Refus De Soin

Situation à thème libre : stage n°1 :

Analyse descriptive :

J’ai effectué mon stage en médecine orthopédique et gériatrique. Lors de ce stage, j’ai été confronté aux refus d’un patient de soins dans sa chambre. L’IDE (infirmier diplômé d’état) étant concerné directement face à ce problème.

Il s’agit de Monsieur R, 77 ans, hospitalisé pour une décompensation cardiaque. Le patient est diabétique de type 1 (DID : diabétique insulinodépendant) : incapacité de l'organisme à synthétiser de l’insuline naturellement.

Le 1er jour, Monsieur R est très agité, arrache sa perfusion et essaye de sauter du lit. Le soignant essaye de rassurer le patient, sans résulta. L’anesthésiste prescrit 5 mg de Tiapminal®. Puis dans les 5 jours suivants, Monsieur R marche dans le couloir et chute sans gravité apparente. Il est très agressif, énervé, tient des propos insultants en vers les personnels soignants et refuse tous soins. Le contacte reste difficile, beaucoup de plaintes et de refus de soins. De plus il semble très déprimé, et souhaite retourner à son domicile.

La première situation : Il est 7h30, l’IDE effectue un dextro à Monsieur R étant de 1,90g/L. D’après la prescription, la soignante doit effectué une injection d’insuline. L’IDE en entrant dans la chambre double et dit « Monsieur R, je viens faire votre insuline». Elle lui explique sa venue, le patient s’énerve, refuse ce soin en insultant l’infirmière. L’IDE lui demande de se calmer et de l’écouter : lui expliquant l’importance de l’insuline et les conséquences en cas de refus. Cependant le patient ne l’écoute pas, crie de plus en plus fort. Après avoir essayé de le calmer, de dialoguer, son refus reste catégorique. Il crie « laisser moi tranquille, je ne veux pas », l’IDE fini par sortir et informe le médecin.

La deuxième situation : Vers 10h, l’IDE entre dans la chambre de Monsieur R. Elle lui explique que le médecin à prescrit une prise de sang dans le but d’observer si son traitement est adapté. Le patient lui explique comment il faut qu’elle s’y prenne. Elle s’installe, lui dit « je pique », puis le patient réplique « aie, aie » en retirant son bras et en poussant l’IDE. Il s’énerve en disant « on me pique jamais là mais à la main ». L’IDE essaye de le calmer. Finalement, l’IDE réussit à le convaincre de recommencer. A condition qu’elle pique sur sa main. Il ajoute « piquer cette veine, il faut incliner l’aiguille comme ça », en le démontrant. L’IDE se réinstalle, prévient lorsqu’elle pique. Il finit par reproduire la même scène en se levant et ayant des propos insultants. L’IDE ne l’écoute plus, et fini par perdre patience.

En sortant de la chambre, la soignante me dit « le dialogue est une grande part de notre métier, mais je n’en peux plus ». Elle essaye de rester la plus professionnel mais elle ne supporte plus ce patient, ne souhaite plus dialoguer avec lui.

La notion de soins infirmiers : Les soins infirmiers prodigués à un individu de tous âges quel que soit le cadre.  Ils englobent la promotion de la santé, la prévention de la maladie, ainsi que les soins dispensés aux personnes malades, handicapées et mourantes. 

Avant d’effectuer un soin, il faut prévenir le patient de sa réalisation. Il faut expliquer ce que l’on va faire, cela permet de préparer psychologiquement le patient. La relation de confiance est importante dans les soins ce qui permet de rassurer, d’atténuer l’appréhension, et la crainte du patient. L’explication de tous soins implique une communication avec le patient. Il est caractérisé par la simplicité, clarté, crédibilité. Cependant, le patient a le choix d’accepter ou refuser les soins.

Le refus de soins : Souvent perçu comme échec professionnel, vécu de façon négative de la part du soignant. Révèle l’impuissance du soignant, et s’interroger sur les limites de la pratique de la profession.

Le refus éclairé c'est lorsque le patient refuse les soins proposés en pleine conscience de cause. Le médecin doit l’informer des conséquences sur son état de santé. Il ne doit pas s’incliner facilement. Il doit mettre tout en œuvre pour le convaincre s’il refuse un traitement qui peut mettre sa vie en danger. Si ce refus persiste, le patient doit remplir un certificat de refus de soins.

Analyse explicative :

Cette situation à engendrer chez moi de nombreuses interrogations : Y a-t-il vraiment un refus ? Que refuse t-il ? Quel sens à ce refus ? A-t-il comprit ça maladie, et ce que cela engendre (conséquences) ? Quelle réaction le soignant ressent-il face à ce refus ? Comment faut-il réagir face à ce refus ? Quel est le rôle de l’IDE face à ce refus ?

Le refus de soins : Cela engendre une opposition entre les droits du malade et le devoir de soignant. La relation entre le personnels soignants et Monsieur R  est difficile du a une agressivité venant du patient. Il est difficile de partager un raisonnement médical puisqu’il n’y a aucune écoute de sa part.

A travers le refus de soins, nous constatons que le patient est bien acteur de sa santé. La transmission des informations est basée sur une écoute attentive et claire. En ayant à l’esprit l’angoisse du patient.

L’analyse du refus de soins pour Monsieur R :

Les raisons du refus de soin de ce patient pouvant s’expliquer par le souhait de rentrer à son domicile, retrouver ses habitudes, repères.

Les conséquences étant un aggravement de son diabète pouvant mettre en danger sa vie avec des complications sévères : infarctus, accidents vasculaire, maladies rénales…

Il n’a aucun trouble de la compréhension et du raisonnement, il a un fort caractère : lorsqu’il a décidé comme cela c’est ainsi.  Cependant il y a une barrière de la langue et un dialogue difficile : les personnels soignants ont des difficultés à lui faire entendre raison.

Le rôle de l’IDE étant : l’éducation thérapeutique, lui faire entendre un raisonnement rationnel. Cependant malgré le temps accordé pour dialoguer, Monsieur R n’est pas dans l’axe de la rationalité.

Les IDE constatent une opposition du soignant mais qui n’est pas sans cesse là. De plus il est agressif verbalement et physiquement lors des prise des sangs ou d’insuline.

Le personnels de santé disent que Monsieur R a accepté sa maladie. Ils n’observent aucune appréhension vis à vis des traitements. Monsieur R n’a pas conscience de l’importance de la régularité de ses soins lié à

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