Le DD

1) Qu’est-ce que le développement durable ?

a) Présentation du concept

En 1972, les USA crée le PNUE, qui va former la commission Brundtland qui introduira la notion de DD en 1987 avec le rapport « Notre avenir pour tous ».

Le DD est « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Autrement dit, il s’agit d’avoir un mode de croissance qui permet à la génération suivante d’avoir au moins autant de b-ê que notre propre génération, notamment de ne pas détruire l’écosystème dont une partie est non renouvelable. Ce rapport va servir de base d’action en 1992 lors de la grande réunion internationale sur l’environnement « Sommet de la Terre » à Rio.

A partir de cette date, 1992, une vaste réflexion sur le DD reliée par les institutions internationales (PNUE, Banque mondiale). On commence à parler de la RSE auprès des entreprises, cette définition du DD est une approche qui va se caractériser par des objectifs à atteindre notamment la réduction des GES

b) Les 3 dimensions du DD et la notion de soutenabilité

Le DD intègre 3 dimensions :

- Dimension économique : c-à-d la croissance des richesses doit être possible avec une gestion optimale des ressources, des K qui forment le b-ê

- Dimension sociale : c’est l’idée que la richesse doit être équitablement partagé dans le monde et entre génération

- Dimension environnementale : la planète et ses ressources doivent être préservées le plus possible en maintenant la biodiversité et le respect des écosystèmes.

La notion de soutenabilité est très utilisée aujourd’hui, et est plus récente que la notion de DD, il apparait dans les années 2000 et il renvoie à 2 traditions possible :

- Durable, c-à-d une idée de conservation des ressources dans le temps

- Soutenable, c-à-d d’aide, de soutien entre les nations surtout envers les pays en voie de développement et au final imposer des règles internationales dans le domaine environnemental

2) L’analyse économique du développement

Il existe un débat entre les économistes sur le caractère substituable des 4 types de K. cela s’inscrit dans une réflexion plus générale pour assurer une soutenabilité du développement. Le degré de substitution des différents K est au cœur du débat théorique de soutenabilité.

a) La thèse de la soutenabilité faible

Doc1 : L’approche néoclassique de l’environnement

1) La soutenabilité implique d’investir une part suffisante du revenu issu de l’exploitation

Des ressources naturelles dans l’accumulation d’autres formes de K. Cela implique aussi que le PT permet de trouver des solutions techniques à la raréfaction des ressources et que le mécanisme des prix reflète adéquatement la raréfaction des ressources et conduisent à l’adoption de technique de secours. Le principe de base est de léguer aux générations futures un stock de K au moins aussi grand que celui dont on a bénéficié.

2) Si l’exploitation du pétrole procure une rente de 1 M° d’€ de vente par an, ce pays doit

Investir la même somme dans du K technique susceptible de remplacer le pétrole (éthanol). Dans la pratique, ces règles ne sont pas respectées et ces rentes sont souvent dépensées autrement que dans l’avenir.

3) L’émergence de technique de secours doit être poussé par le mécanisme des prix rendant les techniques peu efficaces, plus chères et on note un optimisme à 2 niveaux :

Tout d’abord, un mécanisme des prix, jeu du marché régional (?) rarement de manière optimal (prix du pétrole, très volatile, n’offre pas une très bonne incitation à investir dans des techniques alternatives, d’autant que les coûts des externalités n’est pas pris en compte.

Lorsqu’on en aura besoins, les technologies nécessaires seront disponibles, or il n’y a aucun ? que les recherches permettent de résoudre les problèmes techniques. D’autant que le pétrole est une ressource unique en termes de prix et de contenu énergétique.

Pour que le b-ê des générations futures soit équivalent au minimum de celui de la génération actuelle, il faut leur transmettre une capacité de B et S et donc un stock de K intact de production.

Si la quantité totale de K doit rester constante, il est possible selon les néoclassiques d’envisager des substitutions entre les différentes formes de K.

Donc, une quantité croissante de K crée par les Hommes (équipements, compétences et connaissances) doit pouvoir prendre le relais de quantité moindre de K naturel (moins de pétrole mais plus de nouvelles technologies qui permet de s’en passer).

Cette hypothèse de soutenabilité suggère, à peu de chose près, que l’épuisement des ressources ou la dégradation de l’environnement sont légitimes à partir du moment où ces ressources permettent la création d’un nouveau K artificiel qui sera lui-même légué aux générations futures au lieu et à la place du K naturel dégradé ou épuisé. Selon R. SOLOW, un échange s’opère dans le temps.

La génération présente consomme du K naturel et en contre parti va léguer aux générations futures plus de capacité de production sous forme d’équipement et de connaissance et de compétences. Selon lui, la soutenabilité c’est la capacité généralisée à produire du b-ê et donc doter les générations futures de tout ce qui sera nécessaire pour qu’il ait un niveau de vie aussi bon que le nôtre.

Ces richesses sont composées de stocks d’actif monétaire ou non et en suivant son état il est possible de connaitre le caractère durable du développement de la société.

Selon l’approche par K « le DD est le développement qui assure que la richesse nationale par habitant ne décline pas en remplaçant ou en conservant des sources de cette richesses.

Cela signifie que le PT peut repousser les limites posées à la croissance éco et donc l’Homme pour réintroduire des espèces animal disparu ou encore reconstruire des milieux naturels et même dépolluer des fleuves.

Les partisans de la soutenabilité faible, il existe une courbe de KUZNETS environnemental

Cette

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