Analyse de situation en maison de retraite: le repas

I/ Choix de la situation

Au cours de mon stage infirmier qui a duré cinq semaines au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, j’ai eu la possibilité d’effectuer fréquemment l’aide au repas d’une résidente, Madame K. L’aide au repas fait partie du rôle propre tel qu’il est définit par l’article R4311 du code la santé publique. L’alimentation joue un rôle primordial dans le maintien de la vie.

II/ Description de la situation

Installée dans le 16ème arrondissement de Paris, la maison de retraite médicalisée offre à tous ses résidents le confort et la sécurité d’une construction moderne. Elle peut accueillir 88 résidents autonomes ou dépendants et comporte une unité d’Alzheimer appelée « Le Cantou ».

L’équipe pluridisciplinaire est composée d’infirmiers, d’aides-soignants, d’aides médico-psychologiques, et est encadrée par une infirmière coordinatrice.

La situation se déroule le 26 février 2013 à partir de 11H30, dans la salle à manger de la résidence, située au rez-de-chaussée.

Madame K, 83 ans, est entrée dans l’EHPAD le 15 février 2012. Veuve et mère de six enfants, a passé son enfance en Mayenne puis est arrivée à Paris en 1950 et a toujours vécu dans le 16ème. Elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer ainsi que de Parkinson depuis maintenant cinq ans, et a donc du mal à se nourrir seule. Elle a donc besoin d’une aide partielle pour sa prise de repas. Par rapport à son alimentation, elle ne suit aucun régime particulier ; les aliments lui sont servis normalement sauf pour la viande qu’elle prend moulinée. De plus, elle peut parfois être sujette à des problèmes de déglutition.

Je connais bien les habitudes de Madame K, car c’est moi qui m’en occupe depuis mon arrivée au sein de l’EHPAD. Donc je sais qu’elle ne veux jamais gouter tous les aliments de couleur verte et qu’elle mange tout son plat à condition d’avoir un verre de vin rouge.

Je commence donc par lui donné son entrée, c’etait des carottes râpées.

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