Etude économie BAC PRO: le marché de la cigarette électronique

Introduction

Après seulement trois ans d'existence, le marché de la cigarette électronique affiche déjà des chiffres impressionnants: 2 millions d'utilisateurs réguliers, 2 500 points de vente spécialisés et un chiffre d’affaire de 275 millions d'euros fin 2013.

Dans cette étude, j’analyserais donc dans un premier temps le marché grandissant de l’e-cigarette. Nous verrons pourquoi il fait tant d’adeptes mais aussi pourquoi il est intéressant de se lancer sur ce marché.

Dans un second temps, nous verrons quels sont les conséquences du succès de la cigarette électronique pour le marché de la cigarette traditionnelle.

Développement

I- Définir la notion de marché

Le marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande d’un bien ou d’un service.

II- Analyse d’un marché

A. La cigarette électronique : un marché en plein essor

La cigarette électronique doit son invention à un pharmacien chinois, Hon Lik en 2000. Mais ce n’est que 10ans plus tard que l’on assiste à un véritable boom de ce marché.

Selon un article de « Le Monde » paru en avril 2014, les ventes de cigarettes électroniques ont quasiment triplées puisque le chiffre d'affaires est passé de 114 millions d'euros en 2012 à 275 millions en 2013 (voir graphique en annexe 1).

En effet, il y a de plus en plus d’adapte de l’e-cigarette puisqu’on compte environ 2 millions de vapoteurs en France et près de 8 millions en Europe.

Ce qui séduit les consommateurs, c’est d’abord le choix, on ne dénombre pas moins de 400 références, avec des présentations différentes, la possibilité de régler son dosage en nicotine et surtout un choix d’arôme plus que varié allant de la fraise à la saveur du poulet-rôti. De plus, la cigarette électronique se révèle être plus économique pour eux puisque vapoter revient en moyenne entre 40 et 50 € par mois contre environ 180 € pour des cigarettes traditionnelles.

Le développement des points de vente d’e-cigarettes est encore plus rapide, on en compterait plus de 2 500 à la fin de l’année 2014 alors qu’en 2012, on en comptait 388 seulement (voir graphique en annexe 2).

Selon une étude de Xerfi parue le 8 avril dernier, il se serait ouvert en moyenne 3 boutiques spécialisées par jour entre 2012 et 2014.

En 2013, 58 % des ventes de cigarettes électroniques ont été réalisées par l’intermédiaire des magasins spécialisés contre seulement 9% sur internet.

Une petite dizaine d’enseigne ce partage le marché en France et certaines d’entre elles entendent bien quadrupler leur chiffre d’affaire cette année. En effet, la cigarette est, pour eux, un business plutôt rentable car, souvent, les e-cigarettes sont fabriquées à bas coût en Chine et revendues 6 à 10 fois plus chères en boutique.

Pour les grands groupes, la menace se fait de plus importante, Marlboro entend même sortir son propre modèle de cigarette électronique pour faire face.

B. Quelles sont les répercutions sur le marché de la cigarette traditionnelle ?

Les premières études ont montrées que les ventes de cigarettes traditionnelles ont reculées au premier trimestre 2013 de 2.5% en valeur à 7, 574 milliards d’euros en un an et une baisse des volumes de 8.9% au cours des six premiers mois de l’année. Une première depuis 2003/2004 !

La cigarette électronique n’est pas étrangère à cette baisse. En effet, sa consommation réduit la quantité de cigarettes traditionnelles consommée par les fumeurs, et est donc à l’origine d’une partie de la baisse des ventes observée en 2013.

Si l’e-cigarette bouleverse la consommation de cigarettes traditionnelles, c’est parce qu’elle est souvent perçu par les consommateurs comme une aide au sevrage du tabac, une solution alternative pour arrêter le tabac sans changer ses habitudes. La moitié des vapoteurs réguliers affirment utiliser la cigarette électronique pour arrêter la cigarette traditionnelle et ils sont deux tiers à alterner les deux modes de consommation, ce qui explique en grande partie la chute marquée des ventes de tabac.

Selon une enquête de l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) réalisée auprès de 2 000 personnes, les vapoteurs étant d’anciens fumeurs confirme majoritairement que la cigarette électronique leur a permis d’arrêter complètement leur consommation de tabac.

La baisse du marché de la cigarette traditionnelle s’explique aussi par l’augmentation des prix du tabac ces dernières années, qui crée une incitation supplémentaire à l’arrêt du tabac dans la tête des consommateurs.

De plus, l’introduction de la cigarette électronique en France s’est faite en même temps que la modification de la loi Evin qui étend l’interdiction de fumer à d’autres lieux collectifs, ce qui fait pour les fumeurs une autre raison de changer pour la cigarette électronique qui elle, ne connaît pas encore de restriction.

Conclusion

Nous pouvons conclure de cette étude que la cigarette électronique est une vraie « tendance » chez les consommateurs. Elle fait de plus en d’adepte à travers

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