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Etude de marché MacBook Pro

Analyse sectorielle : Etude de marché MacBook Pro. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Juin 2017  •  Analyse sectorielle  •  2 478 Mots (10 Pages)  •  805 Vues

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Table des matières

Disclamer        2

État des lieux de la restauration traditionnelle        3

État des lieux des fast food        4

La zone de chalandise        6

Trévoux        6

Analyse de la Zone de Chalandise et caractéristiques        8

Analyse de la population locale        9

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Disclamer

Ce rapport a été́ fait à la demande de Monsieur Sylvain Scotti suite à̀ un ordre de service en date du XXX, Cette étude a été́ réalisé sur la base d’informations à caractère indicatives qui nous ont été́ communiqués par Monsieur Sylvain Scotti. Il n’entre pas dans la mission de Monsieur SADOU Samy de vérifier l’exactitude, le caractère pertinent ou l’exhaustivité́ des informations données par Monsieur Sylvain Scotti et /ou ses représentants.

Ni la responsabilité de Monsieur SADOU Samy, ni celle de ses collaborateurs ne sauraient être engagées, quelque titre que ce soit, s’il apparaissait que l’un quelconque des documents sur le fondement duquel notre étude a pu être élaborée, s’avérait ne pas refléter de la façon la plus exacte possible, la réalité́ économique et financière de la société́ étudiée.

Le présent document ne constitue ni une offre, ni une invitation acheter ; il ne peut servir en aucune manière de support ou être utilisé dans le cadre d’un quelconque contrat ou engagement. Il ne vous est remis qu’à titre d’information et ne peut être reproduit ou redistribué à un tiers

État des lieux de la restauration traditionnelle

Les établissements du secteur de la restauration traditionnelle et des cafétérias attendent impatiemment une hausse de la fréquentation. Celle-ci tardera toutefois et n’est pas attendue avant 2017. Au premier trimestre 2016, la fréquentation de la restauration dite « à table » a ainsi encore reculé de 0,5%. Du côté de l’offre pourtant, les restaurateurs ont mis l’accent sur le développement de concepts innovants (bistronomie, établissements de type comptoir, etc.). Les Français ont également consommé davantage, malgré une progression plus faible qu’espérée de leur pouvoir d’achat. Mais la météo particulièrement pluvieuse du printemps n’a pas incité les clients à accroître leurs sorties. La persistance d’un climat d’insécurité a aussi pénalisé le secteur, en particulier en Île de France et dans le Sud. Conséquence de la multiplication des attentats, les touristes étrangers sont notamment de plus en plus réticents à visiter l’Hexagone. Seule l’organisation de l’Euro de football en France a permis de contrebalancer ce mouvement, en dopant la fréquentation dans les établissements situés dans les villes ayant reçu les 51 matchs programmés.

        Dans ce contexte, la hausse du chiffre d’affaires des entreprises de restauration traditionnelle du panel IMHI a été revue à la baisse en 2016 (+0,5%). L’activité du segment, tout comme celle des cafétérias, progressera toutefois plus franchement en 2017. Grâce à l’amélioration de la situation économique et financière des ménages français, la fréquentation repartira enfin à la hausse cette année-là. Le secteur bénéficiera également d’un ticket moyen plus élevé, grâce à des prix à la consommation qui progresseront.

Toutefois, des freins structurels limiteront encore un décollage plus substantiel de l’activité des opérateurs du secteur. Tout d’abord, la baisse du temps accordé à la pause de midi, mais aussi la tendance à la déstructuration des repas, continueront d’impacter la demande. De plus, le renouveau du « faire soi-même », observé depuis quelques années, alimentera encore l’intérêt pour les repas préparés à domicile. Pour ne rien arranger, les restaurateurs devront aussi faire face à la concurrence de circuits de restauration alternatifs, tels que la restauration rapide, les boulangeries (très plébiscitées par les urbains pour leur déjeuner) et les grandes surfaces alimentaires avec leurs rayons snacking.

        La légère reprise de l’activité dans le secteur permettra de soutenir les performances financières des entreprises du panel IMHI. La hausse plus marquée du chiffre d’affaires en 2017 permettra en effet aux restaurateurs de stabiliser le poids de leurs charges d’exploitation, après une nouvelle augmentation en 2016. Principalement fixes, les charges de la restauration (surtout les loyers et les salaires) sont difficilement ajustables. Si cette situation est particulièrement problématique en période de recul du chiffre d’affaires, elle est en revanche positive en cas de hausse de l’activité. Ainsi, après des années de dégradation, le taux d’excédent brut d’exploitation des restaurateurs de l’échantillon repartira enfin à la hausse en 2017 (à 6,4% du chiffre d’affaires). La légère progression du taux d’EBE se répercutera également au niveau du taux de résultat net, qui s’établira à 3,5%.

        Les cafétérias, les établissements de chaîne et les brasseries de grande superficie sont particulièrement pénalisés par les changements des habitudes de consommation des Français, leur désintérêt pour les offres standardisées et la concurrence des circuits de restauration alternatifs. Le chiffre d’affaires du Groupe Flo, l’un des leaders de la restauration à thème (enseigne Hippopotamus notamment) a une nouvelle fois reculé au 1er semestre 2016 (-7,3% en glissement annuel). Les cafétérias font quant à elles face à une difficulté supplémentaire. Étant souvent implantées dans des centres commerciaux, elles subissent également la baisse de fréquentation des galeries et centres commerciaux.

        Face aux défis de repositionnement de leur offre et à la concurrence des autres modes de restauration, le digital représente un levier de croissance pour les opérateurs du secteur. Si les restaurateurs utilisent, pour certains, les interfaces de réservation online (La Fourchette, Michelin Restaurants, etc.), les plateformes imaginées par d’autres start-up de la foodtech offrent de plus vastes perspectives de développement. Les acteurs de la livraison de repas à domicile (Allo Resto, Foodora, Deliveroo, etc.) permettent par exemple aux opérateurs de la restauration assise de s’adapter à l’évolution des attentes des Français (commande en ligne de repas notamment) et d’accroître leurs revenus. En collaborant avec ces nouveaux acteurs de la restauration, les exploitants peuvent en effet augmenter leur chiffre d’affaires de plus de 20% au bout de quelques mois. En particulier, lorsqu’ils sont implantés dans les grandes villes dans la mesure où, pour l’heure, ce sont principalement les grandes agglomérations françaises qui sont couvertes. Ces partenariats peuvent en outre constituer un moyen non négligeable pour les restaurateurs de développer leur visibilité sur la Toile, en versant toutefois des commissions sur leurs ventes (12 à 30%).

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