Ce que manger veut dire : La face cachée des régimes "sans"
Dissertation : Ce que manger veut dire : La face cachée des régimes "sans". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Coralie Butel • 5 Janvier 2022 • Dissertation • 1 683 Mots (7 Pages) • 1 246 Vues
Devoir 1
Dans le cadre du thème « Ce que manger veut dire », la face cachée des régimes « sans ».
- Analyse des documents et extraction des idées à retenir
- Document 1
Le document 1 est un article de presse informatif paru dans le journal « libération » le 6 Avril 2016 écrit par Jacky Durand et Catherine Mallaval. Ils rédigent un article sur l’ouverture du salon des allergiques et autres « intolérants » qui s’ouvre à Paris et reprend les propos de 3 spécialistes, un philosophe, un endocrinologue et un chef de table.
Tout d’abord, les deux journalistes, Jacky Durand et Catherine Mallaval nous informe de l’ouverture du salon sur les allergies et les intolérances pour une durée de trois jours. Ce salon est essentiellement tourné autour des régimes « sans ». C’est-à-dire de la nourriture à laquelle on a enlevé l’élément posant problème. Il accueille des personnes allergiques et intolérantes, des personnes qui se posent des questions sur leur santé et leur manière de s’alimenter, mais également des personnes présentes par effet de mode.
Trois spécialistes sont interviewés et donnent leur avis.
Dans un premier temps, le philosophe Olivier Assouly met l’accent sur le fait que les gens qui consomment des aliments « sans » ne font plus confiance aux aliments industriels.
Ensuite il aborde le fait que la nourriture devient une ration mesurable. Cela déshumanise l’acte de se nourrir et va créer avec le temps un fossé entre les industriels qui vont pouvoir répondre à ces nouvelles normes et les petits artisans et cultivateurs qui ne le pourront pas. L’idée étant de garder dans son alimentation l’aliment posant le problème en lui soustrayant une qualité, et pour cela il faut bien souvent user de technologie.
Dans un second temps, l’endocrinologue Jean-Michel Lecerf s’exprime. Il explique qu’il y a toujours eu des régimes « sans », déjà dans les années 50-60 on faisait la guerre aux aliments trop gras, trop sucrés, transformés. De nos jours les discours sur l’alimentation sont de plus en plus négatifs et pourtant la nourriture est bien plus sûre et variée malgré les additifs et les transformations.
L’augmentation des allergies serait due, d’après lui, a l’introduction de plus en plus de nouveaux aliments, un excès d’hygiène et une diminution de l’allaitement maternel.
Enfin, pour terminer, Bruno Verjus, chef de table à Paris s’adresse aux lecteurs. Pour lui ces allergies sont des problèmes de riches. On se trouve tout un tas d’intolérances pour ne rien manger et ainsi garder une taille fine.
- Document 2
Le deuxième texte est un article de presse informatif publié le 26 janvier 2016 dans le journal Sud-Ouest. Il informe des méfaits de la consommation des aliments sans gluten.
Pour les personnes qui sont allergiques au gluten, environ 1% de la population, l’éviction est indispensable. Seulement, depuis quelques années, le marché du « sans gluten » explose, avec des consommateurs bien souvent tolérants au gluten mais qui cherchent à « mieux manger » et aussi par effet de mode.
Les industriels surfent donc sur cette vague du « sans » en vendant bien souvent ces produits 2 à 4 fois plus chers. De plus, l’association 60 millions de consommateurs met en avant que ces aliments ne sont pas forcément meilleurs pour la santé et ce pour trois raisons.
Premièrement, pour supprimer un ingrédient d’un aliment, tout en gardant un goût et une texture proche de l’aliment de base, les industriels doivent faire appel à de nombreux additifs. Or, de nos jours la préférence des consommateurs va vers préfèrent des produits naturels et le moins transformés possible.
Le second problème de ces aliments et leur pauvreté en protéines. Ils sont donc moins nutritifs. Et quand on sait que la plupart des adeptes du sans gluten sont végétariens ou végétaliens, cela peut créer des carences alimentaires.
Pour terminer, ces aliments auraient une tendance à faire grossir. Le fait de remplacer les protéines par des additifs, notamment des sucres, réduit l’effet de satiété en faisant grimper la glycémie rapidement. On risque également de déshabituer l’organisme à la digestion du gluten, ce qui pousse à le stocker dans ses graisses dés que l’on en remange même en petite quantité.
- Document 3
Le document 3 est un article de presse informatif paru dans le journal « Le monde » le 22 mars 2012 et écrit par Pascale Santi. Elle nous explique un trouble alimentaire, l’orthorexie, qui consiste à une obsession du « mieux-manger ».
Le concept d’orthorexie a été inventé en 1997 et touche de plus en plus de personnes. Celles-ci peuvent passer des heures à réfléchir à leur alimentation. Pour elles, les aliments doivent être parfaitement sains, elles écartent tout additifs, conservateurs, colorants… jugés comme étant des poisons. Pour la plupart, elles deviennent végétariennes, végétaliennes, voir macrobiotiques et développent même une paranoïa par rapport à l’industrie agro-alimentaire.
Peu d’études ont été faite sur ce trouble, son ampleur est donc difficilement mesurable et ses limites en reste difficiles, manger sainement n’étant pas la préoccupation de tous ?
Même si ce phénomène n’est pas reconnu à proprement dit comme un trouble du comportement alimentaire à ce jour, le réel problème qu’il entraîne est l’isolement social. Cette obsession étant peu compatible avec le fait de manger hors de chez soi et provocant un individualisme alimentaire.
- Document 4
Le document 4 est un article de presse explicatif du journal « Libération » publié le 16 juillet 2015 et signé par Sarah Finger. Il traite du véganisme, une alimentation et un mode de vie éradiquant toute exploitation animale.
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