Soin Relationnel

Fiche de lecture réalisée le 11-10-2012.

Le texte est un article de Margot PHANEUF qui a pour titre « Carl Rogers, l’homme et les idées ». L’auteur est une infirmière québécoise, « diplômée d’une maîtrise à la faculté des sciences de l’éducation de Montréal et d’un doctorat en didactique » . Pionnière dans le développement des soins infirmiers, elle a écrit de nombreux ouvrages portant sur des thèmes tels que la relation soignant-soigné, la maladie d’Alzheimer et bien entendu sur le Concept d’Humanitude.

L’auteur fait un lien entre profession infirmière et « principes » de Carl Rogers, notamment ceux concernant la « relation » et les « théories » soignant-soigné. Leur mise en œuvre révolutionnerait les pratiques soignantes.

En considérant avant tout le patient comme un être humain ayant ses propres besoins, l’organisation des différents pouvoirs (économique, administratif) aurait alors un autre rôle.

Néanmoins, les « graines d’humanisme » de Carl Rogers sont appliquées dans les soins infirmiers, graines qui ont germées et voient aujourd’hui les soignants mobiliser la « relation d’aide ».

L’auteur évoque également l’homme, né en 1902 aux Etats-Unis d’une famille rurale très pratiquante et très isolée. Il suit de nombreuses formations ; agronomie, histoire, théologie, psychologie clinique, pédagogie. Il découvre le monde relationnel à la fin de ses études. Ça devient « son sujet de prédilection ».

Carl Rogers mène des travaux à l’écart de certaines théories existantes de l’époque (béhaviorisme et Freud) et est influencé par d’autres comme la « Gestalt théorie » et la « théorie du moi individuel » d’Otto Rank. Il écrit par la suite des livres dont « L’approche centrée sur la personne ». Il meurt en 1987 laissant derrière lui ses idées sur les relations inter-humaines.

Concernant les soins infirmiers, les idées rogériennes dominantes concernent la relation d’aide et l’éducation.

La relation d’aide est un concept qui aujourd’hui semble encrée dans les pratiques infirmières. Non obstant, elle a insufflée un élan nouveau et a bouleversée les méthodes de communication. Pour rendre possible cette relation, le soignant doit parallèlement développer certaines attitudes telles que « l’authenticité, la congruence, la capacité d’écoute, l’empathie ».

L’auteur constate que cette relation d’aide est également applicable à l’éducation. Elle permet de responsabiliser, individualiser chaque apprenant lui permettant ainsi de le « laisser grandir ». M. PHANEUF évoque également l’importance de la relation à l’autre décrite par Rogers qui permet de se construire.

Enfin, l’auteur conclu en mentionnant les idées de Carl Rogers qui, aussi originales sont-elles, amélioreraient les relations humaines.

Ici, margot Phaneuf cite les différents travaux de Carl Rogers en les tranférant dans le domaine des soins infirmiers.

Tout d’abord, elle émet une hypothèse sur la qualité de la prise en charge des personnes soignées. Pour elle, le patient n’est pas la priorité dans l’organisation du système de soin ou tout du moins, il n’est pas assez considéré

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