Refus De Soin En Ssr

PRESENTATION DU SERVICE

L’hôpital est un établissement de soins publics, de médecine gériatrique. Il dispense de soins de courte durée, des soins de suite et de réadaptation, des soins de longues durées et des soins palliatifs. On trouve plus particulièrement une unité de soins palliatifs et une unité de fermée cognitivo-comportementale pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. L’établissement possède également un plateau technique : service de consultation, radiologie. Des spécialistes en neurologie, cardiologie, ORL, ophtalmologie sont présents pour des consultations.

Le service où j’effectue mon stage comprend 30 lits d’hospitalisation divisé en deux secteurs. Ils accueillent des patients poly pathologiques, altération de l’état général, cardiopathie, rééducation post chirurgie (ortho, traumato) ainsi que des maladies mentales.

Le personnel est composé d’un cadre infirmier, 7 IDE, 13 ASD et 3 ASH. La prise en charge des patients dans le service se fait de façon pluridisciplinaire. C’est pourquoi un grand nombre de professionnels interviennent auprès d’elle : kinésithérapeute, diététicienne, ergothérapeute, psychomotricienne, assistante sociale, psychologue.

DESCRIPTION, OBSERVATION DE LA SITUATION

Lorsque je suis arrivée dans ce stage, le service avait accueillit depuis le mois d'octobre 2013 Mme M. Elle a été mutée du service de Soins de Courtes Durées pour incurie, oedème des mebres inférieurs. Mme M. souffre d'un syndrome de dyogène et il a été appris durant son hospitalisation qu'elle était connu d'un service de psychiatrie où elle y aurait passer un long séjour. Chez elle, Mme M. traitait ses jambes à l'aide de chaussette imbibée de vinaigre. Elle est décrite comme méfiante auprès des patients.

Les matins, j'essaie donc d'aider Mme M. à la toilette. Chaque matin, je propose donc mon aide à la patiente pour effectuer sa toilette. Celle-ci s'y oppose catégoriquement. Elle me dit « pouvoir se débrouiller seule et n'a pas envie qu'on la dérange ». Elle devenait agressive et manifestait son désaccord en criant et en me repoussant. Mme M. tenait à garder une distance physique entre les soignants et elle. Une infirmière m'a expliqué qu'elle avait été griffée après lui avoir tapoté l'épaule pour indiquer sa présence.

Sa chambre sentait le vinaigre. L'équipe n'a pas su à quelle moment elle avait pu se le procuré. Les ASH ne pouvait pas non plus nettoyer sa chambre car la patiente les chassait à chaque fois. Lors du tour de constante, la patiente acceptait que je prenne sa tension. J'en profitais pour être la plus agréable possible et elle l'étais aussi. Mais quand je lui expliquais l'intérêt de l'aider à sa toilette, pour le dos ou les jambes, pour vérifier son état cutané, etc, la patiente haussait le ton et ne voulait plus rien entendre.

L'équipe m'a expliqué qu'au début du séjour la patiente était plus conscentante aux soins, mais qu'au fur et à mesure de son hospitalisation, elle n'acceptait plus rien. Aujourd'hui, nous ne connaissons donc pas l'état corporelle, cutané et d'hygiène de la patiente.

ANALYSE

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