Importance de la communication dans la relation soignant-soigné
Recherche de Documents : Importance de la communication dans la relation soignant-soigné. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Septembre 2014 • 548 Mots (3 Pages) • 1 357 Vues
RÉSUMÉ
La plupart des litiges voire des conflits qui surviennent entre Soignants et Soignés résultent d’un manque ou d’une insuffisance de communication. La qualité des premiers contacts, les informations que le patient, inquiet, attend sur sa maladie, son traitement, son avenir, la confiance qu’il porte à son médecin s’en trouvent compromises de même, à terme, que la relation médecin-malade elle- même.
Les principales causes de cette carence sont une prise de conscience insuffisante de l’importance de l’information du malade, un manque de temps et une formation quasi inexistante du personnel soignant à la communication. Il est urgent de remédier à cette situation en veillant à la qualité de l’accueil, particulièrement en urgence, à la formation à la communication de tous les acteurs de santé et en permettant aux médecins de consacrer l’essentiel de leur temps aux malades, aussi bien en milieu hospitalier que libéral.
La population elle-même, instruite par les médias, devrait également participer à cette véritable “culture de la communication”, gage d’une qualité essentielle de la relation médecin-malade, la confiance partagée.
IMPORTANCE DE LA COMMUNICATION DANS LA RELATION SOIGNANT-SOIGNÉ
Dans le contexte d’une médecine de plus en plus technique et performante, la relation médecin-malade s’est profondément modifiée au cours des dernières décennies et continue à se transformer sous nos yeux [1].
Gardienne de la tradition française de la qualité de la médecine et du respect des valeurs humaines, l’Académie Nationale de Médecine se préoccupe de ce problème.
RAPPEL HISTORIQUE
Longtemps un certain paternalisme médical a prévalu, le médecin imposant au malade, parfois sans explications, la décision qu’il jugeait la meilleure. Les termes de « prescription », d’ » ordonnance » reflètent bien cet état d’esprit.
La notion de « consentement aux soins « apparaît dans la jurisprudence française dès 1936. Reprise en 1957 dans une loi Californienne (Informed Consent) elle a rapidement bénéficié d’un consensus International. Devenue la pierre angulaire de l’Ethique occidentale [2] et reconnaissant au patient le droit d’être clairement et totalement informé [3] et celui d’accepter ou de refuser [18] les examens ou les traitements qui lui sont proposés elle a sonné le glas du modèle paternaliste.
Progressivement la société a modifié ses normes, privilégiant la notion de contrat de soins officialisée par toute une série de dispositions légales [3] reconnaissant au malade des droits de plus en plus étendus et imposant au médecin des contraintes de plus en plus lourdes.
De malade confiant dans la décision médicale le patient est devenu partenaire autonome, puis codécideur, enfin usager consommateur de soins.
La dérive est manifeste. Cette médecine judiciarisée, contractualisée et consumériste porte en elle une triple menace:
- Elle introduit un climat de méfiance entre le corps médical et les malades.
L’Académie Nationale de Médecine a déjà exprimé ses craintes à ce sujet [4] notamment dans l’avis formulé
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