Le rôle des banques centrales
Dissertation : Le rôle des banques centrales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DxTey . • 13 Mai 2018 • Dissertation • 1 231 Mots (5 Pages) • 1 120 Vues
SES
La crise financière mondiale de 2007 à mené les institutions économiques du monde entier, y compris les banques centrales, à renforcer leurs efforts pour assurer la stabilité financière. En effet, la banque centrale est considérée comme étant la « banque des banques » dans un Etat ou une zone monétaire, elle est de plus indépendante vis-à-vis du pouvoir politique et de par ses fonctions elle a de nombreux rôles. Ainsi, nous allons aujourd’hui nous intéresser aux nombreux rôles des banques centrales. Dans un premier temps nous allons expliquer de quelle manière la banque centrale dirige la politique monétaire, puis nous aborderons dans un second temps le lien de subordination entre la banque centrale et celles de second rang, et enfin nous parlerons brièvement des limites auxquelles la banque centrale se heurte.
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La banque centrale a pour objectif de superviser la politique monétaire, qui est l’action par laquelle la banque centrale agit sur l’offre de monnaie afin de remplir son objectif de triple stabilité à savoir la stabilité des taux d’intérêt, la stabilité des taux de change et la stabilité des prix. On retrouve aussi cela dans le document 1 où on nous explique qu’en 1998 la BCE a donné la progression sur un an de l’indice des prix de la consommation est qu’il était d’environ 2% dans la zone euro. Grâce à cela l’IPCH couvre les prix d’un grand nombre de biens et de services, comprenant entre autres les produits alimentaires, l’habillement, l’électricité, les services de santé. La banque centrale agit donc dans la gestion de la masse monétaire en circulation dans un pays en provoquant une hausse de son taux d’intérêt directeur, et cette variation est répercutée sur les taux d’intérêts débiteurs des banques commerciales ce qui a pour conséquence d’assurer leur rentabilité. Le coût du crédit devient alors plus élevé pour les agents économiques, cela entraîne de fait une réduction de la création monétaire et donc de la masse monétaire. Il doit en résulter un ralentissement de l’inflation. A l’inverse, une baisse du taux directeur de la banque centrale se traduit par une baisse des taux d’intérêts débiteurs des banques commerciales, et ainsi par une hausse des crédits accordés aux agents économiques. Par conséquent, il en découle une augmentation de la masse monétaire, un accroissement de la consommation et des investissements qui favorisent la croissance de l’économie.
De plus, les banques centrales jouent également un rôle dans la création de monnaie. En effet les banques commerciales créent de la monnaie scripturale lorsqu’elles accordent un crédit aux entreprises ou aux ménages. On constate que 90% de la création monétaire vient de ces banques commerciales. Bien que ce soit ces dernières qui soient émettrices de crédit, cela leur est rendu possible grâce aux banques centrale. Les sommes créditées n’existaient pas auparavant, la monnaie est créée « Ex nihilo ». Cette création de monnaie des banques commerciales n’est pas illimitée pour autant car il faut aussi garder des liquidités pour pouvoir régler les soldes de compensation car les banques détiennent des créances les unes sur les autres qu’il faut solder. Les banques commerciales doivent aussi constituer une réserve obligatoire qu’elles déposent auprès de la banque centrale. Les banques ayant un excédent de trésorerie peuvent mettre à disposition à court terme aux autres banques sur le marché monétaire en échange d’un taux d’intérêt qui dépend de l’offre et de la demande.
Ainsi, nous pouvons constater que les banques centrales mènent des actions multiples afin de mener et contrôler la politique monétaire de leur zone.
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Les banques centrales ont également un rôle important vis-à-vis des banques de second rang aussi appelée banques commerciales. En effet, cet organe supra-bancaire joue un rôle de subordination par rapport aux banques commerciales.
Il arrive souvent que la banque centrale injecte des liquidités aux banque commerciales lors de crédit par exemple, mais il arrive aussi que pour d’autres raisons la banque centrale ait à prêter des fonds exceptionnellement lors de problèmes graves. On dit vulgairement qu’elle agit en tant que « prêteur en dernier ressort ». Ainsi, s’il y a un problème de solvabilité dans une banques, les clients d’autres établissement peuvent être poussés à vider leur compte, on appelle cela une panique bancaire (« run bancaire ») et cela engendre une crise des liquidités dans l’ensemble du système bancaire. Cette forme d’instabilité a été résolu grâce a la banque centrale qui a pris le rôle de prêteur en dernier ressort. Par conséquent les gens savent qu’ils reverront leur argent et ils ne paniquent pas en se ruant pour retirer leur argent sous forme de liquidité aux guichets. On retrouve exactement ceci dans le document 3 quand la banque centrale à injecté des liquidités pour alimenter le marché interbancaire qui était en difficulté à cause des banques qui ne voulaient se prêter entre elles. Mais ces actions de la banque centrale ne sont pas illimitées non plus pour autant car cela pourrait créer un effet néfaste avec une perte de la valeur de la monnaie en question s’il y a un surplus de monnaie fiduciaire en circulation dans une zone ou un pays.
De plus, les banques centrales ont aussi une influence sur les banques de second rang car en régulant la masse monétaire en faisant varier leur taux d’intérêt directeur, elles font aussi varier les taux d’intérêts des banques commerciales. Ainsi, on constate clairement que les banques centrales jouent un rôle de subordination des banques de second rang qui sont forcées de les suivre dans leurs démarches, tout en sachant qu’elles pourraient être grandement aidées en cas de difficulté.
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