UE 2.7 ifsi sclérose en plaque
Fiche : UE 2.7 ifsi sclérose en plaque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theo espino • 28 Mai 2017 • Fiche • 957 Mots (4 Pages) • 1 531 Vues
Pathologie inflammatoire démyélinisante du SNC.
- RAPPEL :
Système nerveux :
- SNC
- Cerveau
- Moelle épinière
- SNP
Neurone : cellule élémentaire du système nerveux.
Gaine de myéline : la SEP s’attaque à cette gaine
- SNP : cellule de schwann
- SNC : ….
Substance grise : cortex, corps cellulaire des neurones
Substance blanche : prolongement des neurones (axones) …
La SEP est une atteinte de la substance blanche
La démyléinisation va entrainer une mauvaise transmission de l’influx nerveux qui se manifeste par des symptômes neurologiques.
I – GENERALITE.
Maladie inflammatoire du SNC.
Pathologie dysimmunitaire : les GB vont s’auto-activer pour attaquer la gaine de myéline (démylinisation) → lésion de la substance blanche.
II – EPIDEMIOLOGIE.
Prédominance féminine : 3 femmes pour 2 homems
Prévalence : 50 à 100 / 100 000 habitants dans les pays occidentaux.
Incidence en France : 200 nouveaux cas par an.
Adulte jeune :
- Début clinique entre 20 et 40 ans dans 70% des cas.
- Peut toucher l’enfant
- Et les personnes de plus de 60 ans.
Répartition géographique inégale : gradient nord/sud.
Facteurs environnementaux : exposition à certains virus ?
Facteurs génétiques :
- Population caucasienne
- Risque augmenté chez les apparentés :
- Fratrie : risque de 4%
- Parents : 2,75%
- Jumeaux monozygotes : 25%
III – CLINIQUE.
C’est une maladie chronique qui évolue par poussée.
Symptômes en rapport avec une atteinte de la SB (myéline) du SNC.
Manifestation clinique en fonction du site atteint.
- Symptômes initiaux.
Poussée monosymptomatique : un seul symptôme 60% des cas
- Névrite optique rétrobullaire : 1ère manifestation dans 30% des cas.
Inflammation du nerf optique : douleur à la mobilisation, dyschromatopsie rouge vert et une baisse d’acuité visuelle.
- Troubles sensitifs : 1èrex, manifestation dans 20% des cas
Picotements, fourmillement, sensation d’hypoesthésie ou même d’anesthésie, douleurs, décharge, sensation de striction ou d’étaux ou de ruissellement, de chaud ou de froid.
- Trouble moteur : monoparésie, paraparésie
- Evolution.
Schéma !!
- Forme rémittente : 85% des cas
On fait une poussée les symptômes s’installe puis récupère, suivie d’autre poussée. Au fils des poussées on peut garder des séquelles.
- Forme secondairement progressive : 40 à 50% des cas
Les poussées s’estompent (plus d’avancé par à coup) mais un handicap s’installe progressivement
- Forme progressive d’emblée : pas de poussée, handicap qui s’installe progressivement dès le début.
Autres symptômes :
- Asthénie : très fréquent, souvent dès le début et même en dehors des poussées altérant grandement la qualité de vie.
- Après 5 ans : troubles cognitifs, comme des difficultés de concentration dans plus de 50% des cas
- Après plus de 10 ans : souvent des troubles sphinctériens urinaire et sexuels
- Facteurs favorisants.
Stress :
- Physique : infection, vaccination, …
- Psychique : période d’examens, pb familiaux, professionnel.
- Evolution et pronostic.
Le pronostic est imprévisible pour un individu donné :
- Moitié des patients :
Gène à la marche après 8 ans d’évolution avec nécessité de prendre une canne après 15 ans et un fauteuil roulant après 30 ans.
L’espérance de vie est diminuée de 5 à 10 ans.
- Des formes dite « bénignes » : une absence d’invalidité après 15 ans d’évolution.
- A l’opposé : forme très sévères aboutissant à un handicap rapide existent dans 10% des cas environ.
Quelques facteurs prédictifs d’évolution :
- L’âge de début, le mode de rémittent, un long délai entre les 2 premières poussées semblent
…
IV – POSER LE DIAGNOSTIC.
Atteinte du SNC et dissémination dans le temps (apparition des symptômes espacé dans le temps) et dans l’espace (lieux des atteintes différents : visuel, moteur, …)
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