Maison Tellier Analyse

Exposé sur

La Maison Tellier, Maupassant

Maupassant est un célèbre auteur réaliste et naturaliste du XIXème siècle. Lié à des auteurs comme Zola ou Flaubert, il écrit de nombreux romans tels que Bel-ami, Une vie et de nombreuses nouvelles comme Boule de suif, le Horla ou encore les contes de la bécasse.

Véritable observateur de la vie de son époque, Maupassant publie en 1881, le recueil de la Maison Tellier où il adopte une vision plutôt pessimiste et misogyne du monde.

INTRIGUE

CADRE SPATIO TEMPOREL

Maupassant dresse un portrait plutôt péjoratif des femmes prostituées : chacune représente un stéréotype féminin (page 34-35 : Fernande belle blonde, Raphaëlle la belle juive, Cocote la liberté, Flora en Espagnole) + description péjorative page 34 (paragraphe 4 et 6)

Madame est très respectée : opposition physique avec les prostituées : « Elle était grande, charnue et avenante […] et bien que considérant ses femmes comme des amies elle répétait volontiers qu'elles « n'étaient point du même panier » ».

(communiante fait contraste avec prostituées : innocence de la petite fille opposée à la débauche des prostituées.)

Le principal thème de cette nouvelle est la prostitution : le narrateur nous décrit le trajet des prostituées depuis leur maison close (en ville) jusqu'à la campagne. Ce métier est vu différemment selon le milieu social auquel appartiennent les personnages comme nous pouvons le relever page 31 « le préjugé du déshonneur attaché à la prostitution, si violent dans les villes, n'existe pas dans les campagnes normandes. »

De plus, la maison tellier tient un rôle social très important : ce lieu très fréquenté (p 35 : « ce lieu, unique dans la petite ville, était assidûment fréquenté ») permet aux hommes maris ou non de s’évader de leur quotidien monotone.

Nous retrouvons ce thème expolité différemment dans deux autres nouvelles du recueil à savoir Les Tombales et la Femme de Paul.

Dans la Femme de Paul, nous sommes confrontés à une sorte de prostitution lesbienne : Madeleine la compagne de Paul entretient une relation particulière avec la grosse Pauline avec laquelle elle s'adonne aux plaisirs charnels dans un buisson aux alentours de la Grenouillère. Pauline est lesbienne comme cela est suggéré page 170 « V'la Lesbos ». Ici la prostitution peut être vue à travers le personnage de Madeleine dont Paul est épris : bien qu'elle ne l'aime pas comme elle le dit son compagnon « on ne te retient pas » (page 176) celui-ci l'entretient. La femme-prostituée se fait offrir le gîte et le couvert par un homme éperdument amoureux d'elle (il se suicidera quand il apprendra sa trahison) alors qu'elle préfère es femmes.

D'autre part dans les Tombales, nous sommes face à une prostitution beaucoup plus originale. La prostituée est ici indépendante et stratège qui cherche ses proies dans un lieu atypique : le cimetière. Comme le dit le narrateur p 71 « Fait on le cimetière comme on fait le trottoir ? »

Elle viole ce lieu sacré en exploitant la faiblesse émotionnelle et psychologique d'hommes en deuil. La relation prostituée-religion s'opère de façon différente dans la Maison Tellier. En effet, elle est présentée sous forme quelque peu comique reposant sur un décalage entre l'activité dépravante des prostituées et leur crise de larmes à l'église. Effectivement, elles sont émues par le souvenir de leur enfance à présent perdue, elles se souviennent du temps où elles-mêmes étaient communiantes. L’acmé de ce comique repose sur les paroles du prêtre (page 53) : « Merci surtout à vous, mes chères sœurs, qui êtes venues de si loin et dont la présence parmi nous, dont la foi visible, dont la piété si vive ont été pour tous un salutaire exemple. Vous êtes l'édification de ma paroisse. […] Il suffit parfois d'une seule brebis d'élite pour décider le Seigneur à descendre sur le troupeau. » Il les met sur un piédestal alors que leur activité de débauche n'est autre qu'un des 7 péchés capitaux.

Enfin, le dernier grand thème abordé dans la nouvelle

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