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Les troubles psychotiques

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Par   •  9 Octobre 2014  •  1 345 Mots (6 Pages)  •  834 Vues

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Pathologies souvent graves et invalidantes

Absence de conscience des troubles = anosognosie

Perte de contact avec la réalité

Troubles psychotiques chroniques ou aigus

Troubles psychotiques chroniques

Schizophrénie

Fréquence : 1/100 de la pop adulte

Début des troubles à l’ado ou chez l’adulte jeune

Expressions cliniques très variées, il existe plusieurs types de schizophrénie

L’unité de la maladie n’est pas établie. On ne connait pas les causes de la mal. C’est un ensemble de symptômes plus ou moins spécifiques évoluant vers une désorganisation de la pensée, vers un appauvrissement intellectuel.

Terme créé par Bleuler (1906) du grec « scizo » et « frenos » : rupture dans la cohérence de la pensée, symptôme fondamental.

Etiologie :

Origine inconnue, unité de la maladie non établie

Nombreux modèles et théories proposées

Modèle de vulnérabilité :

Facteurs génétiques (démontrés mais non suffisants)

Facteurs environnementaux => symptômes schizophréniques

Les symptômes schizophréniques :

Symptômes positifs : le délire

Déficitaires : la dissociation psychique

C’est désorganisation de la pensée

On a une perte de cohérence de la vie mentale

Elle considérée comme trouble fondamentale

Perturbation du déroulement de la pensée : barrages, ralentissements, coq-à-l’âne, digression, pauvreté du discours, latence, écholalie, stéréotypies…

Langage déformé : néologismes, paralogismes, schizophasie…

Pensée détachée du réel et de la logique, pseudo-scientifique, abstractionnisme, symbolisme…

Dissociation psychique, troubles de l’affectivité

Appauvrissement des réactions émotionnelles : indifférence, froideur

Réactions brutales ou inadaptées (rires immotivés, colère inexpliquée…)

Discordance

Ambivalence : expression simultanée de 2 sentiments contraires

Bizarreries de la mimique ou des attitudes

Stéréotypies : mouvements répétitifs (balancements, déambulations…)

Syndrome catatonique : négativisme (repli sur soi, refus du contact), stéréotypies, inertie, passivité, catalepsie (perte de l’initiative motrice et maintien des attitudes imposées)

Le délire paranoïde :

Délire : déformation de la réalité associée à la croyance dans ce qu’on croit percevoir

Délire paranoïde (/ délire paranoïaque) : sans cohérence, imprécis, variable dans le temps, abstrait, hermétique

Mécanismes délirants multiples :

Hallucinations acoustico-verbales, olfactives, cénesthésiques, visuelles

Interprétations

Intuitions

Automatisme mental : pensée devinée, répétée en écho par une voix intérieure, commentée, parasitée, pensée et actes soumis à une influence extérieure. Le patient va dire que sa pensée lui a été volée par une force extérieure, qu’on lui impose sa pensée et ses actes. Sa pensée se répète en écho.

Thèmes délirants multiples :

Délire de persécution (ensorcellement, empoisonnement)

Délire mystique

Délire hypochondriaque, délire dysmorphophobique (perçoit une déformation de son corps ou sur le corps d’autrui => illusion)…

Formes cliniques :

Schizophrénie paranoïde => le délire est au 1er plan

Hébéphrénie => très de délire mais la dissociation psychique est au 1er plan évolue vers une altération de la pensée et le handicap => c’est la forme la plus grave

Schizo simple peut évoluer vers un handicap => difficulté d’insertion social

Schizo pseudo-névrotique => se manif par des symptômes névrotiques (exemple : symptôme phobique)

Héboïdophrénie => schizophrène agressif, qui sont dans le passage à l’acte violent

Troubles schizo-affectifs ou schizophrénie dysthymique => pathologie chronique où il y a des états maniaques et à d’autres moments un tableau de schizo. C’est à la frontière des troubles bipolaires et la schizophrénie. C’est la forme qui a le meilleur pronostic. C’est une pathologie fréquente traitée à la fois avec des anti-psychotique et des thymorégulateurs.

Formes cliniques selon l’évolution :

Début brutal : épisode délirant aigu inaugural

Début progressif et insidieux : repli social, perte des intérêts, bizarreries, actes agressifs ou impulsifs inexpliqués, engouements religieux, consommation de drogues, inquiétudes hypochondriaques ou sur l’identité sexuelle, troubles pseudo-phobiques…

Evolution de la schizophrénie :

Evolution déficitaire progressive

En dehors des périodes très symptomatiques, adaptation sociale et autonomie variables.

Handicap et précarité sociale

Dépendance aux substances est plus importante que le reste de la population

Suicide qui représente 15% des décès chez les schizophrènes

Criminalité : petite délinquance touche plus le schizo que dans la pop générale. En revanche le taux d’homicide n’est pas supérieur par rapport à la fréquence

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