Comment est-il possible d’avoir aussi mal, de se sentir aussi seule et de pourtant garder le silence ou de pleurer à en perdre son âme dans le vide de cette douleur si intime ? Jusqu’à quand et pourquoi ?

Comment est-il possible d’avoir aussi mal, de se sentir aussi seule et de pourtant garder le silence ou de pleurer à en perdre son âme dans le vide de cette douleur si intime ?

Jusqu’à quand et pourquoi ?

Plus d’envie, plus d’objectif. La petite et la grande sont meurtries. Elles sont fatiguées. Je n’attends plus ou plutôt elles n’attendent plus aucun retour, juste d’avoir la liberté d’exprimer l’essentiel. Ce qui est bien, c’est que pour une fois elles sont d’accord mais le pire c’est que je ne peux rien dire à haute voix.

Il y a un tel décalage entre ce que je montre et ce que je suis ou qui nous sommes car il y a vraiment en moi deux identités qui se nourrissent l’une de l’autre sans pouvoir laisser la place à l’une ou à l’autre. Mais les deux sont tellement « anti opposées » qu’elles ont besoin l’une de l’autre pour se nourrir. Le chemin est impossible. Si je laisse exprimer l’une d’elle, si je lui laisse de la place, l’autre à mal ou est frustrée … je suis obligée de tout couper, de m’anesthésier, de me tuer à petit feu.

Ce n’est pas de ma faute.

" Je ne peux pas toujours vous protéger et là je commence à fatiguer mais je ne serais plus là le jour où je vous « abandonnerais » où je lâcherai ce qui je pense au fond sera pour vous le jour de votre libération. Et moi j’aurais la paix, plus de choix sans peur, sans inquiétude ".

...