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Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique

Rapport de stage : Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2016  •  Rapport de stage  •  1 637 Mots (7 Pages)  •  1 292 Vues

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1. Description du contexte

La compétence en lien avec la situation est la compétence 4 (Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique).

Nous étions le vendredi de ma troisième semaine de stage au sein de la résidence « les Orchidées » de Villeneuve d’Ascq. Il était aux alentours 08h30, et il s'agissait de faire un prélèvement sanguin sur un résident du secteur « Van Gogh » qui était en compagnie de son épouse pour le petit-déjeuner.

J’étais accompagné de l’IDE en charge du secteur, ce jour, N.M

2. Stratégie d'approche avant le vécu de la situation

Je n’avais à mon actif qu’une seule prise de sang effectuée lors de mon stage S2-2, et des TP effectué plusieurs semaines auparavant. Quant au savoir-être, je savais que j'ai un bon relationnel en général avec les patients et leur(s) accompagnant(s). Affecté à un autre secteur, je ne connaissais que très peu le résident (je l’avais aidé quelques jours auparavant à se mettre au lit pour sa sieste), mais le contact était bien passé.

N’ayant aucun automatisme pour ce soin, il s'agissait donc de ne rien oublier : la préparation du matériel, le déroulement du soin par lui-même : par où et comment commencer ? Expliquer les soins à au résident, établir et garder le dialogue.

Jusqu’ici, par manque de confiance et crainte de « malfaire » mais aussi de faire mal, je n'avais pas cherché à refaire cet acte depuis la première fois, qui s’était soldé par une transpercée de la veine. Mais cette fois, j’étais bien décidé à passer au-dessus de mes craintes afin d’ « avancer ». Je devais faire également attention au stress que je subis lorsque je suis observé, même si il ne s’agit pas d’évaluation à proprement dit.

3. Les objectifs

Il s'agissait donc pour moi de réaliser le soin, sans rien oublier des règles de bonne pratique et d’hygiène, passer au-delà de mes propres craintes par rapport à l’acte et gérer mon stress. Au chevet du résident, je me devais de le prendre en compte, c’est-à-dire lui parler avant, pendant et après le soin. La prise de sang avait pour but de surveiller les marqueurs biologiques par rapport à :

• ses pathologies cardiaques (NFS, VS, CRP, Ionogramme, Urée-créatinine, calcul de la clairance, bilan hépatique et transaminases),

• son traitement par CORDARONE pouvant influer sur ses hormones thyroïdiennes et para thyroïdienne (TSH, PTH),

• une recherche de dénutrition et manque de Vit. D (électrophorèse-protéine sérique, calcémie-phosphorémie, vitamine D, folates, Albuminémie-préalbuminémie).

Quant à l'IDE, elle devait me superviser, me conseiller et reprendre le contrôle de la situation si par malheur, celle-ci devenait compliquée à gérer pour moi et/ou le résident.

4. La description de l'action

Il était donc aux environs de 8h30. L’infirmière m’a invité à préparer le matériel dont j’avais besoin pendant que s’affairait à donner des médicaments à d’autres résidents. Ce que je fis avec le matériel qui était déjà sur le chariot. Ensuite, nous avons sonné à la porte du studio et sommes entrés en entendant la réponse positive. M. P et son épouse (elle-même résidente de l’EHPAD) étaient en train de prendre leur petit-déjeuner. Après avoir procédé aux formules de politesse, nous leur avons expliqué ce que nous allions faire, et avons demandé si Monsieur était d’accord avec le fait que ce soit moi qui procède au prélèvement, en lui expliquant que c’était une première pour moi. Il a accepté et s’est reculé pour me laisser la place dont j’avais besoin. Je me suis donc installé près de lui. J’ai relevé sa manche pour lui mettre le garrot afin de choisir la veine à ponctionner. Malheureusement, n’ayant que très peu pratiqué, je m’y prenais mal1. L’IDE m’a alors remontré le geste (que je connaissais mais que je n’ai pas su remettre en pratique). J’ai ensuite cherché et trouvé la veine. J’ai alors voulu préparé mon aiguille en l’adaptant sur le corps de pompe2. La tâche pourtant facile paraissant ardue à ce moment, ce fut encore l’IDE qui adapta l’aiguille au corps de pompe. Dans le même temps, elle me conseilla de desserrer le garrot3. Ce que je fis donc. À ce moment, je suis rendu compte que je n’avais pas préparé correctement ce dont j’avais besoin pour le soin4 :

 Aiguille de prélèvement et le corps de pompe non-adaptés ensemble

 Les Cotons ou compresses non préparé(e)s avec l’alcool ou la biseptine ou avec un ruban adhésif pour le pansement

 La boite DASRI et la poubelle ou haricot (sale) étaient mal positionnées pour mon ergonomie

J’ai alors senti le stress monter. J’ai mis mes gants, imbibé une compresse de biseptine et j’ai procédé à l’asepsie de la peau en allant de l’extérieur vers l’intérieur et de bas en haut. La compresse jetée dans la poubelle (en me contorsionnant du à sa mauvaise position), remis le garrot au résident, j’ai saisi l’aiguille adapté au corps de pompe et avant que je fasse quoique ce soit, l’IDE m’alerte sur la position du résident qui n’était pas optimale5. Elle me conseilla alors de bien caler son bras

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