IRFSS-CA : Analyse de situation. « L’impact des mots employés »

 IRFSS-CA – CRF Châlons-en-Champagne                                                    2ème Année [pic 1]

                                                                       Année 2020-2023

Analyse de situation.

                        « L’impact des mots employés »

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SOMMAIRE :

1. Phase descriptive : Pages -5
2. Phase explicative : Pages 6-7
3. Phase analytique : Page 8
4. Axes d’amélioration : Page 9
5. Bibliographie : Page 10

PHASE DESCRIPTIVE :

Je suis étudiante en soins infirmiers de 2ème année, en stage dans Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) Je suis dans ma 4e semaine de stage, c’est-à-dire au milieu de mon stage.

Il est environ 9h du matin lorsque nous allons chez une nouvelle patiente Mme F. Nous intervenons chez elle tous les jours pour effectuer sa piqure d’anticoagulant par voie sous-cutanée. Nous entrons chez elle, saluons son mari et nous dirigeons vers la chambre. Je prends avec moi une seringue préremplie d’Innohep 14 000 ui. Cette seringue est remplie à 0,7ml et nous devons injecter 0,55ml à la patiente.

Je prépare donc mon matériel :

• Une compresse stérile.
• Ma petite bouteille de solution hydroalcoolique (SHA) que j’ai toujours dans ma blouse.
• De l’alcool
• Un container à objets piquants coupants tranchants (OPCT).
• La seringue d’anticoagulant.

En préparant mon matériel je me rends compte que j’ai oublier de prendre une paire de gants dans la voiture. Je demande donc à l’infirmière si je dois aller en chercher, elle me réponds que c’est trop tard que je le ferai sans gants. Je ne réponds pas à commence à préparer mon soin.

J’effectue un friction avec la SHA, ouvre le paquet de compresse et en imbibe une d’alcool. Mme F se trouve dans son fauteuil avec une ceinture de contention ventrale, j’enlève donc la ceinture et remonte son t-shirt pour avoir accès plus facilement à son ventre. Je prends ma seringue, en me mettant au-dessus de l’OPCT pour vider du produit. Une fois le produit à 0,55ml je montre à l’infirmière pour qu’elle valide. Je prends la compresse, désinfecte le ventre de Mme F et fais un pli cutané avec ma main gauche pendant que je pique et injecte le produit avec ma main droite. Une fois le produit injecté, je retire l’aiguille et la jette dans l’OPCT. Enfin je me frictionne les mais avec la SHA.

En sortant de chez la patiente je réfléchie et me dit que j’aurais quand même du aller chercher une paire de gants dans la voiture car je n’étais pas très sereine pendant le soin.

PHASE EXPLICATIVE :

Nous pouvons retrouver dans ce texte, des notions relatives à l’unité d’enseignement 2.10 : Infectiologie et hygiène comme :

        -Les risques d’infections associées au soin (IAS) :  Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge.^[1]

        -Le risque d’accident d’exposition au sang (AES) :  On définit comme accident avec exposition au sang tout contact percutané (piqûre, coupure = accident percutané APC) ou muqueux (œil, bouche) ou sur peau lésée (eczéma, plaie) avec du sang ou un produit biologique contenant du sang pour lesquels le risque viral est prouvé.^[2] 

        -Le lavage simple des mains :  Lavage non désinfectant, réalisé avec un savon à usage fréquent : il doit être limité aux cas où les mains sont souillées, visiblement sales.^[3] 

        -La friction à la solution hydroalcoolique :  Elle est réalisée avec une solution hydro alcoolique, dont l'efficacité est validée par des normes européennes c’est-à-dire : bactéricide, fongicide, virucide.

C'est la procédure de désinfection des mains de première intention.

Cette procédure est plus efficace que le lavage hygiénique, et en particulier plus active sur les germes Gram négatif, les bactéries multi résistantes aux antibiotiques comme le SARM) et les virus (herpès simplex virus, HIV, virus de la grippe, virus de l’hépatite, virus respiratoire syncytial).^[4] 

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