Relation Soignant Soigné

Relation soignant soigné

Une simple communication ?

• La communication non verbale, c’est quoi ?

– L’ensemble des gestes qui accompagnent les paroles : communication co-textuelle.

– L’ensemble de ce que le corps « offre à voir, à palper et à sentir » : attributs, morphologie, vêtement, maquillages, cosmétiques, tatouages, piercing…

– Tout cela « parle », évoque un sens, à celui qui sait voir

– Très dépendant du contexte : générationnel, des classes sociales,

Un langage à lui tout seul, qui donne du sens à l’existence individuelle, « à la relation » et « au rapport au monde »

Quelques règles

• « L’on ne peut pas ne pas communiquer »

• « Le corps ne ment pas »

• « Le bien et le mal sont souvent étroitement mêlés » : avec la même force l’on peut assommer quelqu’un ou lui porter ses valises; avec la même finesse, on peut tromper quelqu’un ou au contraire l’éclairer; pratiquer un toucher vaginal est naturel dans notre profession de médecin, le faire à mauvais escient devient perversion.

• L’intention, cette orientation du cœur, prévaut.

Relation soignant soigné

• L’estime de soi, c’est l’engagement contre l’injustice que constituent : la maladie, la douleur, la souffrance, le handicap, la mort prématurée…D’où l’engagement du médecin et du chercheur en médecine…

• La sollicitude, c’est la relation interpersonnelle, duelle, compréhensive et respectueuse de l’être intime de la personne malade; véritable accompagnement et aide en fonction des découvertes scientifiques et de sciences humaines et sociales…d’où la vocation à soigner dans le cadre d’un pacte de soins.

• L’institution, c’est la sécurité sociale et le remboursement des frais quelle que soit la cause, avec une responsabilité conjointe (tiers payant, observance).

La visée des soignants

• La relation soignant-soigné est donc verbale et non-verbale, elle ne peut se circonscrire à un acte, un geste aussi rationnel et technique possible, mais également doit signer une présence, une aide, une humanité qui accompagne.

• Le soignant puise dans son être intérieur les forces d’une telle action, véritable investissement humain et le soigné ayant toute latitude pour se retrouver lui-même en tant que personne autonome. C’est pourquoi le médecin devait faire ses humanités et puiser en lui ces facultés et ces préoccupations.

La vision des soignés

• Les personnes soignées demandent d’être traitées en êtres responsables et dignes

• L’information, l’explication est une demande forte, jusqu’à l’accès direct possible à leurs dossiers

• Cette demande s’inscrit, à cause d’excès bien répertoriés, dans une objectivation du métier de médecin comme pouvoir et non

...