La Théorie du Consommateur
Cours : La Théorie du Consommateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar honorine2201 • 15 Octobre 2022 • Cours • 3 511 Mots (15 Pages) • 314 Vues
Chapitre 1
Chapitre 1 : La Théorie du Consommateur[pic 1]
INTRODUCTION : [pic 2]
Le consommateur (en micro) est un agent économique qui est censé consommer et acheter des biens et services en utilisant un revenu (un revenu qui est fixé).
Ça peut représenter une personne seule, dans ces cas-là, c’est une consommation individuelle, ou alors, on fait la somme de ces différents comportements. Notre agent est censé utiliser son revenu pour consommer des biens qui lui procurent une certaine satisfaction. On peut complexifier en relâchant certaines hypothèses, mais nous on reste sur la microéconomie de base. Si on achète un bien, c’est parce qu’on a envie de l’acheter, il nous apporte une certaine satisfaction.
On veut être en mesure de répondre à la question : Quelle quantité de bien un agent doit-il consommer pour maximiser sa satisfaction compte tenu de son budget ?
On cherche à avoir la satisfaction la plus forte et être le plus content possible tout en tenant compte de son budget (le revenu) et des prix des biens qu’il consomme. Notre agent a un revenu, et il achète des biens donc son budget dépend du revenu qu’il a et des prix des biens qu’il souhaite consommer. Ça va contraindre son comportement.
Pour comprendre ce qu’il va se passer par la suite, un ensemble d’hypothèse :
Première chose sur le type de bien consommé. On considère que les biens qu’on consomme sont parfaitement divisibles. Les biens indivisibles, on ne peut pas les diviser, on peut les acheter qu’en quantité entière. Quand on va acheter une voiture on ne va pas dire au vendeur que ce qui nous intéresse, c’est une partie de la voiture. En revanche, on peut envisager d’intégrer le fait qu’on peut louer une voiture parce qu’on ne l’utilise pas tout le temps donc ça va être la consommation de service plutôt que l’achat d’un bien en tant que telle. Les biens divisibles, on peut les acheter dans la quantité de bien souhaité.
Par exemple, on loue notre voiture au lieu de l’acheter et le prix dépend du nombre de jour qu’on la consomme * la valeur d’une heure de voiture consommée. On ne consomme pas l’entièreté de ce bien, mais bien une partie de ce bien.
Qui dit micro, dit maths, donc tous les biens sont parfaitement divisibles donc les valeurs décimales sont possibles. Si en examen on trouve que notre agent consomme 2,8 unités de bien 1 et 3,7 unités de biens 2. C’est bon car on considère que les biens sont parfaitement divisibles donc on peut consommer des valeurs décimales de bien. Si on se réduit à des biens indivisibles (valeur entière), ça compliquerai les calculs car ça réduirait l’ensemble des possibilités. Là, toutes les valeurs sont possibles. Sur ce semestre, on considère que tous nos biens sont divisibles. On peut consommer une infinité de quantité possible de biens.
Les biens qu’on consomme, on les rassemble dans des paniers de consommation.
Les paniers de conso ce sont les différentes combinaisons de biens qu’on peut consommer.
On considère qu’on consomme deux types de biens et que nos paniers de consommations sont composés de différent biens 1 et biens 2. Si je décide de consommer 10 unités de bien 1 et, 5 de biens 2 c’est un autre panier de conso. On considère qu’on peut consommer/choisir une infinité de panier de biens. Encore plus car on a considéré que les biens étaient parfaitement divisibles, cad qu’on peut décider de consommer 2,5 unité de bien 1 et 3,5 de bien 2 donc on a bien une infinité de biens 1 et de biens 2.
Infinité de panier de consommation, mais on doit faire un choix donc pour le faire, on considère que le consommateur est en mesure de classer ces différents paniers. [pic 3]
Comment les consommateurs choisissent-ils ces paniers de biens ? Quand il est face à cette infinité de combinaison de bien 1 et de bien 2, il va être en mesure de classer ces différentes combinaisons et pour cela, on va utiliser la notion de préférence cad qu’à chaque fois, entre deux combinaisons le consommateur est capable de dire je préfère tel panier plutôt qu’un autre. Notre agent est omniscient, il n’est pas limité dans ses capacités, donc si on a 1 millions de combinaisons de biens 1 et de biens 2 on est capable en tant que consommateur de classer tous ces paniers. C’est cette notion de préférence qui est un moyen de refléter les gouts de notre agent. On considère que ça peut rentrer dans le classement (l’éthique). A chaque fois notre agent est en mesure de dire je préfère le panier A au panier B ou inversement ou je suis indifférent envers les deux paniers donc j’ai le même niveau de satisfaction. (Biens consommés).
Nouvelle hypothèse, c’est l’hypothèse de non-satiété/ de non-saturation/ de monotonie des préférences cad qu’on est toujours prêt à consommer plus de bien. Si on a deux paniers, et que dans 1 panier il y a plus de biens 1 (3 biens 1 et 5 biens) et de biens 2 et qu’on a deuxième panier de 10 biens 1 et 10 biens 2 donc le consommateur va préférer le deuxième panier. On est toujours prêt à consommer plus.
Cf diapo
Une fois qu’on a dit ça, nos paniers, on les représente dans un plan. X1 en abscisse et X2 en ordonnée.
Graphique
X1=quantité de bien 1
X2=quantité de bien 2
Le panier 1, si on note P1, on a 2 unité de bien 1 et 2 unités de bien 2
Le panier 2, 3 unité de bien 1 et 3 unités de bien 2
Le panier 3, 5 unité de bien 1 et 4 unités de bien 2
Les agents sont censés pouvoir les classés. On intègre notre budget avec la notion de contrainte budgétaire. On doit intégrer le revenu (R) qui est l’ensemble des ressources du consommateur. A partir de là, le niveau de conso de notre agent, ne pas dépenser plus que l’argent qu’il a donc ça va dépendre des prix du bien consommer. Combien d’argent on a et combien coute ce que vous souhaitez consommer ? Si on a un revenu de 100 unités monétaires et qu’on a un bien à 200, on ne peut pas consommer cette quantité de bien car on ne peut pas emprunter. La contrainte budgétaire va contraindre en bien 1 et en bien 2
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