'hui certains stéréotypes véhiculés par la société, par exemple un petit garçon qui tombe on va lui demander de ne pas pleurer, de retenir ses larmes alors que quand une petite fille tombe on trouvera les plus larmes naturelles. Tout ça vient du fait que la société considère que les garçons doivent être forts et ne pas se plaindre ou encore dans les jeux proposer aux deux genres. Ainsi les garçons sont plus stimulés du point de vue moteur, sportif et les filles plutôt sur le plan affectif et artistique. Ces différences de traitement entre les garçons et les filles se font de manière inconsciente, les parents reproduisent des modèles qu'eux-mêmes ont intégrés. Et nous pouvons observer ces stéréotypes dans le monde professionnel comme par exemple certains stéréotypes sont attachés à certaines professions jugées plus féminines comme infirmière, assistante maternelle ou encore institutrice.

Pour conclure, la socialisation est une intériorisation de normes et de valeurs, dont l’école et la famille qui le plus souvent sont complémentaires mais peuvent être différentes. La socialisation va dépendre du genre de l’enfant car il y a une socialisation différente entre les garçons et les filles.

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