Cancer de l'ovaire
Cours : Cancer de l'ovaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Flavie Pichavant • 25 Février 2016 • Cours • 483 Mots (2 Pages) • 1 072 Vues
Cancer de l’ovaire
Epidémiologie : très rare avant 45 ans, surtout les femmes âgées de 60 ans à 70 ans.
Forme familiale : mutation du gène BRCA1 associé à un risque très élevé de cancers de l’ovaire et du sein. Les cancers de l’ovaire sont alors précoces.
Types histologique : Dans 90% des cas, la tumeur est développée aux dépens de l’épithélium de surface de l’ovaire. L’histologie la plus fréquemment rencontrée est alors un adénocarcinome.
Extension : les cellules de cancer de l’ovaire vont fréquemment essaimer dans la cavité péritonéale : elles vont alors entrainer la formation de multiples tumeurs sur le péritoine, on parle de carcinose péritonéal. La carcinose péritonéale, entraine une ascite et peut se compliquer d’une occlusion digestive et d’une dénutrition. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager au niveau des ganglions pelviens et le long de l’aorte. Les métastases viscérales sont plus rares
Circonstances de découverte : un cancer limité aux ovaires est généralement asymptomatique. Les signes cliniques apparaissent généralement uniquement au stade de carcinose péritonéale : douleurs abdominales, augmentation du volume abdominal, trouble digestif.
Diagnostic positif : les examens radiologique, échographique et/ou scanner, sont demandée en première intention. Ils vont apporter des arguments pour le diagnostic. Cependant, la certitude de la malignité ne peut être affirmée que pas l’examen anatomopathologique. Il est contre-indiqué de réaliser une biopsie à l’aiguille au risque de laisser diffuser des cellules cancéreuses sur le péritoine.
Bilan d’extension : il repose sur le scanner, mais la carcinose péritonéale n’est pas toujours visible. Là encore, c’est l’intervention chirurgicale qui permettra un bilan d’extension précis. Marqueur tumoral le CA125. Un taux élevé dans le sang ne permet pas d’affirmer le diagnostic de cancer de l’ovaire. Cependant il doit toujours être dosé avant l’intervention car l’évolution de son taux permettra de suivre l’efficacité des traitements.
Le traitement chirurgical : c’est l’étape la plus importante du traitement du cancer de l’ovaire quel que soit le stade. Il permet d’abord de confirmer le diagnostic et de faire un bilan d’extension sur le péritoine et les ganglions. Toujours réalisé par laparotomie médiane. De plus, en cas de carcinose péritonéale, il faudra faire l’ablation la plus complète possible des nodules péritonéaux
La chimio par voie intraveineuse : traitement de référence en complément de la chirurgie. Le cancer de l’ovaire est chimio-sensible.
La chimio intra péritonéale : elle consiste à injecter la chimio dans la cavité péritonéale au moyen d’un cathéter. Elle diminue les rechutes lorsque la chirurgie a permis de faire une exérèse complète de la carcinose.
Résultat traitement : le pronostic des formes étendues au péritoine, les plus fréquentes reste mauvais malgré l’efficacité initiale de chimiothérapie. La survie à 5 ans est de l’ordre de 30%. En cas de rechute, il est possible de réaliser de nouvelle chimiothérapie mais l’efficacité est souvent moindre.
...