Jean-Benoît Bouron, « Où en est la Francophonie », Géoconfluences, juin 2019
Fiche de lecture : Jean-Benoît Bouron, « Où en est la Francophonie », Géoconfluences, juin 2019. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leobesnard • 17 Décembre 2020 • Fiche de lecture • 1 488 Mots (6 Pages) • 601 Vues
BESNARD Léo
Jean-Benoît Bouron, « Où en est la Francophonie », Géoconfluences, juin 2019.
« Présentation de l’auteur et du périodique »
L’auteur de l’article « Où en est la Francophonie » se nomme Jean-Benoît Bouron. C’est avant tout un professeur français, agrégé de géographie qui a enseigné au collège et au lycée, notamment à La Martinière-Monplaisir à Lyon et il est également géographe. Il a été membre du jury du CAPES d’histoire-géographie, interrogateur en classes préparatoires Agro-Véto, professeur-expert Programme pour la DGESCO et l’inspection générale ainsi que président de l’association La Géothèque et co-auteur des « Territoires ruraux en France » aux éditions Ellipses en 2015, (il est auteur de chapitres dans différents manuels). Il est aujourd’hui en activité dans l’Université Lumière à Lyon et responsable éditorial de Géoconfluences ou il publie différents articles qui traitent de sujets d’actualités comme le COVID-19, politico-économique comme les relations environnement-sociétés à partir de différents cas, mais surtout en rapport avec la géographie, comme le sujet étudié sur la Francophonie.
« Où en est la Francophonie » est un article publié le 3 mai 2019 sur Géoconfluences qui est une publication numérique en ligne à caractère scientifique pour le partage du savoir et pour la formation en géographie et qui vise donc à contribuer au développement du volet numérique en ligne. Le site met en ligne des actualités hebdomadaires en rapport avec la géographie et la politique, mais également des articles indépendants plus ou moins réguliers traitant de différents sujets. Le parti politique reflété est donc le parti gauche, car le site propose des ressources (validées par l’éducation nationale), gratuites et accessible à tous, à des fins libres. (C’est à dire que toutes personnes utilisant ces ressources peut les utiliser à sa guise). Cela rejoint donc les idéaux de gauche, qui sont des idéaux progressistes et égalitaires.
« Idées principales de l’article et de l’auteur »
Comme son nom l’indique, l’article traite majoritairement de la francophonie (= « ensemble des locuteurs du français, qu’il soit pour eux leur langue maternelle, d’usage, administrative ou d’enseignement »), notamment de la place très particulière de la langue française dans le monde. En effet, avec environ 300 millions de locuteurs, le français est la cinquième langue mondiale par nombre de locuteurs (selon le journal Le Monde) et la dixième par nombre de locuteurs natifs… des statistiques stupéfiantes au vu de la taille de la France métropolitaine à l’échelle mondiale. Mais ces chiffres ne sont pas là par hasard, la France était l’un des empires coloniaux les plus importants de l’histoire, notamment avec l’appropriation d’une grande province du Canada, (le Québec) qui a aujourd’hui pour seule langue officielle le français avec 93 % de francophone, mais aussi d’Afrique centrale, (la République Démocratique du Congo) avec 42,5 millions de francophone, est un territoire indépendant dont le français est la seule langue officielle, mais également en Afrique de l’Ouest avec le Mali (16,9%) ou le Niger (12,7%) qui sont eux aussi des territoires indépendants et qui ont pourtant pour seule langue officielle, le français. Il existe même des pays n’ayant pas pour langue officielle le français, (Tunisie, Maroc) mais qui est parlé par une grande partie des habitants du pays, (52,2 % en Tunisie), quand aux pays d’Europe occidentale, la langue française est enseignée à l’école en langue seconde après l’anglais et est parlée par de nombreux citoyens comme en Belgique (ou le français est définit comme langue co-officielle) avec 8,7 millions de francophone ou encore en Allemagne avec 12,2 millions. Pour finir, les multiples collectivités territoriales françaises, (Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie...etc) permettant à la France et à la langue française d’être présente dans la totalité des continents et océans du globe. En effet, 58 % des francophones vivent en dehors du continent européen, une partie sont appelés les expatriés comme la communauté française à Londres. Sont également compté les personnes apprenant ou pratiquant le français à l’étranger dans des pays comme l’Argentine ou encore la Chine.
C’est pour toutes ces raisons que l’auteur dit que le français est une langue véhiculaire, (« c’est-à-dire qui est parlée par des personnes dont ce n’est pas la langue maternelle pour se faire comprendre en dehors de le groupe d’origine »), mais également une langue administrative de pays qui furent des colonies françaises (Sénégal, Madagascar...) ou encore une langue internationale, utilisée pour les transactions internationales à noté que les pays francophones ou ayant le français comme langue officielle ont signé la Charte de la Francophonie en 1997 qui a été révisée en 2005.
...