La loi du 11 février 2005
Fiche : La loi du 11 février 2005. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Caroline Leroux • 12 Octobre 2020 • Fiche • 1 132 Mots (5 Pages) • 532 Vues
Introduction
La loi du 11 février 2005 définit le handicap comme « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou trouble de santé invalidant[1] ».
J’ai pris conscience que les personnes accueillies au sein du foyer pouvaient avoir des difficultés à verbaliser leurs ressentis de peur de se faire juger. En effet, le regard stigmatisant que porte la société sur la schizophrénie et la maladie psychique, sont centrées sur la croyance que ces personnes sont dangereuses et leur maladie incurable. Elles véhiculent des préjugés négatifs, l’association des troubles à la violence et à la dangerosité, l’incapacité des personnes à se comporter conformément à la société. L'inclusion citoyenne des personnes en situation de handicap fait l’objet d’une partie spécifique, « citoyenneté et participation à la vie sociale » dans la loi 2005-102 titre 5 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées[2].
Observation constat
Je discutais dans le jardin assis avec les résidants dans le jardin autour d’une petite table ronde, avec un café et une cigarette à la main, c’est a ce moment que Michel me demande : “pourquoi les schizophrènes sont toujours vu comme des personnes dangereuses ? Fatima répond : “ parce que les journalistes veulent nous faire passer pour des fous, ils ne se renseignent pour comprendre, ils sont bloqués sur les idées de l’époque”.
Nous avons alors débattu avec plusieurs usagers autour de la stigmatisation. Je leurs explique alors ce que j’ai pu constater lors du projet d’extension du foyer.
En effet dans le cadre du projet d’extension du foyer, nous avons dû faire appel à des bailleurs privés afin de trouver des appartements dans le diffus (à moins de 30 minutes en transport de l’établissement). Seulement, nous avons constaté une réticence prégnante des bailleurs privés à accueillir des personnes souffrant de troubles psychiques. Par conséquent le projet n’a vu le jour qu’au bout d’un an de recherche. Les arguments avancés par les propriétaires privés m’ont amené à me dire qu’il fallait absolument travailler sur la déstigmatisation des personnes souffrant de handicap psychique et faire évoluer cette image négative véhiculée par les médias.
Je pense rapidement à cette idée de passé par les médias, qu’on peut faire un atelier film autour de sur le thème de la déstigmatisation.
Le résidant n’est pas-t-il le mieux placé pour expliquer sa maladie et son vécu ? Et s’il avait beaucoup plus de choses à exprimer que nous le pensions ?
Les activités collectives proposées par le Foyer de vie Camille Claudel n’ont plus vocation à̀ entre occupationnelles. Elles s’inscrivent dans les projets de vie des personnes accueillies et s’adaptent en fonction de leurs attentes. Les activités sont des supports à la relation éducative, ce sont des pratiques éducatives qui permettent de donner un sens aux actions poursuivies.
J'ai souhaité créer ce atelier film avec les personnes accueillies après avoir constaté autour de ce débat et des expériences que, les personnes vivant avec des troubles en santé mentale sont souvent victimes de préjugés. Cette représentation sociale négative est un frein au rétablissement et à l’inclusion de ces personnes dans la société.
Conception du projet
Cet atelier répond à l’une des missions qui est de rompre l’exclusion et l’isolement en travaillant sur l’inclusion social ainsi que de permettre à la personne en situation de handicap psychique d’être intégré dans la cité.
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