La coopération internationale et l'adaptation culturelle
Rapports de Stage : La coopération internationale et l'adaptation culturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bajheen • 1 Juillet 2013 • 1 157 Mots (5 Pages) • 1 261 Vues
La coopération internationale et l'adaptation culturelle,
facteurs clés du développement des systèmes d'information de santé
C'est ce qui ressort de la "EU-USA conference on international challenges in health IT" qui a
réuni pendant deux jours experts, institutions publiques et privées européennes et
américaines autour des problématiques d'e-santé.
La conférence euro-américaine sur les politiques publiques relatives à l’informatique de santé
s'est déroulé à Paris les 21 et 22 octobre après deux jours d’échanges et de débats. Les
responsables de l’Union Européenne et des Etats-Unis, les experts, institutionnels et
industriels présents ont tous affirmé à l'occasion de ce premier rendez-vous leur volonté
d’entamer des actions communes pour la réalisation de leurs projets d’informatisation des
systèmes de santé. Et si tous s’accordent sur le fait que les obstacles sont encore nombreux,
tous sont unanimes pour travailler à lever ces freins ensemble.
Comme le soulignait Jean-Marie Bertrand, Secrétaire Général des ministères chargés des
affaires sociales, en ouverture de la conférence : “ Nous voyons ce colloque comme un cycle
d’échanges : nos pays et les contextes sont différents, mais ces différences ne doivent pas
être exagérées”. Il s’agissait donc de confronter les méthodes et les approches, tant sur le
plan des succès, en analysant les différentes initiatives lancées en matière d'e-santé, qu'en
termes de difficultés rencontrées. Ce rendez-vous constitue donc un premier temps fort d'un
cycle de collaboration initié entre l'Europe et les Etats-Unis, qui donnera lieu à des rencontres
du même type tous les deux ans.
La conférence « EU-USA on international challenges in health IT » a réuni 120 participants,
représentants 12 pays : Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Belgique, Suède, Allemagne,
Italie, Portugal, Suisse, Autriche, Danemark et Irlande. De nombreuses institutions ont été
représentées, citons notamment l’Ambassade de France, la Commission européenne, les
ministères de la santé de 6 pays, l’ONC (The Office of the National Coordinator for Health
Information Technology) et pour la France la MISS.
Des professionnels de santé et experts des systèmes d'information de santé ont représenté
pour la France les régions Picardie, Franche Comté, Ile de France, Aquitaine et Midi-
Pyrénées. Une quinzaine d'industriels français, américains, allemands et anglais ont
également participé activement à la conférence.
Politiques européennes et américaines en matière d’E santé
Les politiques européennes et américaines en matière d’E santé, ont été présentées en
ouverture de la conférence. Gérard Comyn, chef de l’unité “TIC pour la santé” de la
Commission Européenne, a ainsi présenté les trois outils nécessaires aux États membres pour
déployer des projets d’informatisation des systèmes de santé : la recherche (dotée d’un
budget de 90 millions d’euros par an), un programme de déploiement des technologies et des
outils en support des politiques et enfin un instrument politique constitué par les différentes
communications et recommandations adaptées par la Commission. Il a également souligné la
nécessité d’un cadre législatif pour faciliter la mobilité des patients en Europe, en partie
intégré dans le projet epSOS (Smart Open Services for European Patients). Ce projet,
coordonné par la Suède, réunit 12 pays et 30 partenaires industriels. Il a pour objectif de
faciliter l’accès, dans ces pays, à un dossier médical de synthèse et l’utilisation
transfrontalière de la prescription électronique, tout en garantissant la sécurité des données
du patient et la continuité des soins. Enfin, Gérard Comyn a rappelé l’intérêt de la
télémédecine, qui connaît une croissance annuelle de 19% et devrait peser 11,2 milliards en
2012 (contre 4,7 milliards aujourd'hui) et la nécessité de mener des actions pour la
libéralisation du marché des systèmes d’information de santé. Ces mesures exigent une forte
implication et une importante collaboration entre les différents pays.
Charles Friedman, adjoint au coordinateur national des technologies de l’information de
santé au cabinet du secrétaire à la Santé et des Services à la personne du gouvernement des
Etats-Unis,
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