Ces nouvelles pratiques collaboratives sont-elles un modèle à suivre, sont-elles source de progrès ou bien sont-elles un phénomène de mode, un idéal difficilement atteignable ?

 Avec la prolifération des blogs, des wikis ou encore des réseaux sociaux, les pratiques collaboratives se multiplient, que ce soit dans la vie professionnelle comme dans les loisirs, permettant un accroissement des échanges et des services entre des personnes. Nous entrons dans un nouveau monde impliquant une transformation sociétale sans précédent. Les médias et les politiques en parlent, les citoyens et les entreprises s’en emparent progressivement. Ce mouvement esquisse les contours d’une nouvelle économie, avec de nouveaux business model, d'autres formes d'organisation, déménagement, de travail, d’innovation.

Si le développement des pratiques collaboratives semble répondre à différentes motivations, il présente aussi certains dangers que ne manquent pas de relever les auteurs de ce dossier

Le corpus est constitué deux essais contemporains « la société collaborative, mythe et réalité » et « coworking mode d’emploi », d’un texte littéraire de Giono Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix et d’un document iconographique (dessin humoristique de Rémi Malingrey illustrant le co-voiturage)

Seul le texte littéraire est plus ancien (1938), les trois autres documents sont récents (2014 et 2018). Ce corpus évoque les pratiques collaboratives (co-voiturage, coworking, colocation) présentes dans notre société.

Ces nouvelles pratiques collaboratives sont-elles un modèle à suivre, sont-elles source de progrès ou bien sont-elles un phénomène de mode, un idéal difficilement atteignable ?

Dans un premier temps nous allons d’abord aborder les raisons du développement des pratiques collaboratives et ensuite les dangers liés à ces pratiques

1. Les raisons du développement des pratiques collaboratives

1. Le constat de leur croissance

Dans le premier document, c’est un constat du développement des pratiques collaboratives, dans le deuxième document c’est la description d’un espace de « coworking », l’inverse des deux premiers documents dans le troisième document, le cordonnier travaille seul et dans le dernier document qui est en lien avec les deux premiers c’est une caricature du développement du co-voiturage.

1. Un progrès social

Tous ces documents reflètent une idéalisation de leur thème respectif, dans le dernier document c’est l’idéalisation du co-voiturage avec le fait que tout le monde sourit du conducteur aux passagers, dans le troisième document c’est l’idéalisation sur le travail d’artisan. L’idéalisation du coworking est que le mobilier et le confort sont pensés pour améliorer l’échange entre les collaborateurs. En ce qui concerne le premier le premier document l’idéalisation des pratiques collaboratives a une conséquence sur le tissu social.

1. Un gain économique

Collaborer c’est également économiser en achetant un bien d’occasion comme nous le montre le document 1, en partageant un trajet routier par le biais du covoiturage comme on peut le voir dans le document 1 et 4 voire même gagner de l’argent (en louant une chambre pour le document 1). Le document 2 nous montre que partager des bureaux est une source d’économie pour des personnes en free-lance. En outre, dans l’entreprise, la collaboration des ouvriers permet d’être plus efficace. L’ouvrier de l’enseigne Bata met seulement trente minutes à coudre une trépointe alors que l’artisan met quatre fois plus de temps comme on peut le voir sur le troisième document. La rentabilité pour l’entreprise est donc meilleure.

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