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Analyse de pratique IFSI

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Par   •  12 Décembre 2022  •  Lettre type  •  1 582 Mots (7 Pages)  •  415 Vues

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ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

Stage n°1 du 31 octobre au 2 décembre 2022

Consultation de traumatologie

BEZIAT Margaux

Promotion 2022-2025

Année 2022-2023

Sommaire

1.        Étape descriptive        1

Lieu :        1

Description de la situation :        1

2.        Étape d’analyse        2

Questionnement :        2

Les recherches :        2

L’écart entre la situation et les savoirs :        5

3.        Conclusion        5

SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES – WEBOGRAPHIE        6

  1. Étape descriptive

Lieu :

Je suis en stage dans le service de consultation traumatologie. Cette équipe se compose pour une journée de : 2 à 4 infirmières, 1 interne en médecine, 1 chirurgien, 1 secrétaire par médecin, 1 aide-soignante et 1’agent de service hospitalier.

L’aide-soignante et 1’agent de service hospitalier installent les patients pour la consultation avec le médecin dans les bureaux.

Quant aux infirmières, elles installent les patients qui ont des pansements ou des plâtres (résine) en salle de soin et le médecin s’y rend entre deux consultations basiques.

Description de la situation :

Je suis dans le service un mardi après-midi il est 15H30, je suis avec une infirmière du service nous sommes devant la salle de soin, nous guettons le médecin pour un patient qui est installé pour un pansement dans la salle de soin. Quand nous entendons crier dans le couloir, une patiente Mme. L est installée sur un brancard elle attend les ambulanciers, interpellées par ses hurlements, nous nous rapprochons d’elle.

L’infirmière lui dit « que ce passe t’il Mme. L ? »

Elle lui répond « je veux un médicament j’ai très mal dans la jambe », la patiente est suivie par le service car elle est porteuse d’un plâtre suite à une fracture du tibia.

L’infirmière se dirige dans la salle de soin je la suis, elle va prendre un cachet dans la pharmacie, intéressée je lui demande « qu’est-ce que c’est ? », elle me répond « c’est un Aerius ». Surprise sur le moment, je comprends vite qu’elle souhaite donner cela à Mme. L pour faire un effet placebo.

L’infirmière repart donc vers Mme. L avec un Aerius et un verre d’eau. Mme. L le prend, remercie l’infirmière et nous ne l’entendons plus jusqu’à l’arrivée de ses ambulanciers.

  1. Étape d’analyse

Questionnement :

J’ai choisi cette situation car je me suis énormément questionnée.

  • Les placebos ont-ils une réelle action sur le patient ?
  • Quelles est l’intérêt de donner un placebo ?
  • Quelles sont les limites de l’effet placebo ?

Je me suis également questionné sur le fait que l’infirmière n’ait pas réellement donné un placebo au patient, y avait-il un risque en sachant qu’elle ne connaissait pas les antécédents de la patiente.

Mais mon réel questionnement porte surtout sur l’action des placebos.

Les recherches :

L’effet placebo

Définition et caractéristiques

L’effet placebo est l’effet thérapeutique obtenu par l’administration de comprimés, liquides, injections et toutes procédures qui n’ont pas d’effet spécifique sur la maladie à traiter. L’administration d’un placebo, c’est-à-dire d’une substance inactive, à la place du produit actif semble néanmoins avoir un effet sur divers paramètres biologiques ou comportementaux. La réalité́ pratique de ces effets a justifié́ l’introduction de placebo dans les protocoles de recherche pharmacologique réalisés depuis soixante ans. La recherche scientifique se trouve donc dans la situation paradoxale de tenir compte d’un paramètre pour lequel on n’avait pas d’explication rationnelle satisfaisante.
Toutes les maladies sont sensibles à l’effet placebo, mais l’intensité́ de l’effet est variable. Celui-ci est particulièrement important, en termes d’efficacité́ et de pourcentage de réponse (plus de 30%), dans le traitement des différents types de douleurs et des états anxieux et dépressifs ; toutefois, aucun critère de type psychologique permettant de différencier les répondeurs des non - répondeurs n’a encore été identifié́. Une même personne peut répondre ou non en fonction des protocoles et des différents aspects du contexte extérieur.
Le terme placebo (du latin placere, plaire) revêt d’emblée une connotation psychologique. En effet, si le placebo en tant qu’agent actif est totalement aspécifique, l’effet obtenu est au contraire très spécifique et dépend des informations que peut avoir le patient et de ses processus mentaux émotionnels et cognitifs.

Pharmacologie

L’administration d’un placebo ne produit d’effets que chez environ 30 % des individus. Le taux de réponse le plus élevé́ est obtenu dans le traitement de la douleur : dans une étude portant sur plus de 1 000 patients, traités pour des douleurs de types variés, le taux d’efficacité́ est ainsi de 35% en moyenne. Ce sont les douleurs expérimentales chez le sujet volontaire qui sont le moins sensibles à l’effet placebo, tandis que les douleurs liées à une maladie reliée à l’angoisse (angine de poitrine, par exemple) sont les plus sensibles (jusqu’à 90% de réponse).

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