La Communication Dans La Relation Soignant Soigné

je suis en 3ème année de formation aux soin infirmier et mon sujet de mémoire de fin d'étude est: la communication dans la relation soignant soigné.je souhaiterai avoir des exemples de sujet de mémoire dans le même thème avec si possible des conseils de lecture pour étayer les concept de communication, d'épuisement professionnel, de soin,de bien-traitance

Je voudrai aussi vous décrire une situation de soin que j’ai vécue en tant qu’aide-soignante auprès d’une personne âgée donc je m’occupais en institution depuis deux ans.

Madame M était une résidente pas très épaisse (37 kg) de 90 ans présentant une rigidité musculaire articulaire très avancée et en état de grabatisation avec une forte dégradation des fonctions cognitives. Elle avait conservé une communication verbale très réduite ; comme par exemple ouvrir la bouche, oui, merci mademoiselle, mademoiselle est gentille, elle est méchante. J’avais établit un climat de confiance entre mes résidents et moi.

La résidente et moi communiquions beaucoup de façon non verbale. Après chaque toilette de madame M. me dit toujours : « mademoiselle est gentille » ou encore « merci mademoiselle » et lorsque je lui demande si elle a eu mal lors de mes différents mobilisations elle me répond « non mademoiselle » si non la plus part des messages de la résidente se faisaient par l’observation des mimiques du faciès le toucher avait une très grande place dans la relation de soin.

Mme était dans une chambre double avec une voisine atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Travaillant en sept heures par jour, nous avions une petite semaine de 4 jours donc le repos du weekend, et une grande semaine de six jours. J’étais au 5ème jour de mon roulement, après 8 mois d’exercice sans vacance. Je prends en charge de soins de nursing treize patients (toilette, douche, réfection de lit, aide à l’alimentation), donc dix sont grabataires et pèsent pour certains le double de mon poids.

Ce matin comme d’habitude je commence les toilettes par Madame M. J’étais psychiquement et physiquement épuisée. Je voulais donc finir au plus vite que de coutume pour pouvoir me reposer, au sacrifice du temps relationnel. Une fois avoir dit bonjour aux résidentes, je prépare le matériel et je lave la résidente dans le silence alors que je chante toujours pendant les toilettes. Ayant fini la toilette et installer la patiente dans son fauteuil, j’entends la résidente dire : « méchante, mademoiselle est méchante ». Ces mots m’ont soudainement tétanisé, l’épuisement que je ressentais a fait place à la culpabilité et là j’ai pris conscience je venais de briser l’un des principes fondamentales de ma culture africaine ; le respect de la personne âgée. La personne âgée en Afrique c’est le pilier de la famille et on ne touche pas aux vieux, ils sont sacrés. D’ailleurs, on ne les appelle pas les vieux, mais les anciens. Cette résidente faisait partie des résidentes avec qui j’étais particulièrement attachée. Je m’occupais de cette résidente comme si c’était ma propre grand-mère, lui acheter des vêtements et les produits de toilettes quand il en fallait ; car elle n’avait pas d’enfant ni de visite. Il y avait entre nous des liens très profonds comme il peut y en avoir parfois entre deux humains. Donc le relationnel avait occupait

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