Rapport stage de maternité pour soin infirmier
Rapport de stage : Rapport stage de maternité pour soin infirmier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar soufiwoman • 27 Avril 2020 • Rapport de stage • 3 600 Mots (15 Pages) • 5 655 Vues
Rapport Maternité |
25 Février 2019 |
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BSI IV – année 2018/2019 |
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- Introduction et motivation du choix
Le thème choisi est l’accouchement non médicalisé. C’est un sujet qui m’a toujours intéressé personnellement, avant d’avoir ma fille je rêvais d’accoucher dans l’eau, de laisser place à cet instinct que l’accouchement est un acte naturel qui peut se vivre paisiblement et sans risque, malheureusement ma situation de vie à l’époque ne m’a pas permis de vivre cette situation et j’ai eu un accouchement standard, médicalisé, à l’hôpital, avec péridurale. Lors du cours de maternité l’année dernière, nous avons vu un documentaire sur « Le Cocon » à Erasme qui propose un espace d’accouchement non médicalisé au sein de l’hôpital, j’ai trouvé cela formidable et me suis rappelée mes aspirations de jeunesse bien que non concernée à ce moment par la question de la grossesse. C’est donc dans la continuité de ces évènements que j’ai choisi d’aborder cette thématique pour mon rapport, curieuse d’approfondir le sujet et de voir comment l’aborder à mon niveau, en tant qu’infirmière.
- Délimitation du choix du sujet
Les recherches des articles se sont centrées sur l’accouchement non médicalisé, avec le choix d’une compréhension plurielle internationale. Je voulais comparer les approches selon différents pays et voir comment cette thématique était abordée, prise en charge afin d’avoir une vision large de la situation et donc plus enrichissante pour mon identité professionnelle et de pouvoir m’adapter en tant qu’infirmière à cette situation. Le premier article apportera une vision comparative dans la mise en place et l’accompagnement des accouchements non médicalisés dans les années 70-80 en Italie et en France. Puis nous aurons une approche plus détaillée sur le sujet de nos jours en France. Enfin, pour compléter ces deux articles, il m’a semblé intéressant de regarder du côté belge avec « Le Cocon » à Erasme, n’ayant pas trouvé d’article sur ce sujet, nous nous sommes mis d’accord avec Mme Lepère pour faire une interview auprès du Cocon. Entre temps j’ai appris que j’étais enceinte et fais le choix d’être moi-même suivi au Cocon ce qui me donnera aussi une approche en temps que futur parent.
- Analyse des articles
Comme expliqué plus haut, il y aura deux articles et une interview des intervenants du Cocon qui se retrouveront en annexe dans la partie VIII de ce rapport.
Les articles ont été trouvés via Google Scholar avec les mots clés « accouchement non médicalisé » et « accouchement alternatif ». Le choix des articles a été aussi fait en fonction de l’accessibilité gratuite de ceux-ci.
Le premier article - Chiara Quagliariello et Lucile Ruault, « Accoucher de manière “alternative” en France et en Italie », Recherches sociologiques et anthropologiques, 48-2 | 2017, 53-74 – traite de la mise en place d’accouchements dits ‘alternatifs’ dans les années 70 et 80 en France et en Italie. En France c’est à travers la réalisation d’accouchements à domicile et par la mise en place à ‘l’accouchement naturel’ au sein d’une maternité italienne.
En France on note cette démarche à la suite des mouvements de mai 68 et du féminisme, avec une demande des femmes de ce réapproprier leur corps et leur capacité à gérer une grossesse et un accouchement sans être sous la ‘tutelle’ d’un milieu médical qu’elles estiment infantilisant et patriarcal. L’étude porte principalement sur les Communautés de femmes d’Aix et de Lyon où elles s’organisent pour accoucher à domicile et initiés par des militantes femmes et aussi des sages-femmes. Dans ces cas, elles considèrent qu’il faut travailler en groupe/communauté, elles font aussi appel à des amies, mères, grand-mères qui non pas des connaissances théoriques et spécialisées à la suite d’études mais qui ont de l’expérience et du savoir-faire ou juste parce qu’elles ont un lien affectifs forts. Il y a une préparation à l’accouchement des femmes enceintes par des préparations psycho-physiques à travers des informations, des lectures, des échanges, des entraînements et des soins du corps. Lors de l’accouchement, la présence d’un médecin peut être ‘tolérée’ mais il fera parti du groupe comme les autres sans autorité et pourra intervenir seulement si on le lui demande ou parfois par nécessité d’informations spécifiques. Ici c’est la femme qui accouche qui distribue les rôles de chacun en fonction de ses besoins. Lors de l’accouchement la femme peut aussi utiliser des supports avec certains objets comme la baignoire ou le miroir.
L’accouchement naturel en Italie découle conjointement d’une prise de conscience entre personnel de santé qui souhaite ‘ré humaniser l’accouchement’ et le désir de femmes d’aller vers une approche plus physiologique de leur accouchement, plus naturel sans être considérée comme ‘malade’ et à haut risque d’un danger, de reprendre confiance en la gestion de cet évènement et période de leur vie. Ici c’est aussi l’épanouissement personnel qui prime et la place du couple est très importante, contrairement à l’approche en France. En Italie toute la préparation se vie en couple ainsi que l’accouchement où la présence et le soutien du compagnon est très importante et à toute sa place. Il y a aussi une préparation à l’accouchement avec des séances d’informations, des exercices de respirations et de gestion de la douleur. D’accompagnement à l’allaitement ou l’utilisation de thérapies douces tout au long du processus et lors du travail. On apporte une ambiance comme à la maison, les femmes peuvent bouger, marcher, il y a des équipements comme des ballons, des anneaux, une baignoire….
On remarque certaines différences idéologiques dans ces approches mais avec un objectif commun, celui de permettre à la femme de se réapproprier la grossesse et l’accouchement, d’avoir une approche plus physionomique permettant de rassurer la patiente sur ses capacités et de rappeler au milieu médical et personnel de santé l’importance de la nécessité de l’accompagnement et de l’autonomie de la patiente dans cette période de sa vie, le besoin exprimé par ses femmes d’être soutenue dans ces démarches.
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