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Ce que manger veut dire

Dissertation : Ce que manger veut dire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2023  •  Dissertation  •  946 Mots (4 Pages)  •  437 Vues

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Une nouvelle façon de s’alimenter est apparue depuis quelques années : l’exclusion s’est invitée à notre table. Pourquoi cet engouement pour les régimes « sans » ? Nous verrons dans un premier temps pour quelle raison la population est attirée par ces nouveaux régimes. Nous étudierons dans une seconde partie la face cachée de ces régimes d’exclusion.

Les régimes restrictifs, c’est-à-dire ceux où l’on ne consomme plus une catégorie d’aliment, sont de plus en plus présents dans notre société. Ces régimes peuvent être sans gluten, sans sucre, sans viande ou encore sans lactose. Cette liste est exhaustive.
             Premièrement, de plus en plus de stars internationales deviennent végétariennes : elles ne consomment plus de chair d’origine animale. Ces personnalités sont des modèles pour la jeune génération, ce qui les pousse à devenir eux aussi végétariens. Les protéines animales absentes avec ce régime peuvent être remplacées par des protéines végétales comme le tofu ou les légumineuses.
              Ensuite, certaines personnes peuvent se lancer dans un régime d’exclusion pour manger sain. Aujourd’hui la quantité dans notre assiette ne compte plus, il faut de la qualité. On exclut alors le gras, le sucre et le sel de notre alimentation, comme le préconise le slogan de 2007, car ils sont considérés comme mauvais pour la santé. Les personnes choisissant ce régime boycottent les plats industriels car trop salés ou constitués d’additifs et conservateurs.
             Par ailleurs, les sportifs peuvent eux aussi adopter un régime d’exclusion, celui sans glucides. Effectivement, ce régime pauvre en glucides permet de puiser dans les graisses stockées pour fournir de l’énergie au corps et ainsi perdre du poids.
             Les consommateurs peuvent également adopter ce type de régime à cause d’un souci de santé. En effet, 1% de la population française est intolérante au gluten, c’est-à-dire que leur corps ne peut le digérer. De nombreux magasins regorgent de rayons « sans gluten », ce qui facilite l’élimination de cet ingrédient de notre alimentation. Le choix de régime d’exclusion peut être prit pour un confort digestif. Les personnes souffrant de déficit en lactase, l’enzyme qui permet de digérer le lactose, peuvent mal absorber ce lactose et avoir des crampes intestinales.
              Enfin, les plus extrêmes deviennent carrément végétaliens, ils refusent de manger tous les produits d’origine animale : la chair mais également le lait, les œufs et le miel. Certains veulent ainsi lutter contre la souffrance animale.

Actuellement, les supermarchés regorgent de produits « sans » donnant l’impression aux consommateurs que les autres aliments sont mauvais pour la santé. Difficile de faire la part des choses entre ce qui est tendance et ce qui est scientifiquement avéré. Nous allons donc maintenant voir la face cachée de ces régimes « sans ».

Les végans ayant pour but de réduire l’exploitation animale, ne consomment plus de produits d’origine animale. Ils n’achètent également ni cuir, ni laine, ni produits cosmétiques testes sur les animaux, ni certains produits ménagers. Ils ne vont pas non plus au zoo ou au cirque. C’est alors tout leur quotidien qu’ils doivent changer. Le sacrifice est le prix à payer pour être végan. Ils vont de moins en moins au restaurant car peu proposent des plats végétariens.
             De plus, les personnes qui décident de faire un régime « sans » pour manger plus sainement, passent beaucoup de temps à réfléchir a l’alimentation. Cela en devient une obsession. Il faut que leur alimentation soit parfaitement saine. Cette obsession, appelée orthorexie, qui est très peu connue et étudiée, est considérée comme un trouble du comportement alimentaire.
              Par ailleurs, seulement 1% de la population française est intolérante au gluten, pourtant 8% de cette même population adoptent un régime sans gluten, pensant que c’est meilleur pour la santé. Au contraire, les aliments sans gluten sont plus sucrés et plus gras et contiennent plus d’additifs pour conserver la texture et le gout des aliments avec gluten. De même, la suppression de produits laitiers de notre alimentation est risquée. En effet, le lait est source de calcium et protéines et l’exclusion de cet aliment peut entrainer des carences. Si un régime d’exclusion est décidé seul, sans suivi adapté, un déséquilibre nutritionnel risque d’apparaitre. Si la personne  est suivie par un spécialiste, tel un nutritionniste, le danger sera minime.
              Enfin, les régimes « sans », appliqués à une population en bonne santé ne sont pas à encourager : ils ont des effets néfastes sur la vie sociale et la qualité de vie. Effectivement, cette population va de moins en moins manger chez des amis ou au restaurant car les repas ne sont pas adaptés à leur mode de vie. Les non-végans pensent que l’alimentation des végans est fade et non variée. Ils ne les invitent pas ou répondent négativement à leur invitation, d’où un isolement social de ces végans.

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