DM Droit et éthique en EHPAD
TD : DM Droit et éthique en EHPAD. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Célia Gérard • 23 Avril 2019 • TD • 2 471 Mots (10 Pages) • 736 Vues
GERARD Célia
BTS 2ème année
Devoir Maison n°1 : Droits et éthique en EHPAD
Un EHPAD (Établissement d'Hébergement des Personnes Âgées Dépendantes) est une structure médico-sociale qui assure l'accompagnement de personnes âgées dépendantes ayant au moins 60 ans. Ses missions sont d'accompagner ces personnes et de préserver leur autonomie par une prise en charge globale. La loi 2002-2 rénovant l'action sociale et médico-sociale encadre son fonctionnement, ainsi que la loi ASV (Adaptation de la Société au Vieillissement) du 28 décembre 2015. Le décret du 27 mai 2016 fixe ses conditions techniques minimales d'organisation et de fonctionnement.
Dans un premier temps, je montrerais quelle est la stratégie utiliser par l'EHPAD pour faire vivre les droits des usagers, puis je présenterais les 7 outils imposé par la loi 2002-02 qu'utilise l'EHPAD pour garantir ces droits. Et enfin pour terminer, je préciserais le rôle du questionnement éthique dans ces établissements et leurs participations.
L'EHPAD « Village des Aubépins » fait vivre les droits et les libertés des personnes âgées de plusieurs façons. Il est important tout d'abord d'identifier quels sont les droits de ces personnes.
Ces droits se trouvent dans la charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance. Concernant les personnes en situation de dépendance ; nous pouvons en retrouver 14 :
– Choix de vie : Elle est libre d'exercer ses propres choix et de déterminer son mode de vie.
– Cadre de vie : Elle doit pouvoir choisir son lieu de vie, qui sera adapté à ses attentes et besoins.
– Vie sociale et culturelle : Elle est libre de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie en société.
– Présence et rôle des proches : Le maintien des relations familiales, des réseaux amicaux et sociaux est indispensable.
– Patrimoine et revenus : Elle doit pouvoir garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles.
– Valorisation de l'activité : Elle doit être encouragée à conserver des activités et des capacités.
– Liberté d'expression et liberté de conscience : Elle doit pouvoir participer aux activités associatives ou politiques ainsi qu'aux activités religieuses et philosophiques de son choix.
– Préservation de l'autonomie : La prévention est une nécessité pour la personne qui vieillit.
– Accès aux soins et à la compensation des handicaps : Elle doit avoir accès aux conseils, aux compétences et aux soins qui lui sont utiles.
– Qualification des intervenants : Les soins et les aides de compensation des handicaps qui requièrent les personnes malades chroniques doivent être dispensés par des intervenants formés, en nombre suffisant, à domicile comme en institution.
– Respect de la fin de vie : Soins, assistance et accompagnement doivent être procurés à la personne âgée en fin de vie et à sa famille.
– La recherche : une priorité et un devoir : La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement, les maladies handicapantes liées à l’âge et les handicaps est une priorité.
– Exercice des droits et protection juridique de la personne vulnérable : Ses biens et sa personne doivent être protégés.
– L'information : L'information est le meilleur moyen de lutter contre l'exclusion.
Pour faire vivre les droits des personnes âgées dépendantes au sein de leurs structure, l'EHPAD a tout d'abord supprimé son secteur fermé dédié aux personnes atteintes d'Alzheimer. Ainsi tout résidants sont égaux et ceci évite que certains usagers se sentent en situation d'exclusion. Ce qui laisse droit à l'usager à une vie sociale et culturelle, ainsi qu'au maintien des réseaux amicaux et sociaux.
Ensuite, l'EHPAD à moderniser son principe en donnant accès aux résidants ainsi qu'aux personnes extérieures à des boutiques, un salon de coiffure, un salon d'esthétique, une brasserie... En effet, cet EHPAD à une vraie allure de centre commercial, ce qui permet aux personnes âgées dépendantes de gérer elles-mêmes leurs budgets, de préserver leurs autonomies, de faire leurs propres choix et de continuer à mener leurs vies telles qu'ils le souhaitent tout en pouvant faire des rencontres autres que des personnes résidantes. Cela permet donc de respecter le droit de son choix de vie, encore une fois de la vie sociale et culturelle, de son patrimoine et de ses revenus, ainsi qu'à la valorisation de ses activités.
Cet EHPAD arrive à recrée des endroits très conviviaux pour ces personnes fragiles qui ont tellement besoin de présence et de conserver leurs liens sociaux.
Les usagers résident dans des « appartements » sans sonnettes, chacun d'entre eux dispose d'un numéro et d'une boîte aux lettres. Ce qui responsabilise la personne et lui permet véritablement de se sentir chez elle, individuellement. De nombreux appartements sont aussi dotés de balcons et de fenêtres allant jusqu'au sol, pour que les personnes alitées puissent regarder autre chose que le ciel. Ils ont mêmes décorés les couloirs à partir de matériaux de récupération en associant des objets à des lieux pour que les personnes s'offrent des repères visuels. Ceci montre bien le respect du cadre de vie de la personne, cela répond vraiment aux attentes de ces personnes et à leurs besoins.
Nous pouvons aussi remarquer qu'à chaque étage, se trouve une salle de repas commune et il y a un membre du personnel présent pour ceux qui ont besoin d'être accompagné et stimulés pendant le repas, ce qui respecte le droit de l'accès au soin et à la compensation du handicap ainsi que la qualification des intervenants.
A côté de ce côté très social, très commun à tous les résidents qui leurs permets de se sentir moins seuls et moins enfermé, l'établissement respecte aussi le désir de la solitude. En effet, certaines personnes sont fatiguées et n'ont pas envie d'être toujours entouré d'autres personnes ou de participer à certaines activités. C'est pour cela que le système d'appartement est très bien. Si la personne ne souhaite pas participer au pôle d'activité et de soins adaptés (PASA) la personne est libre d'y participer, car cela peut être trop fatiguant pour certains. Malgré plusieurs propositions d'activités, les résidents ont le droit de ne pas y participer, s'ils veulent rester seuls ou non dans leur appartement, les professionnels s’assurent juste qu'ils sont en sécurité. Ce qui réponds au droit de liberté d’expression et de conscience, la préservation de l'autonomie, le choix de vie, de vie sociale et culturelle, de valorisation de l'activité et de respect de la fin de vie.
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