La Naturopathie
Dissertation : La Naturopathie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zweig13 • 4 Novembre 2021 • Dissertation • 1 623 Mots (7 Pages) • 859 Vues
Devoir 1 : CONCEPT DE BASE
1) Limites de la naturopathie :
Je pense qu’il existe plusieurs limites à la naturopathie.
Le praticien de santé en naturopathie n'est pas un médecin qui établit des diagnostics et des prescriptions médicales mais un éducateur, un thérapeute de santé holistique qui accompagne la personne consultante vers le processus d’auto-guérison. Selon moi, la naturopathie voit ainsi ses limites par son rôle propre, son code de déontologie visant à respecter les diagnostics et traitements médicaux en place et d'être conseiller en hygiène de vie par un programme personnalisé qui accompagne ces derniers. Si des problématiques ne relèvent pas de ses compétences (urgence vitale, phase aigüe d'une maladie...) il doit orienter le client vers un spécialiste et rester l'accompagnant avec humilité.
La limite du naturopathe est également, en mon sens, celle du client en fonction de son implication dans le programme et son niveau d’énergie vitale. Le praticien après le bilan évalue cette capacité globale et se doit de la respecter dans sa démarche. Il transmet les connaissances et les pratiques pour la valoriser.
Ensuite, je pense que la non-reconnaissance de la profession dans le médical ou para médical génère un coût non négligeable du consultant pour un suivi en naturopathie réduisant l’accessibilité au plus grand nombre et de ce fait limite la généralisation de cette pratique.
2) Rôles de la naturopathie :
Parmi les rôles de la naturopathie, celui qui me semble primordial est celui d'éducateur sanitaire par l'information des lois et des règles d'hygiène de vie visant une harmonie globale et optimale.
Le praticien en naturopathie est un éducateur de santé qui, par ses compétences a établi un bilan de vitalité lui permettant une vision holistique du consultant et d’établir un programme d'hygiène de vie individualisé. L'éducation en santé sera primordiale pour atteindre un niveau optimal. Pour cela, il doit transmettre ses connaissances, les rendre accessibles pour autonomiser la personne dans la compréhension de son corps et son fonctionnement ainsi que des règles d'hygiène de vie à respecter : alimentation saine, exercices physiques, relaxation etc.… en fonction de chacun. Il se doit d'adapter son éducation en respectant toutes les valeurs propres de chaque être humain (croyances, philosophies, social, aspects physiques, psychiques...)
L'objectif étant l'autonomie dans la guérison et le maintien de la santé par la personne.
3) La Consultation :
Lors d'une consultation, le conseiller en naturopathie réalise un bilan de vitalité du client à partir de données émanant de divers bilans : anamnèse (histoire au sens large de la personne et du trouble), terrain (capital santé, prédispositions, fragilités...), bilan alimentaire, bilan iridologique, bilan morphologique et énergétique.
L'écoute et la bienveillance me semble être des éléments déterminants lors de cet entretien pour comprendre au mieux la personne à accompagner et pour ajuster le programme en fonction des observations. La mise en place d’une relation de confiance détermine la qualité du bilan et de la relation thérapeutique.
4) Différence entre une visite chez un naturopathe et chez un médecin généraliste :
Ce qui diffère fondamentalement d’une visite chez le naturopathe par rapport à celle chez un médecin généraliste est la vision qu’ils ont du client et la place que celui-ci va occuper lors de la thérapie.
Le naturopathe amène le client à réveiller le « médecin intérieur » qui est en lui pour déclencher un processus d’auto-guérison et ce sur le long court. Il apprend à écouter les signaux d’alerte du corps annonçant un déséquilibre et par l’apprentissage des règles d’hygiène et de vitalité à restaurer l’harmonie globale et vitale. Le client est actif dans sa thérapie, il se responsabilise.
Le médecin généraliste va s’intéresser aux symptômes ressentis et décris par le patient. Il s’en suit une auscultation de la zone et la mesure de quelques paramètres (souvent seule la tension artérielle est prise). Il établit alors un diagnostic qui se rattache à un type de prescription médicale anti symptomatique que le patient doit suivre sans modifier son comportement. Il est ainsi en position plus passive. La recherche de la cause n’est pas systématique ou sinon relayée à un confrère spécialiste de la zone douloureuse, « malade ». S’il y a lieu d’une modification du comportement (tabac, obésité, stress…), souvent le médecin généraliste le suggère « il faudrait penser à s’arrêter de fumer… » ou conseille d’aller voir un spécialiste. Si la douleur revient, le médecin généraliste ne s’inquiètera pas forcément du suivi de cette prise en charge de modification de terrain (pourtant cause du trouble). Il renouvellera la prescription médicamenteuse ayant été efficace pour calmer la ou les douleurs.
Exemple d’un client qui consulte pour des acidités gastriques, des remontées acides.
Chez le médecin généraliste, une fois le diagnostic établit, celui-ci procède à des recommandations d’hygiène de vie : réduire l’excès de café, de tabac, du stress puis fait une ordonnance de traitements médicamenteux visant à réduire les symptômes (anti-reflux gastrique, pansement gastrique). En cas de récidive, la prescription médicamenteuse sera renouvelée et pourra s’accompagner d’une consultation chez un spécialiste (gastro- entérologue) pour rechercher une image du trouble. Il en résulte un suivi, médical régulier et une prescription au long court. L’identification de la source du trouble et la modification du terrain pour mener à l’auto guérison ne font partie de façon systématique aux schémas de prise en charge thérapeutique dans la médecine allopathique. Le patient suit passivement le protocole de prise en charge selon le diagnostic posé.
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