La pandémie a-t-elle bien été gérée?
Étude de cas : La pandémie a-t-elle bien été gérée?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rosallll123 • 2 Décembre 2022 • Étude de cas • 1 092 Mots (5 Pages) • 260 Vues
ADM 10014-71
Travail sur le thème 1: La pandémie a-t-elle bien été gérée?
Mise en contexte
Depuis plus d’un an et demi, nous assistons dans le monde, à une pandémie qui ne cesse de faire des ravages sur toutes les sphères de la société. En passant de la sociale jusqu’à la sphère de l’économie, cette pandémie nous a démontré que les gens n'ont jamais été autant en désaccord face aux actions que le gouvernement entreprend pour gérer cette crise. Au Québec, cela est le cas plus vrai que n’importe où dans le monde. En effet, avec plus de 11 305 décès (INSPQ, 2021, p.1), le Québec a été au cœur de grandes discussions remettant en question son système de santé et son gouvernement. Nous avons été témoins de plusieurs levées de mouvements des deux côtés de la médaille. D’une part, des personnes prônent que les actions du gouvernement et l’installation des mesures sanitaires intenses sont rationnelles en plus de permettre de mieux gérer la crise. De l’autre, des gens trouvent que la gestion de la crise se fait de façon draconienne et que les actions que le gouvernement porte sont basées sur une campagne de peur. Beaucoup de gens critiquent la gestion de cette pandémie, en plus des élections aux portes, la remise en question de cette gestion n’a jamais été plus importante.
Analyse de la question
Face à la crise, le gouvernement conservateur du Québec a reçu une multitude de reproches face à sa gestion de crise et continue à en recevoir. On y retrouve le fait que comparé à d'autres provinces du Canada, comme la Colombie-Britannique, le Québec a réagi tardivement à la crise, ce qui a causé, au début de la pandémie, un manque de matériel de protection partout dans la province. Ce manque d’anticipation a permis au Québec de se classer dans les pires provinces au niveau des cas de Covid-19, au Canada. De plus, d’autres points hautement critiqués dans la gestion de cette crise ont été le manque de cohérence, d’objectifs clairs et le manque d’un plan stratégique clair et concis de la part de l’équipe du premier ministre François Legault (Fleury, 2021, p.1). Selon nous, certains aspects de la pandémie ont été gérés de façon douteuse, mais nous croyons que dans l’ensemble, notre gouvernement a fait de son mieux pour répondre à une urgence, dans des délais limités avec des ressources limitées. L’un des points qui aurait dû être mieux gérer est le retard que le Québec a pris au début de la pandémie aux autres provinces. En attendant aussi longtemps avant de prendre la pandémie au sérieux, le Québec a grandement souffert. Le gouvernement du Québec aurait dû prendre en charge la pandémie et mettre plus d'efforts pour la contrôler. Au niveau des mesures sanitaires, nous croyons que la plupart du temps, les mesures étaient rationnelles et avaient raison d’être. Cependant, un aspect face aux mesures sanitaires que nous croyons qui aurait dû mieux être géré, est le fait que le gouvernement aurait dû être plus préparé et aurait dû établir un plan clair afin que les exceptions ainsi que les règles soient plus détaillées dès le début. Avec le peu de temps à leur disposition, nous croyons que certaines décisions sanitaires se sont faites de façon inadéquate et trop rapidement sous la pression du public. Beaucoup de mécontentement est sorti de cette action gouvernementale qui aurait pu être évitée si tout avait été mis au clair dans un plan détaillé et bien expliqué. Le secteur que nous trouvons qui a été le moins bien géré est l’éducation supérieure. En effet, ce secteur a été un peu délaissé tout au long de la pandémie. Dans les points de presse, on entendait toujours parler des écoles primaires et du secondaire alors que les cégeps et universités étaient presque mis à l'écart. On s'efforçait de permettre aux étudiants primaires et secondaires d’avoir des cours en présentiel, alors qu’on n’éprouvait aucun besoin de faire les mêmes efforts pour les étudiants aux études supérieures. Une grande partie de ces étudiants se sont sentis délaissés par le gouvernement et plusieurs ont malheureusement souffert de ce manque d’efforts du gouvernement. De nombreux élèves ont donc décrocher l’école dû aux cours en ligne qui, malheureusement, dans la plupart des cas, offraient une motivation faible. Également, au-delà de l’école, l’union étudiante a fait un sondage sur la santé mentale des élèves et les résultats sont assez alarmants. Selon cette étude, 81% des étudiants à l’université vivent un niveau élevé de détresse psychologique (Rémillard, 2021, para. 1). Les principales sources de stress relevées par les étudiants sont directement liées à l’école en ligne : 65% en raison d’une charge de travail accrue, 61% en raison du manque de relations humaines, 56% pour les cours en ligne en général, 48% pour les travaux en équipe à distance, 46% pour l’incertitude ou le manque d’informations sur les cours et finalement 43% en raison de leur environnement d’étude à la maison (Rémillard, 2021, para. 7). Avec ces résultats, nous trouvons que le gouvernement a commis une erreur de positionner la santé mentale des étudiants loin dans leur plan. Même avec une pandémie, le gouvernement ne doit pas oublier que sa population doit se sentir le mieux possible mentalement, ce qui est, bien sûr, difficile à s’occuper et trouver le juste milieu. Nous aurions simplement apprécié quelques commentaires de temps à autre qui étaient directement liés au bien-être des étudiants au niveau supérieur.
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