Le redémarrage de l'économie américaine
Cours : Le redémarrage de l'économie américaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Janvier 2013 • Cours • 407 Mots (2 Pages) • 768 Vues
Le redémarrage de l'économie américaine «demeure tiède», analyse le Fonds dans son rapport annuel rendu public à Washington quelques heures après ses prévisions sur l'Allemagne. À ses yeux, trop d'écueils fragilisent la première économie mondiale, à commencer par les risques de contagion de la crise de la dette dans la zone euro si cette dernière devait s'intensifier. «Une baisse de la demande de l'Europe réduira les exportations des États-Unis», note le FMI qui a ramené ses prévisions de croissance pour le pays à 2 % en 2012 et 2,3 % en 2013, contre respectivement 2,1% et 2,4% précédemment.
C'est toutefois davantage la situation intérieure du pays qui préoccupe le Fonds monétaire international. De «forts vents contraires» pèsent sur la consommation privée, souligne-t-il en précisant que si les prix des logements se sont stabilisés, ils «restent à des niveaux déprimés».
Alors que les dernières statistiques mensuelles sur l'emploi aux États-Unis vont être publiées vendredi, le FMI exhorte le gouvernement à prendre des mesures permettant de réduire les risques d'un chômage à long terme qui deviendrait un «chômage structurel». Ce chômage de longue durée est d'ores et déjà «au-dessus des niveaux enregistrés lors des précédentes récessions et il a relativement peu baissé depuis de début de la reprise», avertit le Fonds.
Certes des signes encourageants incitent les observateurs à se montrer relativement confiants, comme le rebond des commandes aux industries manufacturières en mai qui, après deux mois de baisse, ont augmenté de 0,7% par rapport à avril, tirées par l'aéronautique civile et militaire.
Dette publique
Mais la marge de manœuvre du gouvernement Obama est étroite. Le FMI, qui appelle le pays à éviter un «recul trop rapide» des dépenses publiques, insiste pour qu'il évite à tout prix le «mur budgétaire», le «fiscal cliff», auquel il pourrait se heurter début 2013 s'il n'y a pas d'accord au Congrès d'ici à la fin de l'année pour réduire la dette publique qui représente plus de 100% du produit intérieur brut (PIB) américain.
Des hausses d'impôts, le retrait d'un certain nombre de mesures de relance, ainsi que des coupes dans les dépenses du gouvernement, d'un montant global de quelque 4000 milliards de dollars (3200 milliards d'euros), doivent en effet entrer en vigueur fin 2012 si les parlementaires n'arrivent pas à se mettre d'accord pour les reporter ou les supprimer.
Or, le verdict du Fonds monétaire international est sans appel. «L'absence d'accord sur les politiques fiscales et budgétaires à court terme déclencherait un resserrement budgétaire sévère en 2013 menaçant la reprise
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