Le commerce international est-il toujours favorable à la croissance et au développement ?
Dissertation : Le commerce international est-il toujours favorable à la croissance et au développement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar phenomene • 25 Février 2013 • 357 Mots (2 Pages) • 1 627 Vues
INTRODUCTION
Le terme « mondialisation » désigne le développement de liens d'interdépendance entre hommes et femmes, activités humaines et systèmes politiques à l'échelle du monde. Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d'œuvre ou de connaissances.
Dans le cadre de notre cours de problèmes économiques appliqués, nous devions donc nous poser une problématique en ce qui concerne le concept de mondialisation. Nous avons donc pensé que le premier domaine touché était le commerce international. Nous nous sommes donc demandées quelles étaient alors les incidences sur la croissance et le développement.
Problématique développée : Le commerce international est-il toujours favorable à la croissance et au développement ? En d'autres mots, le libre échange favorise-t-il la croissance et le développement ?
1-Les arguments du libre échange
Le libre échange est une doctrine idéologique et économique qui prône la liberté du commerce et de la circulation de tous les biens économiques entre pays (marchandises, services, capitaux et monnaies). Le libre échange est une doctrine libérale qui vante les avantages incontournables de l’ouverture internationale pour favoriser la richesses des nations et le bien être des populations. Cette théorie du libre échange a été justifiée par 2 auteurs anglais : Adam Smith et David Ricardo.
Smith, en 1776, dans son ouvrage « la richesse des nations », justifie le libre échange par la théorie des avantages absolus et dit que tout le pays à intérêt à se spécialiser, c'est-à-dire concentrer ses facteurs de production les plus performants dans les secteurs d’activité ou il est capable de produire avec un coût de production plus faible que les concurrents étrangers. Le pays devra donc renoncer à produire dans les secteurs où il est moins productif et dès lors on devra importer ses produits. Smith montre que si tout les pays jouent le jeu (se spécialisent), chaque pays obtiendra un gain économique, c'est-à-dire un PIB supérieur qu’en situation où il n’y a pas de libre échange. La limite de cette thèse est dans le cas où un pays aurait des coûts de production plus élevés dans toutes ses activités.
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