Automédication: Se soigner seul est-il dangereux ?

Automédication

Se soigner seul est il dangereux ?

Remerciements

Sommaire :

Introduction

L'automédication est une pratique qui existe depuis bien longtemps. Les recettes miracles des grands-mères pour soigner chez soi des maladies bénignes sont une sorte d'automédication. Aujourd'hui, quand on parle d'automédication, on fait référence au fait de prendre des médicaments sans ordonnance pour se soigner ou prévenir des maladies bénignes.

C’est un domaine très vaste car il concerne de nombreux acteurs du système de santé, principalement les médecins, les patients et les pharmaciens. Il est aussi au cœur de nombreuses préoccupations économiques. Au centre du sujet se trouve le consommateur qui, en intégrant les informations qu’il reçoit avec ses propres croyances, se trouve doté de connaissances qui lui permettent de gérer seul certains aspects de sa santé.

Aujourd’hui, notre sujet intéresse de nombreux chercheurs. En effet, le nombre de publications a fortement augmenté ces dernières années et nous a confortées dans notre idée que c’était un sujet d’actualité qui méritait qu’on y prête attention. Nous limiterons notre champ de recherche exclusivement au marché marocain et sur son évolution.

Consommer un médicament, c’est introduire dans son organisme une substance active avec des bénéfices, et d’éventuels effets indésirables d’où les axes interrogatifs : se soigner seul est il dangereux ? Quels sont les avantages et les inconvénients de l’automédication ? Et quels sont les pires risques ?

Méthodes

Afin de pouvoir tirer nos propres conclusions de cette problématique, nous avons œuvré sur trois plans. Tout d'abord, nous nous sommes renseignées dans la littérature afin d'avoir des connaissances de base du problème et pour pouvoir évaluer l'importance des différentes thématiques. Ensuite, nous sommes allées faire des entretiens avec différentes personnes : des consommateurs, des pharmaciens et des médecins. Nous avons fait plusieurs entretiens (Questionnaire 1 (annexe) pour les citoyens , Questionnaire 2 (annexe) pour les pharmaciens et Questionnaire 3 (annexe) pour les médecins ) pour avoir une approche qualitative et quantitative du sujet.

Nous avons tenté de couvrir une population aussi diverse que possible en interrogeant tant des femmes que des hommes, de différentes classes sociales, de quartiers différents et de tous âges, à savoir de 15 à 60 ans. Pour les pharmacies, nous avons sollicité des questions ciblées pour bien comprendre l’évolution de l’achat des médicaments sans prescriptions médicales. Quant aux médecins, ils exercent tous dans des lieux différents et ce sont presque tous des généralistes (3 généralistes, 1 ophtalmologue, 1 réanimateur).

Les questions posées lors de tous nos entretiens étaient des questions bien réfléchies. Nous avons créé un guide d'entretien sur un modèle fourni, afin d'aborder les mêmes thèmes avec les différents interlocuteurs. Les entretiens ont été retranscrits de façon aussi exhaustive que le temps limité pour ce travail nous l’a permis.

En troisième étape, nous avons analysé les réponses de nos entretiens en se basant sur des outils techniques avancées pour les mettre en relation et les comparées avec les connaissances acquises à travers la littérature.

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