Santé et sécurité au travail

L’aménagement de l’assistante de gestion

L’aménagement de l’espace de travail

Le poste de travail de l’assistante de gestion est composé d’une table et’ d’un siège. Ces deux éléments doivent être fonctionnels et ergonomique afin d’améliorer la productivité et le confort de l’utilisateur. Ils sont choisis en fonction de sa morphologie. Il existe des normes médicales et ergonomiques qui permettent de déterminer la qualité du poste de travail (table et siège).

1. La table de travail

La table de travail est bien souvent encombrée par des piles de dossiers ou d’autres objets. Il est recommandé, pour éviter la fatigue, de la ranger et de dégager tout élément inutile au travail en cours afin de respecter la règle d’économie des mouvements. Celle-ci correspond à la zone représentée par l’amplitude des bras sur 180°.

La table ou le plan de travail doit avoir une profondeur minimum de 80 cm, pouvant aller jusqu’à 1 m. Elle doit permettre la disposition de l’écran et du clavier ainsi que tous les documents et autres matériels indispensables au travail de l’employé. Les câbles ne devront ni entraver les mouvements, ni gêner les déplacements.

1. Le siège de travail

Le siège doit assurer un confort et une liberté de mouvement. Le dossier, l’assise et éventuellement les accoudoirs seront réglables en hauteur. La profondeur permettra à l’utilisateur d’appuyer le bas de son dos sans que le bord avant n’exerce de pression à l’intérieur de ses genoux. Le siège comportera cinq points avec roulettes. Le tissu de revêtements sera poreux afin de laisser l’air circuler. La hauteur du siège sera réglée afin que les pieds reposent bien à plat sur le sol et que les genoux adoptent un angle à environ 90°. Il est possible d’opter aussi pour un repose pieds.

1. L’écran

Le travail sur écran impose une posture statique pendant de longues périodes. Ce phénomène engendre d’autant plus de troubles musculaires que la posture est peu ergonomique. La position de l’écran est primordiale pour le confort. Afin d’éviter les mouvements de nuque, il convient de placer l’écran de sorte que le bord supérieur de celui-ci soit à la hauteur des yeux.

L’écran doit être orientable en hauteur et latéralement ; il sera placé perpendiculairement aux fenêtres et à plus de 1.50 de cette source de lumière pour éviter les reflets et maintenir un contraste suffisant. Les avants bras auront une position horizontale et parallèle au plan de travail. L’écran doit être régulièrement dépoussiéré à l’aide de chiffons secs non pelucheux et d’un aérosol comprimé.

1. Les autres éléments

En fonction de son activité, des éléments de classement, de type caisson, seront nécessaire au salarié pour lui faciliter son travail. Ils devront être en adaptation avec l’activité du salarié et choisis avec soin, en tenant compte de leurs fonctionnalités tout en respectant l’aménagement global du poste de travail. Ils seront également situés à proximité de l’espace du salarié.

La variété de tâches qui compose le travail d’une assistante de gestion (accueil, photocopies, classement de documents.) peut être utilisée efficacement pour quitter le poste de travail afin d’alterner position assise et position debout.

L’aménagement de l’espace d’accueil

Le client est, la plupart du temps, accueilli par l’assistante de gestion, qui doit veiller à offrir à son visiteur un lieu agréable et ordonné.

1. Les enjeux

Dès son arrivée dans l’entreprise, le client est attentif au cadre. Le hall d’accueil de l’entreprise doit donc véhiculer une bonne image de l’entreprise. Son aménagement ainsi que le choix du mobilier sont importants. L’assistante de gestion doit éviter le désordre sur son poste de travail car, en quelques secondes, le client se fait son opinion sur l’entreprise.

1. Les contraintes matérielles

L’agencement d’un espace d’accueil doit prendre en compte les besoins actuels techniques et organisationnels ainsi que les couts d’investissement et la structure architecturale du bâtiment.

 Les matériaux, soigneusement sélectionnés, permettent d’anticiper les prestations futures d’entretien et de maintenance.

1. L’ambiance visuelle

Les couleurs influencent les comportements humains. Celles de l’espace d’accueil sont donc à sélectionner avec soin, éventuellement avec l’aide d’un professionnel de l’aménagement. L’éclairage est positionné de façon à permettre d’éviter l’éblouissement direct et ne doit pas créer de contraste important entre les zones trop et trop peu éclairées.

1. L’ambiance thermique

Elle participe au bien-être et favorise la communication. Une température de 20 à 24°C l’hiver et de 23 à 26 ° C l’été est idéale.

1. L’ambiance acoustique

Un espace d’accueil peut être vite devenir bruyant en raison du nombre de visiteurs accueillis. En effet, chaque personne, pour se faire comprendre, pare de plus en plus fort, générant ainsi l’augmentation du volume sonore. Ceci rend les conversations difficiles, et le lieu devient ainsi trop bruyant. En règle générale, le niveau de pression sonore dans l’espace d’accueil doit être inférieur à 55 dba et celui des autres zones inférieures à 65 dba. Le matériel le plus bruyant est à placer dans le local à part ou muni de protections antibruit.

Santé et sécurité au travail

• Lorsque la santé et la sécurité au travail est négligées, les salaries sont exposés à des risques qui peuvent les mette en danger et provoquer des dommages physiques :  maladies professionnelles (MP) et accidents de travail (AT). Aussi le PME PMI à tout intérêt à mettre en place une démarche de prévention (information, formation) pour éviter les conséquences préjudiciables de cette négligence.

1. Les accidents du travail et les maladies professionnelles

Les accidents du travail (AT)

Est considéré comme accident du travail quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs de l’entreprise ou chefs d’entreprise. (Article L.411-1 du Code de la Sécurité Sociale)

L’accident survenu sur le trajet aller/retour du salarié est également considéré comme accident du travail.

Les maladies professionnelles (MP)

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