Etude de cas : Infirmier

Qui ?

Les personnes concernées par la situation sont l’infirmière, l’étudiant infirmier, l’aide-soignante et la résidente. Les personnes directement concernées par cette situation sont l’étudiant infirmier et la résidente. Ces personnes sont concernées pour la glycémie capillaire de la résidente. Cela concerne 4 personnes.

Quoi ?

Pendant ma semaine avec les infirmières, j’ai réalisé des glycémies capillaires avec l’infirmière. Je voulais réaliser la glycémie d’une résidente Mme S, je me désinfecte les mains et je mets des gants, je prépare la compresse, l’appareil à glycémie avec la bandelette compatible et un autopiqueur. Je toque à la porte de la chambre de la résidente, elle m’autorise à entrer, j’entre en pensant que Mm S est dans son fauteuil mais elle était dans sa salle de bain avec une aide-soignante. Je tourne la tête par réflexe en direction de la salle de bain, j’aperçois que l’aide-soignante était en train de faire la toilette au lavabo. Je m’excuse auprès de la résidente, elle se sentait gêné de ma présence lors de la toilette au lavabo (Mme S est une personne pudique, elle ne veut pas que je l’aide à faire sa toilette au lavabo parce que je suis un jeun homme, elle se sent gênée.).

Où ?

Cela se passe dans la chambre de Mme S. Elle était dans la salle de bain. Le problème c’est quand entrant dans la chambre, la salle de bain était à ma gauche et la porte de la salle de bain était ouverte. Ce lieu est la chambre de Mm S, c’est dan sa chambre qu’on réalise les soins. C’est le seul lieu où s’est produit cette situation.

Quand ?

Les glycémies sont réalisées le matin, cela s’est produit une seule fois. Le moment où cette situation pose problème est :

Quand j’entre dans la chambre sans demander où était Mme S.

La porte de la salle était ouverte.

Comment ?

Pendant ma semaine avec les infirmières, j’ai réalisé des glycémies capillaires avec l’infirmière. Je voulais réaliser la glycémie d’une résidente Mme S, je me désinfecte les mains et je mets des gants, je prépare la compresse, l’appareil à glycémie avec la bandelette compatible et un autopiqueur. Je toque à la porte de la chambre de la résidente, elle m’autorise à entrer, j’entre en pensant que Mm S est dans son fauteuil mais elle était dans sa salle de bain avec une aide-soignante. Je tourne la tête par réflexe en direction de la salle de bain, j’aperçois que l’aide-soignante était en train de faire la toilette au lavabo. Je m’excuse auprès de la résidente, elle se sentait gêné de ma présence lors de la toilette au lavabo (Mme S est une personne pudique, elle ne veut pas que je l’aide à faire sa toilette au lavabo parce que je suis un jeun homme, elle se sent gênée.). Je sors de la chambre et je demande à l’aide-soignante si elle peut m’aider à faire la glycémie en demandant à Mm S : <<est ce qu’elle pourrait juste sortir un doigt de la salle de bain en fermant au ¾ la porte de la salle de bain>>. L’aide-soignante avait convaincu la résidente de sortir la main pour que je puisse réaliser la glycémie.

Pourquoi ?

Le but de cette action était de réalisé la glycémie capillaire pour après lui administrer de l’insuline. J’ai réalisé le soin pour que je respecte la pudeur de Mme S, cette situation fonctionne parce que j’étais acteur du soin.

Combien ?

Cela à posé problème une seule fois. La situation s’est améliorée parce que je me suis excusé.

Dans quelle mesure le fait d’être un homme peut amener à modifier le soin ?  

D’après les règles de bonne pratique que nos parents nous ont enseigné, chacun de nous doit respecter l’intimité, la pudeur, la dignité, la politesse envers autrui. Ce sont des règles qui nous permettent de vivre en société. Dans la profession de la santé, il y a des décrets et des articles qui nous obligent à respecter la personne que l’on soigne.

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