Travail final Planification financière de la retraite et calcul des rentes (30-252-00)
Étude de cas : Travail final Planification financière de la retraite et calcul des rentes (30-252-00). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar princessofchina • 19 Octobre 2018 • Étude de cas • 4 595 Mots (19 Pages) • 788 Vues
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Travail de session
Par
Marc-André Houle (11182039)
Groupe F-01
Travail présenté à Monsieur Rolland G. Plamondon
Planification financière de la retraite et calcul des rentes (30-252-00)
Le 2 Décembre 2013
Introduction 3
Thème 1 : Les régimes de base d’employeurs 4
Universités au bord du naufrage 4
Comment vieillir riche 6
2012, années de vérités pour les régimes de retraite 8
Thème 2 : Les régimes spéciaux d’employeurs 10
Une retraite assurée, autrement 10
28 000$ pour un mot 11
La retraite dans le monde 13
Thème 3 : REER vs CELI 15
Évitez les pénalités dans votre CELI 15
Emprunter pour cotiser le maximum 17
Génération RÉER ou CELI 19
Conclusion 21
Annexes 22
Introduction
Dans le cadre du cours de planification financière et calcul de rentes, je dois initialement, sélectionner des articles pertinents concernant les divers thèmes discutés en classe et en faire une analyse exhaustive par la suite. Étant donnée la charge de travail quand même volumineuse, il s’agit d’un défi de taille que j’exécuterai avec beaucoup d’enthousiastes.
Ce travail me permettra dans un premier temps d’élargir mes connaissances sur tous les volets de la planification financière personnelle. À l’aide de mise en situation réelle, je pourrai considérer plusieurs opinions de professionnelles dûment qualifiées dans le domaine. De plus, en utilisant mes notes de cours prises en classe et du livre la planification financière personnelle de Rolland G. Plamondon et de Pierre Sauvé, je serai en mesure de mettre en lien direct les articles à la matière.
Thème 1 : Les régimes de base d’employeurs
Universités au bord du naufrage
Dans un premier temps, l’article révèle l’ampleur minime de la hausse des frais de scolarité comparée à celui problème primordial; les régimes de pension à prestations déterminées dans les universités du Québec. En effet, puisque les promesses des établissements gouvernementaux de verser jusqu’à 70% du salaire à la retraite sont devenues un vrai fardeau financier, ils tentent par tous les moyens de se financer. « Contrairement aux gouvernements, elles ne peuvent refiler leur déficit à la dette nationale[1] » les universités ne peuvent non plus, imiter les grandes entreprises privées en demandant aux actionnaires d’absorber le déficit. Par conséquent, ceux-ci tentent par tous les moyens de procrastiner le remboursement des dettes comme les municipalités le font, en ne remboursant que 20% du déficit de capitalisation déjà amorti sur 15 ans. En contrepartie, comme le cite Michel St-Germain de l’entreprise Mercer «…leurs cotisations supplémentaires ne réduisent pas le déficit des régimes : elles ne couvrent que les intérêts ! »[2]
Les raisons de ces gigantesques déficits sont théoriquement simples; le marché secondaire est beaucoup moins effervescent que lors de la mise en place, de ces régimes spéculatifs. De plus, la popularité des obligations fédérales et provinciales envers les investisseurs étrangers hausse le coût des obligations sans pour autant en augmenter le rendement. Au travers des marchés, un autre problème émerge; celui des cotisants. Puisque les baby-boomers ont en général eu moins d’enfants que leurs prédécesseurs, on s’y trouve à avoir plus de prestataires et moins de cotisants, ce qui a pour effet de réduire davantage les coffres. Ces trois facteurs conjugués ensemble ont un effet exponentiel puisqu’ils poussent les déficits en sens unique.
Pour combler ce déficit, les universités n’ont guère le choix à priori, de couper dans certaines dépenses. C’est en consacrant des postes en enseignement et en recherche qu’elles pourront respecter leurs engagements, celui de verser les prestations. Conscient de la situation délicate, les membres du syndicat, composées essentiellement de professeurs et d’employés ont même décidé de hausser leurs cotisations par peur de ne pas recevoir leurs sommes dues. En deuxième lieu, les universités doit accroître leur revenu en séduisant plusieurs étudiants, particulièrement les étudiants étrangers, car ils sont en quelque sorte la « vache à lait » des universités déclare Martine Desjardins, présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec et «…ils paient en général trois fois plus de droits de scolarité que les Québécois [3]» il s’agit ici d’une stratégie intelligente qui justifie bien l’augmentation de 23% des étudiants étrangers depuis 2008.
Une autre alternative qui pourrait être efficace à mon avis est de «…moduler en fonction du coût des études » comme le cite Jacques Légaré, afin d’indexer le coût du programme choisi par l’étudiant aux frais de scolarités afférentes.
Finalement, il est dommage que les membres du syndicat soient aussi catégoriques quant au choix de Régime de pension agrée (RPA), même pour les nouveaux arrivants. Un régime de pension agrée à cotisations déterminées (RPACD) dans les prochaines années pourraient être un choix judicieux puisqu’il s’en trouve beaucoup moins coûteux et risqués pour l’employeur.
Enfin, si la situation ne change pas très bientôt, je ne serai pas surpris de voir les prestations révisées à la baisse pour assurer la pérennité de ce confortable régime de pension pour les employés.
Comment vieillir riche
L’Article «Comment vieillir riche» illustre d’abord l’état critique des régimes à prestations déterminés. En effet, plus particulièrement au Québec que le reste du Canada, les entreprises enregistrant des défauts de paiements se multiplient, c’est d’ailleurs pourquoi les travailleurs devront compter davantage sur leur économie personnelle lors de leur retraite. Cet article fait surtout le point sur les causes, conséquences, problèmes et solutions potentiels pour réduire l’écart actuariel des prestations déficitaires.
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