Rapport de stage DDS

Ma première semaine en stage, a été une semaine d’observation et d’intégration, de ce fait, j’étais essentiellement avec les aides- soignantes. Je les suivais dans tous leurs soins de nursing, mais aussi dans le tri du linge.

A mon deuxième jour, j’étais avec l’aide -soignant et je la suivais pendant ses différents soins de nursing. Au moment de faire la toilette du résident j’ai remarqué que les draps étaient souillés, je fais la remarque à l’aide- soignante, elle m’a dit : « ce n’est pas grave on commence, on verra après ».Je me suis posée la question : « le lit étant souillé, n’est-ce-pas souhaitable de changer les draps et faire le soin ? ». J’en ai fait part à l’aide-soignante, elle m’a dit « on n’a pas le temps de changer les draps, en plus le chariot à linge est trop loin. »

Effectivement, j’avais remarqué que chaque étage disposait d’un chariot pour le tri du linge avec des codes couleurs bien distincts sur les rabats. Et je me suis dit, mais comment elle va faire pour transporter le linge, vu que nous étions dans l’autre unité ? En plus nous ne disposons pas nous plus de sac pour trier ce linge. Je me suis dit, c’est tout de même curieux de disposer que d’un seul chariot par étage ? Mais ce que m’a le plus interpellé : « pourquoi

l’aide-soignante n’a pas d’emblée rapprocher le chariot ? ». Le pré-tri de ce fait, aurait pu s’effectuer à distance des soins, dans le couloir et à l’aide du chariot à côté.

La toilette finis, j’étais bien mal à l’aise de devoir portée à bout de bras ses draps souillés, quand bien même j’avais des gants. Voyant ma gêne, l’aide- soignante, a pris les draps et les a transporté dans tout le couloir, elle les a mis tous ensemble dans le même chariot de linge, et, avec les vêtements des résidents. Cela m’a paru inapproprié compte tenu que les linges étaient souillés. Je lui ai alors dis, « il y a un code couleur pour les draps, en plus, ils sont souillés ? », elle m’a répondu : «, t’occupe pas des couleurs, moi-même, je ne sais pas à quoi ça sert, en plus ce n’est pas grave, la lingère fais le tri ».

Toutefois, j’ai proposé de déplacer le chariot par mesure d’hygiène et, de faire au préalable un tri du linge, vu que nous avons à disposition des sacs adaptés par code couleur dans le but d’éviter la propagation des germes. Mais cette dernière m’a rétorqué que le chariot est bien où il est, et que c’est comme ça, « on marche beaucoup ici, on n’a pas le temps de trier, ce n’est pas notre rôle ». Qu’à cela ne tienne, je lui ai dit, que pour ma part, je vais déplacer le chariot pour les autres toilettes, même si il ne roule pas bien.

Ma remarque m’a semblé mal placée dans la mesure où je m’adressais à une professionnelle, et, j’ai aussi eu le sentiment que cette dernière n’avait pas apprécié mon intervention.

Je me suis donc interrogée, « ai-je bien fais d’en parler ? », pourtant, au vu des cours que nous avons vu à l’IFSI, notamment celui de Mme N.CIEUX ? Il s’agit de règles de base de l’hygiène.

A ce moment, mon questionnement c’est d’avantage porté sur l’installation du chariot et les moyens qui pourraient être mis en place pour y remédier au vu des protocoles dans l’établissement.

Néanmoins, en parlant avec l’infirmière, mon

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