ADS Infirmier : Stage

IFSI Avicenne-Jean Verdier

Analyse de situations ou d’activité n°1

Stage du semestre N°3

Du 06 Septembre au 08 Octobre 2021

SCD

Date de réalisation de l’analyse :26/09/2021

CANET Marine

Promotion 2020/2023

Nom du formateur référent pédagogique : Mme Ould Hamouda Djamila

Sommaire

Introduction                                                                                         Page 1

Description de la situations                                                                         Pages 1

Analyse de la situation                                                                          Pages 2-4

Auto-évaluation                                                                              Page 4

Bibliographie                                                                                     Page I

Introduction :

Mon stage c’est déroulé du 06 Septembre au 08 Octobre 2021 au sein d’un service de maladies infectieuses et tropicales situés à l’Est Parisien. Le service accueille les personnes souffrant de pathologies liées à des microbes, virus et bactéries, particulièrement d’origine tropicale, il est aussi spécialisé dans les problèmes de santé chez les migrants. Il possède 3 unités : la consultation (pose les diagnostics et détermine les traitements à suivre), l’hospitalisation traditionnelle (dédiée aux malades, immunodéprimés ou non, atteints d’infections ou souffrant de maladies tropicales), l’hôpital de jour, en ambulatoire (dédié aux bilans des patients vivant avec le VIH). Le service de maladies infectieuses et tropicales peut prendre en charge jusqu’à 22 patients grâce à 13 Aides-soignants et 15 IDE répartit sur 3 équipes, une première équipe qui travail de 6h45 à 14h21, une seconde qui travail de 13h39 à 21h15 et une troisième qui travail de nui de 21h00 à 7h00.

Description de la situation :

La situation choisie se passe le Lundi 20 Septembre 2021, c’est le matin il est 08h00 et l’infirmière m’annonce que nous devons réaliser une prise de sang . Je prépare donc mon matériel (deux ailettes, un corps de vacu, des compresses stériles, un antiseptique, un pansement, des gants non stériles ,les tubes à prélèvements et un garrots ), puis nous partons en direction de la chambre du patient. Le patient est un homme âgé de 75 ans, autonome à qui nous devons faire une prise de sang pour contrôler un ionogramme sanguin. Je frappe à la porte, me présente et lui dit que nous allons lui faire une prise de sang pour contrôler son taux de potassium qui était trop bas lors du dernier contrôle, j’installe mon matériel, me désinfecte les mains, met mes gants non stériles et met mon garrot pour pouvoir trouver une veine sur le patient. Ne trouvant pas de veine sur ses deux bras je demande à l’infirmière de prendre le relais, elle s’installe regarde à quel endroit elle va pouvoir le prélever et quand elle a trouvé, le pique sans mettre les gants non stériles que je lui avait préparer. Une fois le soins terminé nous l’aidons à se réinstaller, lui donnons sa sonnette, de l’eau et  le laissons se reposer. Lorsque nous sommes de retour dans le poste de soins, je jette tout le matériel qu’il y a et l’infirmière remplis les feuilles du bilans et mets les tubes dans les sacs d’examen afin de faire partir le bilans.

Analyse de la situation :

J’ai choisis cette situation car elle m’a interpellée en effet, lors des cours dispensés par nos formateurs dans l’UE 2.10 S1, j’ai pu comprendre l’enjeu essentiel du port des gants, alors je me suis demandée : pourquoi l'infirmière n'a-t-elle pas mis de gants pour réaliser cette prise de sang ? Quel est l’importance du port de gants ? Quel est le type de gants à utiliser pour la réalisation d’une prise de sang ? Quels sont les risque pour l’infirmière et le patient ?

Importance du port des gants

En 1987 apparaît la recommandation du port des gants en tant que protection individuelle avec les « précautions universelles », l’objectif est de protéger le soignant face aux risques liés au sang. Elles ont été intégrées aux précautions standard visant tant la protection des soignants que celle des patients vis-à-vis de l’ensemble des produits biologiques. Il y est recommandé le port de gants pour tout geste exposant à des liquides biologiques et systématiquement en cas de peau lésée , protéger le patient du risque infectieux. Ils évitent de mettre en contact la flore microbienne du personnel avec le patient, et ils préviennent également la transmission manu portée de micro-organismes d’un patient à un autre, c’est une barrière étanche aux micro-organismes aux propriétés mécaniques d’essuyage en cas de piqûre et de coupure. Mais, les gants servent aussi de protection pour le personnel, ils leur évitent aussi un risque infectieux,  Ainsi, le port de gants lors d’une prise de sang réduit les risques de contamination et prévient les accidents d’exposition au sang (AES). Les accidents d’exposition au sang regroupent tout contact percutané avec du sang ou liquide biologique après une effraction cutanée causée par une piqûre ou coupure avec un instrument souillé. Chaque année en Europe, on recense plus d’1 million de blessures par piqûres d’aiguille. Les infirmières en sont les premières victimes, impliquées dans 48% des accidents. Si l’infirmière s’était piquée avec l’aiguille épicrânienne utilisée lors de la prise de sang, elle pouvait s’exposer à un  risque de contaminé

...